La cour a mis sa décision en délibéré au 28 février 2008.
En première instance, le 18 janvier, Bruno Gollnisch avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende, mais aussi à verser 55 000 euros de dommages et intérêts aux différentes parties civiles. Son procès en appel devait avoir lieu le 21 septembre, mais il avait été reporté suite au quadruple pontage coronarien qu'a subi l'élu frontiste cet été.
Bruno Gollnisch est poursuivi pour contestation de crimes contre l'humanité, car le 11 octobre 2004, au cours d'une conférence de presse à Lyon, il avait assuré "ne pas remettre en cause les déportations" ni "les millions de morts" des camps nazis, avant d'ajouter : "Quant à savoir la façon dont les gens sont morts, ce débat doit avoir lieu". Interrogé sur les chambres à gaz, il avait répondu : "Je ne nie pas les chambres à gaz homicides. Mais je ne suis pas spécialiste de cette question et je pense qu'il faut laisser les historiens en discuter. Et cette discussion devrait être libre". Pour ses propos, Bruno Gollnisch a été suspendu pour cinq ans de l'université Lyon 3.