OL : gare au piège contre Guingamp

Face au club français qui se comporte le mieux en Europa league épreuve dans laquelle il a gagné (2-0) jeudi contre Dinamo Minsk, l'Olympique Lyonnais doit s'imposer d'autant qu'il a eu toute la semaine pour se préparer. Peut-être y-a-t-il un bon coup à jouer en profitant d'une éventuelle défaite du PSG contre Marseille dimanche soir ou d'un nul entre les deux clubs pour prendre la 2e place.

Qui aurait cru fin août, quand l'OL était 17e et tout juste éliminé de l'Europa league, à une remontée aussi rapide au classement ? L'équipe d'Hubert Fournier reste sur six victoires et deux nuls, à l'extérieur à Paris et Nantes. L'opportunité de remporter un cinquième succès consécutif tend les bras à l'Olympique Lyonnais. "Nous aspirons à être sur le podium mais il ne faut pas croire que les matches supposés faciles le seront. En novembre, le calendrier sera difficile avec un déplacement à Bastia, ce qui dans le contexte actuel du club corse ne sera pas une sinécure et il y aura le derby, un match toujours compliqué et disputé", prévient Fournier. Par ailleurs, en décembre, le programme sera plus chargé avec cinq rencontres dont l'entrée en coupe de la Ligue contre Monaco à Gerland. "Mieux que le podium ? Il ne manque pas grand chose et aussi beaucoup. Il faut déjà de la continuité notamment au niveau de la performance des cadres et continuer collectivement avec cette volonté d'exigence", ajoute l'entraîneur qui souligne "l'état d'esprit régnant dans le vestiaire avec des joueurs tous très impliqués y compris chez ceux qui ont moins de temps de jeu".

"Le risque est de prendre les matches supposés plus facile avec de la suffisance" comme celui de Guingamp mais aussi la réception de Caen en décembre, insiste Hubert Fournier qui sera toujours privé de Jordan Ferri et Yoann Gourcuff. Clément Grenier est toujours en phase de reprise et proche d'un retour. Au sujet du Breton, Fournier veut croire que "sa blessure n'a pas la même gravité que la précédente qu'il s'était faite contre Saint-Etienne en mars". "C'est un contre-temps fâcheux pour lui et pour nous. Il est trop tôt pour parler du délai de guérison. C'est frustrant comme toutes les blessures mais cela donne de l'oxygène au groupe et permet à certains de s'exprimer", dit-il toujours plus optimiste que fataliste.