C'est pourtant ce qu'ont promis les protagonistes du procès de Mohammed
Bessam devant la cour d'appel de Lyon qui doit se tenir jusqu'à jeudi.
Selon Eric Dupont-Moretti et ses confrères de la défense, le procès est
"vicié" par une enquête qui aurait été montée de toutes pièces.
Pour rappel, Mohammed Bessam et trois autres personnes avaient été
interpellés en 2012 au péage de Valence dans des véhicules bourrés de
haschich (plus de 650 kilos). Bessam a un lourd passif, avec notamment à son actif une évasion de prison en hélicoptère.
Mais les avocats ont toujours dénoncé les
irrégularités présumés de la procédure : procès-verbaux réalisés par un
policier mais signés par un autre et soupçonnés d'être des faux, un
indic infiltré mais jamais répertorié et effacé de nombreux clichés...
Ce qui avait entraîné des plaintes déposées à l'encontre du juge
d'instruction en charge de l'enquête et des policiers.
La politique de la chaise vide sera-t-elle assumée et surtout
tiendra-t-elle ? Les débats doivent reprendre ce mercredi matin à la
cour d'appel de Lyon.
Mise à jour à 9h15 : Comme prévu, ni les prévenus, ni leurs avocats ne se sont montrés ce mercredi matin à la cour.
Ces avocats font un travail formidable.
Signaler RépondreMme Taubira les adore.
http://www.normandie-actu.fr/mort-de-lucie-au-havre-le-meurtrier-presume-est-sorti-de-prison_113969/
La" procédure"... et ses défauts sur lesquels ergote tout bon avocat pénaliste lorsque le fond est " percé"...
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