Sanofi a utilisé son "droit spécial" grâce à une procédure américaine. Créées en 2009, ces autorisations permettent de raccourcir de dix mois à six mois les délais d’homologation des médicaments. Le groupe lyonnais a donc payé 225 millions à la société de biotechnologie Retrophin pour en bénéficier, selon Le Figaro.
Le groupe pharmaceutique, dirigé depuis avril par Olivier Brandicourt, peut espérer commercialiser son traitement sur le diabète, le Lixilan, début 2016 aux Etats-Unis soit quelques mois avant la mise sur le marché d’un concurrent, le Xultophy, développé par Novo Nordisk.