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La Compagnie des Alpes triple son bénéfice net, Chronostock lance le concept des magasins low-cost, Lafuma est sur le point d'acheter Eider...

Des magasins low-cost en centre-ville

Chronostock organise des ventes éclair de produits de marque à prix réduit. Interview d’Edouard de Jandin, un des fondateurs.

Le concept de Chronostock ?
Edouard de Jandin : On a lancé cette idée au mois de janvier. Le principe est simple : on organise des ventes dans des magasins vides à la suite de fermeture. Des ventes qui durent deux mois maximum. Et on propose du petit électroménager de marque, essentiellement pour la cuisine et l’hygiène : sèche-cheveux, mixeur, bouilloire, machine à pain, épilateur... Avec des réductions de 30 à 50%.
Pourquoi vous ne vendez que du petit électroménager ?
Parce qu’en centre-ville, il n’y a plus de boutiques d’électroménager alors que la clientèle senior ne se déplace plus dans les centres commerciaux, qui sont souvent situés en dehors des villes.
Votre méthode pour casser les prix ?
Comme on ne reste que quelques semaines dans le magasin, on négocie des loyers deux fois moins chers d’autant qu’on occupe des commerces vacants qui ont du mal à trouver preneur. Et on ne décore pas le magasin pour limiter les dépenses.
Et ça marche ?
Oui puisque sur notre première vente à Saint-Etienne du 1er mars au 12 avril, on a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 110 000 euros avec 200 clients par jour. Du coup, on organise une vente à Lyon entre le 31 mai et le 26 juillet. Et pour la première année, je mise sur 900 000 euros de chiffre d’affaires.
Et où en sont vos magasins discounts ?
Jusqu’à l’année dernière, je dirigeais Planete Cash, une chaîne de 11 magasins qui vendaient des objets d’occasion. Mais j’ai vendu toutes les boutiques l’année dernière, car aujourd’hui, le marché de l’occasion se fait sur le net.

En hausse
Jean-Pierre Sonois

Le président du directoire de la Compagnie des Alpes a publié un chiffre d’affaires en hausse de 27% sur le 1er trimestre de son exercice 2007-2008, à 330 millions d’euros. Mieux, le résultat net a triplé, atteignant 33 millions d’euros. De bons résultats qui s’expliquent par la performance des activités ski. Dans ses 14 stations de ski de Rhône-Alpes (La Plagne, Tignes, Meribel...), l’entreprise a profité d’un meilleur enneigement que la saison passée. Mais le leader français du secteur a aussi ouvert plus longtemps ses parcs d’attraction, notamment le parc Astérix, pendant les fêtes de fin d’année.
Sur l’exercice 2006-2007, la Compagnie des Alpes a réalisé 505 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 28 millions d’euros de bénéfices, avec 4 500 salariés.

En baisse
Antoine Zacharias

L’ancien directeur régional de la Générale des Eaux à Lyon dans les années 80 a perdu son procès contre Vinci, leader mondial du BTP, dont il avait été nommé président en 2000 avant de démissionner il y a deux ans. Le tribunal de commerce de Nanterre l’a débouté de ses demandes d’indemnités : Zacharias réclamait en effet 81 millions d’euros ! Une somme qui correspond d’après lui au montant des stock-options que Vinci lui devrait. Et qu’il n’a pu exercer à la suite de son départ. A noter que Zacharias qui vit aujourd’hui en Suisse avait touché un chèque de 12,9 millions d’euros en quittant Vinci.

L'actu en bref

Electricfil, l’équipement automobile lyonnais spécialisé dans les capteurs de voitures, a réalisé un chiffre d’affaires de 153,6 millions d’euros en 2007. Et le Pdg, Patrice Thollin, table sur une hausse de 5% de ses ventes cette année. Problème : il a de plus en plus de mal à réaliser des bénéfices car les constructeurs automobiles font jouer la concurrence entre les équipementiers pour baisser les prix au maximum. Du coup, Electricfil n’a dégagé l’année dernière que 6,2 millions d’euros de résultat d’exploitation, soit une marge de 4,1% au lieu des 6% prévus. Pourtant, l’entreprise est positionnée sur un marché porteur puisqu’elle développe notamment des capteurs qui coupent le moteur quand la voiture s’arrête. Electricfil, dont le siège est implanté à Miribel dans l’Ain, emploie 1 300 salariés.

Lafuma, l’entreprise spécialisée dans les vêtements outdoor, est sur le point de racheter Eider. Installé à Eloise, en Haute-Savoie, Eider conçoit des vêtements de montagne et réalise 21,4 millions d’euros de chiffre d’affaires avec environ 100 salariés. Mais cet équipementier a de gros problèmes de trésorerie et sa dette s’est encore alourdie l’année dernière lorsque ses ventes ont baissé à cause du manque de neige. Du coup, l’actionnaire principal, le fonds d’investissement français Argos Soditic, veut céder ses parts. Si le Pdg de Lafuma, Philippe Joffard, rachète Eider, il permettra à l’entreprise savoyarde d’entrer dans un groupe qui pèse 250 millions d’euros de chiffre d’affaires et qui possède 7 marques. Ce qui lui permettra de négocier plus facilement ses prix avec ses fournisseurs ce qui est capital dans ce secteur d’activité où les tissus techniques coûtent très cher.
Sur son exercice 2006-2007, Lafuma, basé à Anneyron dans la Drôme, a réalisé un chiffre d’affaires de 250,5 millions d'euros pour un résultat net en baisse de 32% à 3 millions d’euros, avec 2 085 salariés.

TLM est désormais diffusé sur le bouquet télévisuel d’Orange ce qui permet à la chaîne de télé lyonnaise, qui revendique 700 000 spectateurs, de toucher une cible de 2 millions d’habitants en Rhône-Alpes.

La semaine boursière
Les hausses
Capelli : le titre gagne 14,08% à 2,35 euros. Mais depuis le début de l’année, il a perdu plus de 43% de sa valeur.
CapGemini : l’entreprise grenobloise de services informatiques a pris 12,43% la semaine dernière à 43,6 euros. Depuis le début de l’année, l’action a repris 1,4%
Jacquet Metals : l’action a gagné 7,03% à 62 euros.

Les baisses
LVL Medical : l’entreprise lyonnaise de services médicaux à domicile abandonne 16,6% à

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