Un Cri d’alarme : une campagne contre les intoxications au monoxyde de carbone

Un Cri d’alarme : une campagne contre les intoxications au monoxyde de carbone
Photo d'illustration - LyonMag

C’est un tueur silencieux, qui n’a ni odeur ni saveur et qui plus est invisible.

Chaque année, le monoxyde de carbone est responsable en France de près d'une centaine de décès, ce qui en fait la première cause de mortalité par intoxication.

Les effets varient en fonction du taux de monoxyde de carbone rejeté. Selon Jean-Marc Charrier, pompier retraité, "pour une exposition légère, les symptômes seront des maux de tête, des nausées ou encore des vomissements ; Ensuite, pour une exposition, moyenne, on peut ressentir de violents maux de tête, de la somnolence et de la confusion. Enfin, lors d’une forte exposition, la perte de connaissance, des convulsions, et enfin de décès". L’ancien sapeur-pompier prévient : "le seuil de dangerosité est très rapidement atteint".

Selon lui, une attention toute particulière doit être portée sur l’installation et l’entretien des appareils de la vie quotidienne comme les chaudières, les cuisinières, les cheminées, mais pas seulement. Des risques d’émanations peuvent intervenir sur les engins à moteur thermique, les barbecues, ou toute autre combustion.

Pour éviter ces risques, une campagne nommée "Un CRI d’alarme" a été lancée dans toute la France il y a maintenant un an par Sprue, une société britannique productrice de détecteurs de monoxyde de carbone. Un clip vidéo a notamment été conçu pour apparaitre sur le site des replays de TF1.

Lors d’une conférence pour présenter cette campagne, ce mardi matin à Lyon, un homme dont les amis ont été victimes du monoxyde a témoigné : "Deux amis ont voulu fumer une dernière cigarette assis sur le canapé et le foyer de la cigarette est tombé entre les deux coussins du canapé. Le tissu s’est consumé doucement, sans aucune flamme. Malheureusement, cela a suffi à produire une concentration mortelle de monoxyde de carbone, et mes deux amis sont décédés. L’un d’eux a été retrouvé la main accrochée à la fenêtre… Il aurait voulu l’ouvrir mais n’a pas réussi. Ils laissent derrière eux trois et deux enfants".

Un appareil de détection de monoxyde de carbone coûte entre 20 et 40 euros. Et selon Jean-Marc Charrier, le pompier retraité, il faut "en placer un dans chaque pièce où il y a un appareil à combustion".

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