Le nouveau maire de Lyon avait annoncé aux journalistes, en préambule du conseil municipal de l’après-midi, qu’il allait faire voter la baisse de 1000 euros de ses indemnités. Une "volonté de sobriété" saluée par sa majorité lors du conseil.
Mais l’opposition a dénoncé une manoeuvre qui ne se résume pas simplement à la baisse effective des émoluments de Grégory Doucet.
En effet, en tant que maire de Lyon et conseiller métropolitain, l’écologiste atteignait et dépassait déjà le plafond maximal fixé à 8424 euros net mensuels. Il était ainsi soumis à l’écrêtement, c’est-à-dire que ses indemnités supérieures à ce taux allaient être restituées aux collectivités.
Or, même en baissant ses revenus mensuels de maire de 1000 euros, Grégory Doucet gagne encore 7500 euros à la Ville et 1341 à la Métropole, soit plus que le plafond et reste soumis à l’écrêtement.
Dans le même temps, par un jeu de vase communicant, les trois conseillers municipaux délégués sont eux augmentés. Sylvie Tomic, Tristan Debray et Gauthier Chapuis (l’élu contaminé par le coronavirus en tout début de mandat ndlr) jouiront de 300 euros de plus chaque mois. Grâce aux 1000 euros en moins pour le maire, ce qui fait que l’enveloppe globale des indemnités ne bouge pas.
Autant dire que l’opposition n’est pas tombée dans le panneau.
"Avec l’écrêtement, vous êtes toujours au plafond autorisé. (…) C’est un joli coup de com'", a dénoncé le maire LR du 2e arrondissement, Pierre Oliver.
Jean-Yves Sécheresse, ancien adjoint de Gérard Collomb, y a même vu de "l’esbroufe" comme il le glissait à qui voulait l’entendre. "Le diable se niche toujours dans un détail et nous sommes face à un détail", a-t-il indiqué à Grégory Doucet lors du conseil municipal.
A noter qu’un amendement a été déposé par les Républicains pour passer de 21 à 15 adjoints, dans le but de faire de (vraies) économies estimées selon eux à 1,5 million d’euros. Mais aussi parce que certaines délégations relevaient selon l’opposition de la Métropole plutôt que de la Ville. La majorité a évidemment rejeté la proposition lors du vote.
Propagande verte .....
Signaler RépondreÇa change de M'sieux Louis Aliot ( Alias la pince ) , maire RN de Perpignan , qui n'a absolument pas attendu d'augmenter son salaire de 17%, soit plus de 1000€/mois dès le 1er conseil municipal.
Signaler RépondreUn vrai creuvard !
Je trouve cela une très bonne initiative. Notre ancien maire se gardait tout pour lui ! Un bon salaire pendant que ses conseillers (très important pour gérer une ville comme Lyon) touchaient des cacahouètes. Un salaire de 7500 euros brut pour gérer une ville comme Lyon, sixcent 1000 habitants environ, ce n’est pas énorme. Prenez une entreprise avec autant de salariés, son patron elle est largement plus payés ! Ne faites pas de polémique là où il n’y en a pas à faire surtout quand votre président de la région, du même bord, n’a jamais baisser les indemnités…
Signaler RépondreBON AÏD A TOUT LES MUSULMANS
Signaler Répondre8000 euros quand on est maire de la troisième ville de France, c’est ridiculement bas.
Signaler RépondreLes écolos ne sont qu’écolos mais magiciens ...
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