Ils étaient près de 350, rassemblés juste derrière la Préfecture pour manifester. Membres de partis politiques, d’associations anti-racistes, tous sont venus demander l’arrêt de ce débat et la démission du ministre de l’Immigration. Pour Delphine Sall, une membre de SOS-Racisme, tout cela n’aurait jamais être crée : «Ça va beaucoup trop loin. Ce débat n’a pas été lancé par le ministère de l’Éducation Nationale, ou par le biais de l’ensemble des ministères de façon collégiale. Il a été lancé par Eric Besson, ministre de l’immigration et de l’identité nationale.» A l’intérieur de la Préfecture pourtant, dans le Grand Salon, les questions et les remarques des personnalités s’enchaînent. Education, travail, formation, religion, citoyenneté… Tous les thèmes qui attraient à l’identité sont évoqués. Ismaël, un jeune lycéen, se permet même de recentrer le débat : «Il faut savoir que l’intégration a été plus ou moins oubliée. C’est une question individuelle et non collective. pour l’instant, je ne l’ai pas entendu, et ça pour moi c’est très important. Eric Besson a quant à lui beaucoup écouté, remplissant même son carnet de note. Le ministre a tout même tenté de résumer ce long entretien : «Les français disent qu’au, fond, ils souhaitent que la France reste une terre d’accueil, d’immigration et d’intégration, à condition que l’on respecte ses lois, ses coutumes, ses traditions... En contrepartie, la République doit tenir ses promesses.» Et les rapports de ces débats donneront lieu dans quelques jours à une réunion interministérielle, à l’Elysée.
Cette parodie de débat est ridicule.
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