Trente-deux ans de cavale, sans photo, sans empreintes, sans ADN. Et pourtant, les enquêteurs lyonnais du GRIF (Groupe de recherche des individus en fuite) ont réussi à retrouver la trace de Messaoud B., un homme condamné par défaut en 1999 pour un meurtre commis en 1993 dans un bar marseillais, rapporte Le Progrès. Le fugitif vivait sous une fausse identité au nord de la Catalogne.
Selon les premiers éléments, l’homme aurait vécu entre Lloret de Mar et Figueras, souvent sans domicile fixe, multipliant les combines et les trafics pour survivre. Sa fausse nationalité marocaine lui aurait permis d’échapper à l’expulsion décidée par les autorités espagnoles.
Les faits remontent à la nuit du 3 juillet 1993, à Marseille. Dans le bar "Le Massilia", un différend – possiblement lié au trafic de stupéfiants – vire au drame. Un homme de 36 ans est tué de 51 coups de couteau.
Le principal suspect, proche du gérant du bar et originaire du même village d’Algérie que la victime, prend la fuite. Il s’appelle Messaoud B., il a alors 31 ans. Il ne sera plus jamais retrouvé… jusqu’en juillet 2025.
Condamné, en son absence, à 30 ans de réclusion par la cour d’assises d’Aix-en-Provence, l’homme restait activement recherché. Un mandat d’arrêt européen est délivré en 2021. Mais l’enquête piétine. Jusqu’à ce qu’un renseignement tombe, en 2023 : le fugitif serait en prison en Espagne, sous une fausse identité.
Pas de photo ni d'empreinte digitale
Les policiers lyonnais du GRIF, saisis fin 2024, vont alors s’atteler à l’identifier formellement. Le suspect, qui se présente comme un ressortissant marocain sans papiers, purge une peine de prison pour trafic de drogue à Figueras, au centre pénitentiaire Puig de les Basses.
Aucune photo de Messaoud B., pas de traces biométriques exploitables : les enquêteurs doivent faire autrement.
C’est un lien avec la région lyonnaise qui va tout faire basculer. Les policiers découvrent que le détenu reçoit des appels téléphoniques et des mandats de la part d’une femme domiciliée dans le Rhône. Celle-ci n’est autre que la sœur de Messaoud B. Des visites de ses frères confortent l’hypothèse : le détenu prétendument marocain serait bien le meurtrier marseillais en fuite depuis trois décennies.
Grâce à plusieurs investigations, perquisitions et auditions, l’identité réelle du détenu est finalement confirmée. Le 2 juillet 2025, les autorités espagnoles notifient officiellement à Messaoud B. son arrestation dans le cadre du mandat d’arrêt européen.
Le parquet général d’Aix-en-Provence a lancé une procédure d’extradition. En attendant, Messaoud B. reste incarcéré en Espagne. Libérable en 2026 dans son affaire locale, le sexagénaire devra d'abord — avant de retrouver la libberté — répondre de sa condamnation française.
De toute façon assumer ou pas tu caméras ta vie comme tout le monde
Signaler RépondreEncore un qui n’assume pas ses actes et qui est prêt à renier ses origines. Ce mec n’est plus qu’un clodo qui a cramé sa vie et celle d’un autre.
Signaler RépondreTraqué depuis 32 ans?
Signaler RépondreOn rigole ici
Allo l'Europe?
Je vous aime
Signaler RépondreJe pense tellement pareil
Dénoncer la vermine afin qu'on l'élimine est un devoir. Ceux qui soutiennent le contraire sont des racailles et ne méritent que la taule, et pour longtemps !
Signaler RépondreLes honnêtes citoyens n'ont pas à être pris en otage par des résidus de fond de capote.
Mdr il c’est fait griller par sa frangine trop con le mec
Signaler RépondreMerci aux services,il y a prescription je pense il vaudrait mieux le laisser croupir dans la prison Catalane un étron de moins ici...
Signaler RépondreEt oui , faudra lui payer sa retraite jusqu'à ses 101 ans
Signaler RépondrePas de stress les amis , lui aussi va s'échapper dans un sac aldi....
Signaler RépondreBravo ! Il faudrait doubler la durée de sa peine qu'on ne revoit plus jamais cette vermine.
Signaler RépondreYA TOUJOUR UU DES POUKAVE MAIS JE CROIS SE SICILE BAS TOUS LES RECORDS DE POUKAVE
Signaler RépondreNon pas de prescription, puisque des actes judiciaires on été réalisés régulièrement
Signaler RépondreLes deux derniers commentaires pourraient être proches de la vérité malheureusement !
Signaler Répondreet il n a pas de remords?hi,hi,hi
Signaler RépondreSi je comprends bien, comme les faits ont été commis il y a plus de 30 ans, il y a prescription!
Signaler RépondreIl ne devrait donc pas être jugé.
De plus, comme il est né en 1962, il a l'âge pour partir à la retraite.
Nous allons donc l'accueillir en France, le libérer et lui payer une bonne retraite bien méritée!
Effectivement merci à nos policiers pour leur ténacité et de si bons résultats même à long terme !
Signaler RépondreQuant à l origine de cet assassin on ne fera plus de commentaires.
"j ai jamais pu piger la difference profonde ,parait qu pour m expliquer ,bin çà prendrait des plombes"
Signaler RépondreLes « juges » français sont capables de le relâcher.
Signaler RépondreLaissez le donc en Espagne ce sans papiers nous en avons assez en France !
Signaler RépondreS’il avait été condamné, à l’époque, la peine n’est pas censée être prescrite au bout de 20 ans?
Signaler RépondreSimple question juridique. Je ne remets pas en cause le fait qu’il semble juste qu’il purge sa peine, mais il me semblait qu’il y avait un délais de prescription prescription des condamnations non effectuées, en France.
Malhereusement pour cet individu, il n'est plus sauvable à ce niveau là.
Signaler RépondreJe suggère de la foutre sous neuroleptique pour qu'il reste docile et de lui trouver un emploi dans un CAT afin d'en tirer le meilleur pour la société.
Vous avez vu comment il s'appelle ?
Signaler Répondreon peut donc en deduire que c etait un sacre visionnaire qui sentait les tendances...
Signaler RépondreUn algérien qui se fait passer pour un marocain... ca en dit long....
Signaler RépondreAllo LFI??????
Signaler RépondreUn commentaire?
Bravo, félicitations, et merci aux policiers pour leur travail pour notre sécurité.
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