Bruno Amsellem, photographe à l’origine de cette exposition, a débuté son reportage en 2007, lors de l’expulsion du bidonville du Puisot, à Vénissieux. Puis il est parti en Roumanie pour comprendre les causes de la fuite des Roms vers la France. A travers ses photos, il a souhaité bousculer les stéréotypes. « J’ai voulu surtout donner un visage à ses personnes que l’on regarde la plupart du temps avec énormément de clichés. Ils ont souvent la réputation de voleurs, de mendiants, de personnes qui viennent prendre l’argent pour se faire construire de magnifiques palais en Roumanie. Ce n’est absolument pas le cas. Sans y a-t-il aussi, chez eux, de bons et des méchants. Mais cela est propre à tout type de population. Je veux arriver à raconter des histoires humaines au-delà de cette image de façade que la plupart du grand public a, à cause de l’actualité », explique Bruno Amsellem.
Cette exposition se tient donc jusqu’au 24 décembre au Centre d’histoire de la résistance et de la déportation, avenue Berthelot. L’entrée coute 4 euros.