Le point d’achoppement : l’arrivée d’acteurs privés au capital des grands aéroports régionaux. A Lyon, le capital de Saint-Exupéry est partagé entre l’Etat (60%), la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon (25%), le Grand Lyon (5%), le Conseil général du Rhône (5%) et le Conseil régional de Rhône-Alpes (5%).
Les collectivités locales craignent une prise de contrôle du site par les Aéroports de Paris, et par extension un amenuisement à court terme du rayonnement national et international de la plateforme aéroportuaire.
A telle enseigne que la communauté urbaine, à travers son pôle de gouvernance Grand Lyon l'Esprit d'Entreprise - composé par Gérard Collomb pour le Grand Lyon, Bernard Fontanel pour le MEDEF, Philippe Grillot pour la CCI de Lyon, François Turcas pour la CGPME, Alain Audouard pour la Chambre des Métiers et de l'Artisanat du Rhône, Michel Lussault pour l'Université de Lyon - propose un bloc d’investisseurs local pour l’aéroport Lyon Saint-Exupéry, en vue de préserver l’attractivité du territoire.
Devant ce statu quo, Matignon n'a pas encore donné son arbitrage sur la question.