Elevage de poules dans l’Ain : les 200 000 volailles risquent l'abattage

Elevage de poules dans l’Ain : les 200 000 volailles risquent l'abattage
Capture d'écran - DR

Le préfet de l’Ain Laurent Touvet a pris ce vendredi un arrêté préfectoral d’urgence lourd de conséquences pour l'élevage de volailles dans l'Ain qui a été mis en cause dans une vidéo de l’association L214.

En effet, en déclarant que, "par arrêté d’urgence et en application du code de l’environnement, je demande que les bâtiments d’élevage soient vidés et nettoyés sous un délai de trois semaines", l’éleveur doit maintenant vendre ses 200 000 poules pondeuses, ou les faire abattre.

De son côté, Brigitte Gothière la cofondatrice de L214 a déclaré être "juste horrifié, on est en train d’organiser une chaîne de solidarité avec les autres associations pour récupérer ces animaux". 

Cette seconde solution serait aussi un véritable gâchis puisque ces volailles ne sont pas jugées impropres à la consommation, tout comme les œufs, qui peuvent être réglementairement commercialisés.

La poursuite d’activités parait maintenant impossible pour l'entreprise. Pour Laurent Touvet, "cette exploitation était depuis quelques mois en très grande difficulté économique". Et selon le président de la chambre d’agriculture Gilbert Limanda, cette situation est "dramatique pour les familles". Une vingtaine de postes seraient donc menacés à l'élevage du Gaec du Perrat.

X

Tags :

elevage

poules

ain

7 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
zeus. le 29/05/2016 à 13:27
taitetoucourt a écrit le 28/05/2016 à 19h50

Un élevage de volailles qui risque l'abattage, voilà un scoop digne du journaliste du siècle. Le prix Pulitzer n'est pas loin.

c'est important car elle vont finir en farine animale, merci à l'europe qui autorise les farines animales et les élevages en batterie (en prétendant le contraire en votant des lois qui ne sont pas appliquées)

Signaler Répondre

avatar
cramons le 28/05/2016 à 20:42

Sauf erreur ça fait 500 tonnes de volatiles a euthanasier ?? Ça semble totalement impossible !

Signaler Répondre

avatar
Ms voyageuse le 28/05/2016 à 20:26

Arrêtez d'acheter des œufs au monoprix, etc.. préférez les enseignes bios(en boycottant ce qui vient d'Espagne), marchés (méfiez vous on trouve beaucoup de produits de la grande distribution, provenance Espagne), éleveurs.

On est perdus, on a l'impression qu'on ne peut plus faire confiance à aucune marque, enseigne. Vivement que la cause animale avance...
Pour manger des saletés on paye des fortunes ; combien de fruits et légumes pourris, immangeables et pourtant payés le prix forts dans les rayons des grandes surfaces ? Ils se fichent des consommateurs, tant qu'on a besoin et qu'on achète quand même.
C'est difficile mais il faut changer ses habitudes, reprendre le temps d'acheter moins mais mieux et de ne plus céder aux mauvaises enseignes parce qu'elles sont à côté de chez nous..

Au final c'est nous l'élevage, les bêtes que l'on nourrit avec des saletés. Pitié pour nous et pitié pour ces pauvres bêtes qui souffrent en silence parce qu'elles ne maitrisent pas le langage des hommes.

Signaler Répondre

avatar
taitetoucourt le 28/05/2016 à 19:50

Un élevage de volailles qui risque l'abattage, voilà un scoop digne du journaliste du siècle. Le prix Pulitzer n'est pas loin.

Signaler Répondre

avatar
Benoui2 le 28/05/2016 à 19:28

Bravo L214!!!
Quand les coups de comm exigent des reactions politiques sans concession!!!!!!
Peut etre que si les autorites competentes avaient gere le dossier avec une plainte, ces animaux auraient ete "reclasses" et peut etre pas abattus!

Et pour les futurs chomeurs, L214 propose quoi?
D opter pour la meme solution que le prefet?

Signaler Répondre

avatar
Pélagie le 28/05/2016 à 16:55

Ces animaux ont été martyrisés et "Monsieur le Préfet" veut en rajouter, c'est quoi ce type ?

Signaler Répondre

avatar
zeus. le 28/05/2016 à 12:13

C'est incroyable, il y a une directive européenne de 2012 qui interdit les élevages en batterie. 4 ans après ces élevages fonctionnent encore en toute impunité. Elle est belle l'Europe, qui prétend défendre les consommateurs et la nature mais en fait protège les patrons voyous. Sans compter les inspecteurs qui ont vu mais laissé faire ainsi que la grande distribution qui vend créés oeufs.

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.