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BioMérieux touché par le ralentissement américain, une PME lyonnaise cartonne avec son filet anti-méduses, Accor lance un label haut-de-gamme pour ses hôtels...

L'événement
Boldoduc fait la chasse aux méduses


Cette PME lyonnaise basée à Limonest a mis au point un filet anti-méduses. Interview de Jean-Charles Potelle, le Pdg.

Les filets anti-méduses, c’est vraiment utile ?
Jean-Charles Potelle : Oui. On a équipé une vingtaine de plages cet été, ce qui nous a permis de réaliser un chiffre d’affaires de 250 000 euros en quelques mois. Pour les communes situées en bord de mer, les méduses sont un véritable problème, car leurs piqûres, quand elles sont trop nombreuses, peuvent provoquer de graves problèmes de santé. Ça peut même vous tuer si vous tombez sur un banc de méduses. Or il y a de plus en plus de méduses en Méditerranée et dans le golfe de Gascogne.
Pourquoi il y a de plus en plus de méduses ?
Parce que la température de l’eau augmente avec le réchauffement climatique. Or les méduses se reproduisent surtout dans les mers chaudes. De plus, les rejets d’engrais agricoles en Méditerranée favorisent la croissance des plantes dont se nourrissent les méduses. Enfin, les prédateurs des méduses, notamment les thons, disparaissent à cause de la surpêche. Résultat, de plus en plus de pays sont intéressés par notre filet anti-méduses : récemment, je suis allé en Tunisie, au Maroc, en Italie... On a même des contrats avec le Qatar et les Seychelles. Pour ces pays qui vivent du tourisme, les méduses sont un vrai handicap. Par exemple, cet été, à Monaco, la mairie avait décidé d’enlever les filets anti-méduses pendant une journée. Résultat, 30 personnes se sont fait piquer.
Comment fonctionnent ces filets  ?
Ce sont des filets qu’on pose sur une surface de 25 mètres sur 25, à 30 mètres du bord. On le fixe au fond de l’eau avec des ancres tandis qu’à la surface, des bouées en polystyrène leur permettent de flotter. Notre système comporte trois filets différents qui forment une barrière capable de contenir les déchets qui flottent à la surface de l’eau, les hydrocarbures en cas de marée noire, et bien sûr les méduses.
Ça n’empêche pas les baigneurs de nager ?
Non, parce que le filet ne couvre pas des dizaines de kilomètres de côte. Donc si on veut, on peut très bien aller nager au large.
Combien ça coûte de faire poser ces filets ?
On loue une installation de 100 mètres de filet à la saison, c’est-à-dire 2 à 3 mois, pour 7 000 euros. Ce tarif inclut la pose, mais aussi la maintenance, car il faut qu’il y ait quelqu’un en permanence sur la plage pour vérifier que personne ne se fait prendre dans le filet. Et cette personne, c’est nous qui la recrutons et qui la formons.
Vos résultats en 2007 ?
On a réalisé un chiffre d’affaires de 3,9 millions d’euros et 215 000 euros de résultat net avec 18 salariés. Et d’ici 3 ans, je compte tripler mon chiffre d’affaires.


BioMérieux touché par le ralentissement de l’économie américaine. Au premier semestre, le groupe lyonnais spécialisé dans le diagnostic des maladies infectieuses a en effet publié un chiffre d’affaires en baisse de 15% sur ses activités en Amérique du Nord. En cause : l’attentisme des clients qui repoussent leurs prises de commandes de plusieurs mois. Du coup, le titre a été sanctionné en bourse où il a baissé de 2,4% après l’annonce des résultats semestriels le 8 septembre. Pour autant, le directeur général Stéphane Bancel table toujours sur une croissance de 7 à 9% du chiffre d’affaires en 2008. Au premier semestre, BioMérieux a réalisé un chiffre d’affaires de 528 millions d’euros, en hausse de 2%, et un un bénéfice net en progression de 6% à 57 millions d’euros avec 5 700 salariés.

Jean-Claude Anaf a vendu son hôtel de vente aux enchères à un commissaire priseur parisien, Jean-Claude Aguttes. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais étant donné le dynamisme de la maison Anaf, Jean-Claude Aguttes pourrait avoir déboursé au moins 10 millions d’euros. Jean-Claude Anaf, 61 ans, qui est un personnage emblématique à Lyon, ne prend pas sa retraite pour autant puisqu’il va continuer à vendre aux enchères des objets issus de saisies et de liquidation judiciaire. Son entreprise, la SCP Anaf, réalise plus de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 8 salariés.

Accor lance son label d’hôtel haut-de-gamme. Son nom : MGallery. C’est le Lyonnais Gilles Pélisson, le directeur général du groupe, qui a dévoilé le projet à Lyon le 3 septembre. D’ici deux ans, Accor accordera ce label à des hôtels du groupe et espère ainsi proposer 40 établissements dans 23 pays. L’entreprise veut attirer des clients indiens, chinois et russes.

Alain Madelin, l’ancien ministre de l’économie et des finances, a fait son entrée chez Rentabiliweb en tant qu’administrateur. Cette entreprise basée à Amsterdam et dirigée par un ancien avocat lyonnais, Jean-Baptiste Descroix-Vernier, est notamment spécialisée dans le micro-paiement par internet. Ce n’est pas la première fois que des hommes d’affaires connus font leur entrée dans l’entreprise : plusieurs stars de la finance comme Bernard Arnault et Stéphane Courbit, ont pris des parts dans le capital tandis que Jean-Marie Messier fait partie du conseil d’administration. Rentabiliweb réalise 50 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 5,1 millions d’euros de résultat net et 110 salariés.

La semaine boursière

Les hausses
Billon : le titre, qui est en baisse de 48% depuis le début de l’année redresse un peu la tête et reprend 39,29% à 39 centimes d’euros.
Jet Multimédia : l’action a gagné 20,56% la semaine dernière à 6,45 euros.
Osiastis : le titre est en hausse de 13,21% à 3 euros

Les baisses
Clayeux : le cours continue sa chute : -8,67% sur l’ensemble de la semaine à 2,74 euros. Soit une baisse de 77% depuis le 1er janvier
Samse : -7,97% pour l’action Samse qui vaut désormais 58,9 euros.
GL Events : le leader européen de l’événementiel abandonne 5,69% à 18,05 euros

L’agenda

Orapi doit publier ses résultats semestriels le 11 septembre tandis que Re

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