Et le commissaire du gouvernement a réclamé la nullité de son compte de campagne mais aussi l’annulation de son élection et son inéligibilité pendant un an pour cause de sous-facturation des honoraires de la société de conseil en communication qu’elle avait choisie. Soit 2 500 euros déclarés contre une prestation évaluée au double. Sans compter une série d’affiches collées en fin de campagne.
En effet, si la justice intègre ces sommes à son compte de campagne, cela entraînera un dépassement du plafond autorisé par la loi fixé à 30 940 euros pour Saint-Fons. Le tribunal administratif devrait rendre sa décision dans trois semaines. D'ici là, son avocat peut encore apporter un certain nombre de précisions pour échapper à cette sanction.