Le blog éco

Baisse de chiffre d'affaires pour Piscine Desjoyaux, Assytem veut se développer dans le nucléaire, Ideom se recentre dans les énergies renouvelables, Parasite développe des lunettes branchées qui cartonnent...

Un parasite qui contamine
les lunettes


Avec 30 000 paires vendues l’année dernière, la marque lyonnaise de lunettes Parasite cartonne chez les jeunes. Explications de son pdg.

La caractéristique de vos lunettes ?
Hugo Martin : On fabrique des lunettes un peu particulières, c’est-à-dire avec deux branches très courtes sur les côtés, qui sont plaquées sur les tempes mais qui ne vont pas jusqu’aux oreilles. En fait, alors que j’étais étudiant dans une école de design il y a huit ans, j’ai participé à un concours international organisé par les lunetiers du Jura. Et j’ai voulu créer des lunettes pour une amie, Liv Sansoze, la championne du monde d’escalade qui avait besoin d’une monture qui reste bien en place pendant ses escalades. D’où l’idée de ces deux branches.
Et ça a marché ?
Au début non. D’ailleurs, je n’ai pas gagné le concours ! Mais ça m’a donné envie de travailler dans la lunette. Du coup, j’ai décidé de créer mon entreprise, Parasite, en 2002.
Comment vous avez démarré ?
Avec les 10 000 euros, j’ai fait fabriquer un prototype  que j’ai exposé sur un stand pendant un salon professionnel à Paris. Et j’ai fait un vrai carton puisque j’ai enregistré 1 000 commandes en quatre jours dans le monde entier : Arabie saoudite, Qatar... Soit un chiffre d’affaires de 70 000 euros. Ce qui m’a permis d’embaucher des commerciaux, un responsable marketing... En deux ans d’existence seulement, Parasite réalisait 1 million de chiffre d’affaires pour 140 000 euros de résultat net.
Comment vous vous êtes développé ?
On s’est développés tellement vite au début que j’ai dû gérer des problèmes complètement nouveaux pour moi : la gestion du stock, les fournisseurs... Tout en dessinant de nouveaux modèles. Pendant deux ans, on a eu la tête sous l’eau, mais à force de travail, on a beaucoup appris.
Vos résultats aujourd’hui ?
On a réalisé un chiffre d’affaires de 2,3 millions d’euros l’année dernière, pour 185 000 euros de bénéfices avec 18 salariés. Et maintenant qu’on a résolu nos problèmes d’organisation, on peut se concentrer sur la création. Ce qui nous permet de sortir 40 modèles par an : des lunettes de vue, des lunettes de soleil... Et je viens de lancer des lunettes de ski. Aujourd’hui, on réalise une croissance de 25 à 30% par an.
Vos clients ?
Porter des lunettes à deux branches, ce n’est pas évident pour tout le monde. Donc nos clients sont surtout des jeunes citadins, branchés, cadres... Pour une gamme de prix qui va de 150 à 250 euros. On vend à 50% en France et le reste en Europe occidentale, au Japon, à Singapour, en Arabie saoudite...
Vos projets ?
Continuer à développer la marque Parasite avec des lunettes monobranches, des sacs à dos... Pour nous c’est très important parce que nos clients sont issus d’une génération qui est très influencée par les marques. Ce qui veut dire qu’on a un vrai potentiel commercial. Et puis on va continuer à se développer à l’export puisque je vais bientôt m’attaquer au marché américain.


Ideom, l’entreprise dirigée par Laurent Ulrich, poursuit sa reconversion dans les énergies renouvelables. Le groupe, qui était spécialisé autrefois dans les équipements domotiques pour les maisons, a réalisé plus de 60% de son chiffre d’affaires dans son nouveau créneau au premier semestre. Et depuis le début de l’année, le chiffre d’affaires a doublé par rapport à 2007, en passant de 11,6 à 22,2 millions d’euros. Mais, étant donné les investissements nécessaires au développement de sa nouvelle activité, Ideom a prévenu qu’elle allait perdre de l’argent sur le premier semestre, sans donner plus de précisions. L’année dernière, Ideom, qui est implantée à Saint Maurice de Beynost dans l’Ain, a réalisé 40 millions d’euros de chiffre d’affaires et 2 millions de résultat net avec 423 salariés.

Piscines Desjoyaux
a publié un chiffre d’affaires en baisse de 6% sur son exercice 2007/2008 à 92,9 millions d’euros. Le groupe, qui est dirigé par Jean-Louis Desjoyaux, a souffert de la baisse du pouvoir d’achat en France où ses ventes ont baissé de 10%. La hausse de son chiffre d’affaires à l’export, notamment au Moyen-Orient, en Amérique du Sud et en Asie, n’a pas suffi à compenser. L’entreprise dont le siège est installé à La Fouillouse dans la Loire, publiera ses résultats annuels le 4 décembre. Piscine Desjoyaux emploie 210 salariés.

Assystem, l’entreprise lyonnaise d’ingénierie et de conseil en innovation dirigée par Dominique Louis veut se développer dans le secteur énergétique. Le groupe veut en effet profiter du redémarrage de la filière nucléaire pour réaliser les trois quarts de son chiffre d’affaires dans l’énergie contre moins de 50% aujourd’hui. Pour l’instant, Assystem travaille surtout avec Airbus, un client qui représente 25% de sBaiss53 millions d’euros de chiffre d’affaires et 18 millions d’euros de résultat net avec 2 100 salariés.

L’agenda de la semaine

Le 9 octobre, Jacquet Métals publie ses résultats du 3e trimestre. Le lendemain, ce sera le tour de PSB Industries. Et le 14 octobre, Lafuma publiera son chiffre d’affaires du 4e trimestre.


La semaine boursière

Les hausses
Lafuma : le titre a repris 7,74% la semaine dernière à 22 euros mais reste en repli de 51,8% par rapport au 1er janvier
Fiducial Real Estate : l’action gagne 5,88% à 45 euros.
Casino : +5,28% pour le groupe stéphanois dont l’action atteint 5,28 euros.

Les baisses
Artprice : le titre abandonne 21,17% à 6,33 euros.
Jacquet Metals : l’entreprise a perdu 19,22% à 29,88 euros.
Cyberdeck : le cours de l’action recule de 16,67% à 15 centimes d’euro.

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