Violences sexuelles : "les récents événements ont permis à certaines femmes de sauter le pas pour parler"

Violences sexuelles : "les récents événements ont permis à certaines femmes de sauter le pas pour parler"
Photo d'illustration - LyonMag

Selon France Info, près de 360 plaintes supplémentaires pour violences sexuelles ont été enregistrées, en France, en zone gendarmerie et en zone police en octobre 2017, par rapport à l’année dernière. Une information confirmée par la gendarmerie d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Du côté de la brigade de Belleville, l’adjudante Julia Iannacci, l'une des référentes départemental dans le cadre des violences intra-familiales et des auditions des mineurs victimes, ne fait pas exactement le même constat. Cette dernière, qui traite la plupart des dossiers de viol de la brigade, affirme que "la tendance se stabilise, à un niveau encore élevé". Pour donner une estimation, elle indique avoir "continuellement, deux ou trois dossiers en cours". La prise de conscience qui semble être d'actualité, grâce à l’affaire Weinstein, l’adjudante "n’en est pas surprise". Pour elle, "les récents événements ont permis à certaines femmes de sauter le pas pour parler".

Pour cela, Julia Iannacci applique quatre règles fondamentales envers les présumées victimes qu’elle reçoit : "la sécurité, du respect, la bienveillance et l’écoute". Après le travail d’enquête, il y a l’après. "Aujourd’hui, nous avons compris qu’un accompagnement psychologique et social est nécessaire après le dépôt de plainte" affirme l’adjudante. Ainsi, à la brigade de Belleville, une intervenante est présente tous les vendredis dans les locaux pour prendre en charge les victimes. Un véritable mécanisme se met alors en place pour "ne pas laisser tomber" ces femmes… ou ces hommes.
 

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