L'avocat du père Preynat veut empêcher la sortie du film Grâce à Dieu en février

Le 20 février prochain, le film Grâce à Dieu de François Ozon doit sortir en salles.

L'avocat du père Preynat veut empêcher la sortie du film Grâce à Dieu en février
DR

Inspiré de l'affaire Preynat, suivant le parcours de trois de ses victimes jouées par Denis Ménochet, Melvil Poupaud et Swann Arlaud, jusqu'à la création de la Parole Libérée et la révélation aux médias des soupçons de pédophilie au sein de l'Eglise et du diocèse de Lyon, le long-métrage pourrait être menacé.

C'est Me Frédéric Doyez, célèbre avocat lyonnais, chargé de la défense de Bernard Preynat, qui milite pour une nouvelle date de sortie du film. Au Progrès ce vendredi, il explique vouloir attendre que le procès de son client ait eu lieu avant que Grâce à Dieu ne soit distribué en salles.

"Sortir une fiction pour relater des faits correspondant à un procès qui va se tenir à court-terme, et qui a été hyper-médiatisé au travers de la communication des victimes, c'est quelque chose qui peut porter atteinte à la présomption d'innocence", déclare Frédéric Doyez, qui souhaite rencontrer le réalisateur François Ozon et les producteurs du film.

Si ces derniers refusent de considérer sa position, ce qui paraît logique pour des raisons financières évidentes, l'avocat du père Preynat sera "sans doute amené à saisir en référé le tribunal".

X
25 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
La Plume Libre le 20/02/2019 à 10:52
a quand un film sur la selaine du gout a Saint Quentin Fallavier? a écrit le 14/12/2018 à 13h55

A quand un film sur la selaine du gout a Saint Quentin Fallavier? Ça ne risque pas! Mais là il n’y a pas eu de procès ... « Grâce a Dieu » et à la surveillance de l’administration pénitentiaire...le le Directeur s’est suicidé en prison! Taubira ( responsable des prisons) et Belkacem ont pu ainsi échapper à leur procès et à celui de l’Education Nationale...

On ne touche pas au mammouth sacré !

Quelques éléments qui vous permettront de prendre un peu de recul sur ce film qui "tombe à pic".

Incontestablement, il y’avait un vrai sujet de cinéma possible, autour de cette « affaire Preynat », avec tout le questionnement moral qui s’impose, tant du coté des victimes ("jusqu’où puis-je aller pour obtenir la condamnation d’un prédateur") que du côté de celle qui est mise au banc des accusés dans le film, l’Eglise catholique, qui voudrait pouvoir toujours espérer que le pire des monstres puisse avoir changé, quand le monde soutient : « pédophile un jour, pédophile toujours ».

Ce qui est malheureux, c’est que François Ozon lui-même, dans le dossier de presse, pressent qu’il y’a là un questionnement intéressant: « Est-ce dû (…) à la nature même de la religion catholique, qui est une religion du pardon ? Barbarin dit : « Il y aura toujours une porte ouverte aux pécheurs », tout en affirmant que Preynat doit être sanctionné. Ce discours du « en même temps » est ambigu. »
C’est bien regrettable qu’il ait préféré la caricature plutôt que d’aborder ce qu’il perçoit comme une ambiguïté. On assiste alors au règlement de compte d’un cinéaste avec l’Eglise et avec la Foi. Le summum étant atteint avec ce grossier plaidoyer final pour la débaptisation.

Pourtant, François Ozon ne cesse de s’en défendre : «L’idée n’était pas de faire un film à charge contre l’Eglise».
L’expression est répétée telle un mantra pas moins de 5 fois dans le dossier de presse et chaque comédien est prié de la répéter en chœur. Cette insistance plus que suspecte est en réalité un aveu. Quelle que soit l’issue du procès en cours, l’Eglise aura perdu médiatiquement. Il aurait été plus juste d’attendre que la justice se soit prononcée avant que de livrer cette œuvre sur grand écran.

En quoi consiste la manipulation de François Ozon ?

Il nous fait croire qu’il a fait quasi œuvre documentaire, affirmant avoir repris textuellement les contenus des messages échangées (« Je tenais absolument à les utiliser, même si toutes ces voix off faisaient peur aux financiers »).
L’insistance sur les lectures de ces courriers en voix-off est indigeste, mais c’est une bonne manière d’endormir le spectateur en lui faisant croire que tout ce qu’il voit est vrai. Tous les noms, côté Église, sont d’ailleurs les vrais : le père Preynat, le cardinal Barbarin et Régine Maire. A l’inverse, tous ceux de la Parole Libérée ont été changés, alors que c’est la seule matière sérieuse à laquelle le réalisateur ait, de son propre aveu, eu réellement accès. Si Ozon avait pris la peine de rencontrer la partie adverse, il aurait découvert d’autres mails, révélés en janvier lors du procès : celui d’Alexandre, par exemple, remerciant le cardinal d’avoir été « le supporter de sa démarche, y compris au plan judiciaire ».

Dès le début du film, François Ozon fait comprendre au spectateur qui est le méchant hypocrite dont il faut se méfier. C’est tout l’art du jeu (ou plutôt l’absence de jeu) du comédien qui interprète Barbarin. Il déclame ses textes comme quelqu’un qui réciterait un discours extérieur à lui, avec le charisme et la chaleur d’une huître.
D’ailleurs, pour ceux qui n’auraient vraiment pas compris le message, quand le personnage apparaît, une petite musique inquiétante s’insinue comme pour nous confirmer que le « méchant » entre en scène. On ne saura rien du cas de conscience, des questionnements ou de la sincérité du Cardinal dans cette affaire. De bout en bout dans le film, il manipule et endort son monde avec une froideur calculée.

Le vrai mérite du film consiste en revanche dans la description précise de ce qu’ont vécu les victimes jusqu’en 1991, du silence des familles et des répercussions dramatiques pour chacun.
De ce point de vue, c’est un film nécessaire pour ouvrir les yeux et ne jamais s’habituer à l’horreur indicible. De courage, la plupart de ces hommes incontestablement n’en ont pas manqué.

Mais au final, on reste vraiment déçu. Déçu que des comédiens aussi talentueux se soient compromis dans cette arme de destruction naïve.
En particulier Melvil Poupaud, dont la foi semble sincère (« Je pense que Jésus est mon sauveur ») et qui d’ailleurs remarque finement que les valeurs de l’Evangile sont inversées jusqu’au bout, à travers cette affirmation que le réalisateur met dans la bouche de la femme d’Alexandre :‘’Si tu lui pardonnes, il fait de toi sa victime à vie’’.
Melvil Poupaud explique dans le dossier de presse : « Pour moi, si on a la foi, on ne peut pas dire une chose pareille. Une vraie croyante dirait plutôt : « prions pour que tu trouves la force de pardonner. » Car ce n’est pas nous qui accordons le pardon à l’autre (…), c’est une grâce de Dieu qui nous dépasse et nous rend capable de pardonner même l’impardonnable. Ce qui n’empêche pas (…) une action en justice. Le pardon et la justice sont deux choses différentes. »
Quel dommage que François Ozon n’ait pas écouté son comédien, qui résume en quelques phrases ce qui aurait pu être le début d’un grand film.

Signaler Répondre

avatar
Stop ou encore le 17/12/2018 à 13:03

Merci et bravo à cet avocat de faire sans le vouloir la promotion de ce film prometteur.

On attend avec beaucoup d'impatience son référé qui va fera date dans l'histoire de la censure.

Signaler Répondre

avatar
etaprès? le 16/12/2018 à 11:00

Toujours l'occasion de faire un p'tit billet !
L'engagement, par contre, il faut la faire à d'autres...

Signaler Répondre

avatar
Réponse le 16/12/2018 à 10:53
Question? a écrit le 15/12/2018 à 22h04

Vous avez vraiment le sentiment que les actes terroristes islamiques sont tenus sous silence et occultés par les les pédophiles ecclésiastique?

En revanche vous n'avez aucun mal à croire qu'un soit disant être surnaturel a fabriqué le monde, la terre les étoiles, les mers, les arbres, les saisons, les hommes en moins d'une semaine...

'Vous avez vraiment le sentiment que les actes terroristes islamiques sont tenus sous silence et occultés par les les pédophiles ecclésiastique'

Oui. Et je ne suis pas croyant.
Ceux qui ne pensent pas comme vous ne sont pas nécessairement catholiques.

Signaler Répondre

avatar
Question? le 15/12/2018 à 22:04
nous non plus a écrit le 15/12/2018 à 14h55

En quoi les les multiples affaires pédophiles de l'église catholique devraient occulter les exactions islamistes ? Très bonne question. S'agissant d'exactions, on parle quand même de gens égorgés comme des moutons, abattus comme du bétail ou encore d'enfants écrasés sous un 19T... Mais là, bon nombre de réalisateurs auront tôt fait de se souvenir de personnes comme Théo Van Gogh ou Salman Rushdie.

Vous avez vraiment le sentiment que les actes terroristes islamiques sont tenus sous silence et occultés par les les pédophiles ecclésiastique?

En revanche vous n'avez aucun mal à croire qu'un soit disant être surnaturel a fabriqué le monde, la terre les étoiles, les mers, les arbres, les saisons, les hommes en moins d'une semaine...

Signaler Répondre

avatar
nous non plus le 15/12/2018 à 14:55
Je comprend pas a écrit le 15/12/2018 à 09h53

En quoi les exactions islamistes devraient occulter les multiples affaires pédophiles de l'église catholique?

En quoi les les multiples affaires pédophiles de l'église catholique devraient occulter les exactions islamistes ? Très bonne question. S'agissant d'exactions, on parle quand même de gens égorgés comme des moutons, abattus comme du bétail ou encore d'enfants écrasés sous un 19T... Mais là, bon nombre de réalisateurs auront tôt fait de se souvenir de personnes comme Théo Van Gogh ou Salman Rushdie.

Signaler Répondre

avatar
Dommage le 15/12/2018 à 12:52

J'adore ces avocats si prompt à défendre la veuve et l'orphelin......

attendez on me dit dans l'oreillette qu'il défend leur bourreau....

Encore un qui justifie qu'un avocat comme un spermatozoïde a une chance sur un million de devenir un être humain

Signaler Répondre

avatar
Je comprend pas le 15/12/2018 à 09:53
résistantde46 a écrit le 14/12/2018 à 17h32

Le prochain film de gauche subventionné et subversif sera peut-être sur les violences musulmanes et leurs boucheries de masse ? Ni Dieu, ni maître pendant mes RTT !

En quoi les exactions islamistes devraient occulter les multiples affaires pédophiles de l'église catholique?

Signaler Répondre

avatar
catholiban le 15/12/2018 à 09:18
lol a écrit le 15/12/2018 à 05h56

Très intéressant Il y en a qui on pas la conscience tranquille... c’est certain Concernant monsieur Ozon... je crois qu’il a le droit de vivre comme il l’entend. Très sympa les commentaires dénoncent... rien de mal!! C’est pathétique J’irai voir ce film!!

C'est pas certain qu'ils aient une conscience, seul compte pour eux la gloire de leur dieu.

Signaler Répondre

avatar
lol le 15/12/2018 à 05:56

Très intéressant Il y en a qui on pas la conscience tranquille... c’est certain Concernant monsieur Ozon... je crois qu’il a le droit de vivre comme il l’entend. Très sympa les commentaires dénoncent... rien de mal!! C’est pathétique J’irai voir ce film!!

Signaler Répondre

avatar
Délaveur de cervelles le 14/12/2018 à 20:43
le lynchage continue! a écrit le 14/12/2018 à 14h04

Ces lâches n'ont rien à faire du procès du Père Preynat c'est encore contre Mgr Barbarin que ce film est dirigé!

Le titre et l'affiche en sont la preuve.

Les lyncheurs continuent à s'acharner... ils veulent la peau du Cardinal, mais ils savent qu'ils ne l'auront pas...sauf si à cause d'eux, un "sséquilibré" se prenait à vouloir faire "justice"...ces gens sont de la graine d'assassins par procuration!

Il faut qu'il fasse vite car le procès de Mgr BARBARIN est en janvier et il faut le salir au maximum pour que le non lieu ou la relaxe passe innaperçue...

Petites frappes qui se servent de ces faits pour mieux persécuter...

Bizarre on trouve plus de gens qui veulent faire appel aux forces de l'amour et du pardon quand il s'agit de criminels islamistes comme celui de Strasbourg, de Nice, de St Etienne du Rouvray, de Paris, de Marseille, etc...

Imbécile, je vous range tous les deux dans le même panier -- terroristes religieux et terroristes sexuels ! Admirez la symétrie !

Signaler Répondre

avatar
vivi le 14/12/2018 à 18:16

Merci à Lyonmag de nous reproposer la bande annonce de ce film qui semble touchant et profondément humain.

Même si, et tant mieux d'ailleurs, cela dérange certains obscurantistes du moyen âge.

Signaler Répondre

avatar
Alfred le 14/12/2018 à 17:34

"empêcher la sortie d'un film sur le père Preynat" mais c'est à minima de la censure.

Cet avocat reçoit il ces ordres directement du Vatican, comme Barbarin à qui il avait été signifié par écrit de tout faire pour éviter le scandale?

D'ailleurs comment un prêtre avec son salaire de prêtre (et oui il est toujours payé par l'église malgrès qu'il ait reconnus ses viols sur mineurs) peut il s'offrir un des ténors pénalistes du barreau de Lyon?

Et pourquoi donc cette omerta systématique, après la non dénonciation de crimes, les déplacements de prêtres pédophiles, le refus du Vatican de se présenter devant la justice Française malgrès des écrits répréhensibles il faudrait interdire à un cinéaste de parler de l'affaire?

Signaler Répondre

avatar
résistantde46 le 14/12/2018 à 17:32

Le prochain film de gauche subventionné et subversif sera peut-être sur les violences musulmanes et leurs boucheries de masse ? Ni Dieu, ni maître pendant mes RTT !

Signaler Répondre

avatar
Allez savoir pourquoi le 14/12/2018 à 16:37
Il fallait bien un "tordu" pour faire un film sur un autre "tordu" a écrit le 14/12/2018 à 14h52

Il fallait bien un "tordu" pour faire un film sur un autre "tordu" .... mais qui passe pour un enfant de choeur par rapport au Directeur de l'Ecole de VILLEFONTAINE qui lui en une seul fois à agressé sexuellement 61 jeunes enfants.."En outre, l’homme avait bien filmé ses agressions pédophiles. «Les enfants avaient parlé d'appareils photos, de caméras. On a retrouvé les supports informatiques. Cela a été un peu difficile pour les parents que je défends de voir leurs enfants sur des photos extraites de vidéos», a décrit Me Patrice Reviron, avocat de plusieurs parties civiles." D’après les investigations, l’enseignant « a consulté des sites pédopornographiques depuis le début des années 2000 ». "En juin 2008, Romain F. avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu (Isère) à six mois de prison avec sursis avec obligation de soins pendant deux ans pour avoir téléchargé des images pédopornographiques.

Mais cette condamnation n’avait pas été assortie d’une interdiction d’entrer en contact avec des enfants, ni signalée à son administration de tutelle, alors même qu’elle figurait à son casier judiciaire."

Etonnat que cette affaire ultra glauque n'est pas intéressé OZON...

C'est pas faux à la différence que l'instituteur en question à fini en prison alors que Preynat est toujours libre.

Signaler Répondre

avatar
catholiban le 14/12/2018 à 16:35
Qui est françois OZON? a écrit le 14/12/2018 à 14h27

Source Wikipedia : Fils d'un biologiste et d'une prof de français, François Ozon, aîné turbulent d'une famille de quatre enfants, reçoit une éducation catholique. François Ozon est ouvertement homosexuel. La sexualité, l'ambiguïté, l'ambivalence et la subversion des normes sociales ou familiales sont certains de ses thèmes privilégiés. https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Ozon

Source Allociné : "Il est le maître de la transgression, s'amusant au gré de ses films à bouleverser le spectateur et ses conventions. De "Regarde la mer" à "Une Nouvelle Amie", focus sur l'art de susciter le malaise, façon Ozon... Commentaires intéressants sur le site...

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18637866.html

Source Le JDD :
"La tolérance a-t-elle des limites?
Je n'ai pas la réponse. Ici, j'offre des possibles. La société a légiféré sur le mariage gay, il faut maintenant encadrer la PMA et la GPA plutôt que de "marchandiser" le corps des femmes. Il y a une grande frilosité du gouvernement à agir, à affirmer des opinions précises, parce qu'eux-mêmes n'ont l'air convaincus de rien."

https://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/Francois-Ozon-Romain-Duris-est-l-acteur-le-plus-feminin-du-cinema-698040

Source "Les enfants de la psychanalyse :

"L'Amant double" comme le suggère le très beau titre aux résonances lacaniennes, voudrait nous entraîner vers un classique et néanmoins très incestueux triangle amoureux, mais s'y fier est un piège car ce serait oublier qu'il y a toujours un en deçà, une face plus originaire, d'où Ozon fait naître un autre jeu de miroirs qui émerge des profondeurs de l'inconscient.

Quelques figures se mettent à exister dans le film, distillées avec une élégance tranquille. Parallèlement à cette expérience de la sexualité mi sage/fleur bleue, mi torride/ sado-maso - mi ange, mi démon - Chloé travaille comme gardienne de musée dans un haut lieu de l'art contemporain : le Palais de Tokyo.

Elle en arpente les couloirs pour se retrouver assise entre deux photos organiques, radiographies des intérieurs de corps, ou glissant sous une œuvre araignée qui pourrait être une petite sœur de celles de Louise Bourgeois, ou encore appuyée contre des sculptures de Venus callipyges, mi maternités , mi pietà, corps faits d'excroissances, plaies et béances exhibées, déhiscences...

Bienvenue dans le monde de l'art contemporain qui s'interroge répétitivement sur l'origine du monde, l'originaire ou le primaire et où ces représentations matricielles spectaculaires s'exhibent, traces d'un maternel archaïque, glauque, opaque, indifférencié, lieu de toutes les angoisses primitives : être dévoré, être englouti, étouffé, phagocyté, mais aussi lieu de rencontre avec l'objet primaire.

Chloé habite ce lieu, reflet de son monde interne avec une pointe d'indifférence. Prise entre deux registres, l'un qui semble l'occuper sur un mode névrotique où l'on est confronté à son tiraillement entre le désir sage et le désir transgressif source de jouissance, l'autre plus complexe, plus archaïque et qui l'anime sur un versant primaire avec la destructivité qui l'accompagne, et où elle se débat pour s'extirper de son monde interne peuplé par des fantasmes archaïques qui rejoignent la figuration matricielle.

Comme toujours avec Ozon, surgit un parfum de souffre. C'est brillant, élégant mais aussi cru, scabreux, masochiste, parfois pervers et pour cela il est taxé de misogynie.

Ozon joue avec ce malentendu dans son cinéma, comme si toute représentation de l'ambivalence des femmes était insupportable alors qu'il s'approche cliniquement très près de son personnage tout en souffrance et en errance intérieure.

C'est peut être le contraire de la misogynie que d'aller enquêter sur le mystère du féminin. Il nous fait naviguer dans cet inconscient dont les racines que sont l'infantile ou le corps vont produire des solutions psychiques tour à tour névrotiques ou délirantes.

Et son programme est annoncé dès le début, par un œil qui regarde l'intérieur d'un sexe féminin, plaçant ainsi d'emblée à la manière de Buñuel, le film sous le sceau de la pulsion scopique, du regard, de la curiosité et de la sexualité, du désir et du plaisir féminin, et de la conflictualité humaine qui en passe aussi par la folie.

Indices, intrigues, énigmes, le cinéma d'Ozon serait presque un cinéma de laboratoire tant il cherche et fouille avec un plaisir non dissimulé ce qui existe de l'autre côté du miroir, derrière les illusions, en arrière plan de la réalité, au delà des apparences... Devant son cinéma, il faut accepter de franchir la barrière traumatique de la réalité crue qu'il nous expose en premier avec un je ne sais quoi de facile ou d'artificiel, alors qu'ailleurs, sur l'autre scène, de l'autre côté du miroir, se cachent les failles, les souffrances, l'ambiguïté et l'ambivalence, l'inversion des rôles et l'émergence de la bisexualité, en somme toute ce qui fait le matériau de la complexité humaine, car même les âmes sont doubles..."

http://lesenfantsdelapsychanalyse.com/du-cote-des-arts/cinema-theatre/194-ames-soeurs-a-propos-de-l-amant-double-de-francois-ozon

"... François Ozon est ouvertement homosexuel..."

ça vous dérange? vous préférez sans doute les curés officiellement chastes mais honteusement homosexuels?

Signaler Répondre

avatar
NEXT le 14/12/2018 à 16:32
le lynchage continue! a écrit le 14/12/2018 à 14h04

Ces lâches n'ont rien à faire du procès du Père Preynat c'est encore contre Mgr Barbarin que ce film est dirigé!

Le titre et l'affiche en sont la preuve.

Les lyncheurs continuent à s'acharner... ils veulent la peau du Cardinal, mais ils savent qu'ils ne l'auront pas...sauf si à cause d'eux, un "sséquilibré" se prenait à vouloir faire "justice"...ces gens sont de la graine d'assassins par procuration!

Il faut qu'il fasse vite car le procès de Mgr BARBARIN est en janvier et il faut le salir au maximum pour que le non lieu ou la relaxe passe innaperçue...

Petites frappes qui se servent de ces faits pour mieux persécuter...

Bizarre on trouve plus de gens qui veulent faire appel aux forces de l'amour et du pardon quand il s'agit de criminels islamistes comme celui de Strasbourg, de Nice, de St Etienne du Rouvray, de Paris, de Marseille, etc...

" Ces lâches n'ont rien à faire du procès du Père Preynat c'est encore contre Mgr Barbarin que ce film est dirigé! "

En même temps les faits sont là, barbidul à tout fait pour cela finisse comme ça.

- Déplacements récurrents d'un prêtre violeur d'enfants
- Non dénonciation à la justice de crimes pédophiles
- Refus d'écouter et d'apporter des solutions dans sa mesure, aux victimes
- Satisfaction publique de la prescription des faits.

Signaler Répondre

avatar
C'est bien ça le sujet le 14/12/2018 à 16:25
Qui est françois OZON? a écrit le 14/12/2018 à 14h27

Source Wikipedia : Fils d'un biologiste et d'une prof de français, François Ozon, aîné turbulent d'une famille de quatre enfants, reçoit une éducation catholique. François Ozon est ouvertement homosexuel. La sexualité, l'ambiguïté, l'ambivalence et la subversion des normes sociales ou familiales sont certains de ses thèmes privilégiés. https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Ozon

Source Allociné : "Il est le maître de la transgression, s'amusant au gré de ses films à bouleverser le spectateur et ses conventions. De "Regarde la mer" à "Une Nouvelle Amie", focus sur l'art de susciter le malaise, façon Ozon... Commentaires intéressants sur le site...

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18637866.html

Source Le JDD :
"La tolérance a-t-elle des limites?
Je n'ai pas la réponse. Ici, j'offre des possibles. La société a légiféré sur le mariage gay, il faut maintenant encadrer la PMA et la GPA plutôt que de "marchandiser" le corps des femmes. Il y a une grande frilosité du gouvernement à agir, à affirmer des opinions précises, parce qu'eux-mêmes n'ont l'air convaincus de rien."

https://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/Francois-Ozon-Romain-Duris-est-l-acteur-le-plus-feminin-du-cinema-698040

Source "Les enfants de la psychanalyse :

"L'Amant double" comme le suggère le très beau titre aux résonances lacaniennes, voudrait nous entraîner vers un classique et néanmoins très incestueux triangle amoureux, mais s'y fier est un piège car ce serait oublier qu'il y a toujours un en deçà, une face plus originaire, d'où Ozon fait naître un autre jeu de miroirs qui émerge des profondeurs de l'inconscient.

Quelques figures se mettent à exister dans le film, distillées avec une élégance tranquille. Parallèlement à cette expérience de la sexualité mi sage/fleur bleue, mi torride/ sado-maso - mi ange, mi démon - Chloé travaille comme gardienne de musée dans un haut lieu de l'art contemporain : le Palais de Tokyo.

Elle en arpente les couloirs pour se retrouver assise entre deux photos organiques, radiographies des intérieurs de corps, ou glissant sous une œuvre araignée qui pourrait être une petite sœur de celles de Louise Bourgeois, ou encore appuyée contre des sculptures de Venus callipyges, mi maternités , mi pietà, corps faits d'excroissances, plaies et béances exhibées, déhiscences...

Bienvenue dans le monde de l'art contemporain qui s'interroge répétitivement sur l'origine du monde, l'originaire ou le primaire et où ces représentations matricielles spectaculaires s'exhibent, traces d'un maternel archaïque, glauque, opaque, indifférencié, lieu de toutes les angoisses primitives : être dévoré, être englouti, étouffé, phagocyté, mais aussi lieu de rencontre avec l'objet primaire.

Chloé habite ce lieu, reflet de son monde interne avec une pointe d'indifférence. Prise entre deux registres, l'un qui semble l'occuper sur un mode névrotique où l'on est confronté à son tiraillement entre le désir sage et le désir transgressif source de jouissance, l'autre plus complexe, plus archaïque et qui l'anime sur un versant primaire avec la destructivité qui l'accompagne, et où elle se débat pour s'extirper de son monde interne peuplé par des fantasmes archaïques qui rejoignent la figuration matricielle.

Comme toujours avec Ozon, surgit un parfum de souffre. C'est brillant, élégant mais aussi cru, scabreux, masochiste, parfois pervers et pour cela il est taxé de misogynie.

Ozon joue avec ce malentendu dans son cinéma, comme si toute représentation de l'ambivalence des femmes était insupportable alors qu'il s'approche cliniquement très près de son personnage tout en souffrance et en errance intérieure.

C'est peut être le contraire de la misogynie que d'aller enquêter sur le mystère du féminin. Il nous fait naviguer dans cet inconscient dont les racines que sont l'infantile ou le corps vont produire des solutions psychiques tour à tour névrotiques ou délirantes.

Et son programme est annoncé dès le début, par un œil qui regarde l'intérieur d'un sexe féminin, plaçant ainsi d'emblée à la manière de Buñuel, le film sous le sceau de la pulsion scopique, du regard, de la curiosité et de la sexualité, du désir et du plaisir féminin, et de la conflictualité humaine qui en passe aussi par la folie.

Indices, intrigues, énigmes, le cinéma d'Ozon serait presque un cinéma de laboratoire tant il cherche et fouille avec un plaisir non dissimulé ce qui existe de l'autre côté du miroir, derrière les illusions, en arrière plan de la réalité, au delà des apparences... Devant son cinéma, il faut accepter de franchir la barrière traumatique de la réalité crue qu'il nous expose en premier avec un je ne sais quoi de facile ou d'artificiel, alors qu'ailleurs, sur l'autre scène, de l'autre côté du miroir, se cachent les failles, les souffrances, l'ambiguïté et l'ambivalence, l'inversion des rôles et l'émergence de la bisexualité, en somme toute ce qui fait le matériau de la complexité humaine, car même les âmes sont doubles..."

http://lesenfantsdelapsychanalyse.com/du-cote-des-arts/cinema-theatre/194-ames-soeurs-a-propos-de-l-amant-double-de-francois-ozon

plutôt que de nous faire l'histoire du réalisateur, vous devriez nous faire l'histoire du pére Preynat, de ses victimes, de ses complices si haut placé....

Signaler Répondre

avatar
Il fallait bien un "tordu" pour faire un film sur un autre "tordu" le 14/12/2018 à 14:52
Qui est françois OZON? a écrit le 14/12/2018 à 14h27

Source Wikipedia : Fils d'un biologiste et d'une prof de français, François Ozon, aîné turbulent d'une famille de quatre enfants, reçoit une éducation catholique. François Ozon est ouvertement homosexuel. La sexualité, l'ambiguïté, l'ambivalence et la subversion des normes sociales ou familiales sont certains de ses thèmes privilégiés. https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Ozon

Source Allociné : "Il est le maître de la transgression, s'amusant au gré de ses films à bouleverser le spectateur et ses conventions. De "Regarde la mer" à "Une Nouvelle Amie", focus sur l'art de susciter le malaise, façon Ozon... Commentaires intéressants sur le site...

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18637866.html

Source Le JDD :
"La tolérance a-t-elle des limites?
Je n'ai pas la réponse. Ici, j'offre des possibles. La société a légiféré sur le mariage gay, il faut maintenant encadrer la PMA et la GPA plutôt que de "marchandiser" le corps des femmes. Il y a une grande frilosité du gouvernement à agir, à affirmer des opinions précises, parce qu'eux-mêmes n'ont l'air convaincus de rien."

https://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/Francois-Ozon-Romain-Duris-est-l-acteur-le-plus-feminin-du-cinema-698040

Source "Les enfants de la psychanalyse :

"L'Amant double" comme le suggère le très beau titre aux résonances lacaniennes, voudrait nous entraîner vers un classique et néanmoins très incestueux triangle amoureux, mais s'y fier est un piège car ce serait oublier qu'il y a toujours un en deçà, une face plus originaire, d'où Ozon fait naître un autre jeu de miroirs qui émerge des profondeurs de l'inconscient.

Quelques figures se mettent à exister dans le film, distillées avec une élégance tranquille. Parallèlement à cette expérience de la sexualité mi sage/fleur bleue, mi torride/ sado-maso - mi ange, mi démon - Chloé travaille comme gardienne de musée dans un haut lieu de l'art contemporain : le Palais de Tokyo.

Elle en arpente les couloirs pour se retrouver assise entre deux photos organiques, radiographies des intérieurs de corps, ou glissant sous une œuvre araignée qui pourrait être une petite sœur de celles de Louise Bourgeois, ou encore appuyée contre des sculptures de Venus callipyges, mi maternités , mi pietà, corps faits d'excroissances, plaies et béances exhibées, déhiscences...

Bienvenue dans le monde de l'art contemporain qui s'interroge répétitivement sur l'origine du monde, l'originaire ou le primaire et où ces représentations matricielles spectaculaires s'exhibent, traces d'un maternel archaïque, glauque, opaque, indifférencié, lieu de toutes les angoisses primitives : être dévoré, être englouti, étouffé, phagocyté, mais aussi lieu de rencontre avec l'objet primaire.

Chloé habite ce lieu, reflet de son monde interne avec une pointe d'indifférence. Prise entre deux registres, l'un qui semble l'occuper sur un mode névrotique où l'on est confronté à son tiraillement entre le désir sage et le désir transgressif source de jouissance, l'autre plus complexe, plus archaïque et qui l'anime sur un versant primaire avec la destructivité qui l'accompagne, et où elle se débat pour s'extirper de son monde interne peuplé par des fantasmes archaïques qui rejoignent la figuration matricielle.

Comme toujours avec Ozon, surgit un parfum de souffre. C'est brillant, élégant mais aussi cru, scabreux, masochiste, parfois pervers et pour cela il est taxé de misogynie.

Ozon joue avec ce malentendu dans son cinéma, comme si toute représentation de l'ambivalence des femmes était insupportable alors qu'il s'approche cliniquement très près de son personnage tout en souffrance et en errance intérieure.

C'est peut être le contraire de la misogynie que d'aller enquêter sur le mystère du féminin. Il nous fait naviguer dans cet inconscient dont les racines que sont l'infantile ou le corps vont produire des solutions psychiques tour à tour névrotiques ou délirantes.

Et son programme est annoncé dès le début, par un œil qui regarde l'intérieur d'un sexe féminin, plaçant ainsi d'emblée à la manière de Buñuel, le film sous le sceau de la pulsion scopique, du regard, de la curiosité et de la sexualité, du désir et du plaisir féminin, et de la conflictualité humaine qui en passe aussi par la folie.

Indices, intrigues, énigmes, le cinéma d'Ozon serait presque un cinéma de laboratoire tant il cherche et fouille avec un plaisir non dissimulé ce qui existe de l'autre côté du miroir, derrière les illusions, en arrière plan de la réalité, au delà des apparences... Devant son cinéma, il faut accepter de franchir la barrière traumatique de la réalité crue qu'il nous expose en premier avec un je ne sais quoi de facile ou d'artificiel, alors qu'ailleurs, sur l'autre scène, de l'autre côté du miroir, se cachent les failles, les souffrances, l'ambiguïté et l'ambivalence, l'inversion des rôles et l'émergence de la bisexualité, en somme toute ce qui fait le matériau de la complexité humaine, car même les âmes sont doubles..."

http://lesenfantsdelapsychanalyse.com/du-cote-des-arts/cinema-theatre/194-ames-soeurs-a-propos-de-l-amant-double-de-francois-ozon

Il fallait bien un "tordu" pour faire un film sur un autre "tordu" .... mais qui passe pour un enfant de choeur par rapport au Directeur de l'Ecole de VILLEFONTAINE qui lui en une seul fois à agressé sexuellement 61 jeunes enfants.."En outre, l’homme avait bien filmé ses agressions pédophiles. «Les enfants avaient parlé d'appareils photos, de caméras. On a retrouvé les supports informatiques. Cela a été un peu difficile pour les parents que je défends de voir leurs enfants sur des photos extraites de vidéos», a décrit Me Patrice Reviron, avocat de plusieurs parties civiles." D’après les investigations, l’enseignant « a consulté des sites pédopornographiques depuis le début des années 2000 ». "En juin 2008, Romain F. avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu (Isère) à six mois de prison avec sursis avec obligation de soins pendant deux ans pour avoir téléchargé des images pédopornographiques.

Mais cette condamnation n’avait pas été assortie d’une interdiction d’entrer en contact avec des enfants, ni signalée à son administration de tutelle, alors même qu’elle figurait à son casier judiciaire."

Etonnat que cette affaire ultra glauque n'est pas intéressé OZON...

Signaler Répondre

avatar
"Grâce à Dieu il s'est pendu" le 14/12/2018 à 14:47
61 gosses d'un coup à cause de l'Education Nationale! Et toujours pas de film? a écrit le 14/12/2018 à 14h31

Romain F., l’ex-directeur de l’école de Villefontaine, dans l’Isère, mis en examen et écroué pour des viols sur 61 enfants au cours de ses différentes affectations en Isère et dans le Rhône, s’est pendu dans sa cellule de la maison d’arrêt de Lyon-Corbas, annoncent Le Progrès et Le Dauphiné, mardi 5 avril.

"D’après les investigations, l’enseignant « a consulté des sites pédopornographiques depuis le début des années 2000 ». En juin 2008, Romain F. avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu (Isère) à six mois de prison avec sursis avec obligation de soins pendant deux ans pour avoir téléchargé des images pédopornographiques.

Mais cette condamnation n’avait pas été assortie d’une interdiction d’entrer en contact avec des enfants, ni signalée à son administration de tutelle, alors même qu’elle figurait à son casier judiciaire. Les ministères de l’éducation et de la justice ont pris depuis des mesures destinées à améliorer la communication de telles informations entre leurs services."

https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/04/05/le-directeur-d-ecole-de-villefontaine-soupconne-de-pedophilie-s-est-suicide_4895812_1653578.html

TAUBIRA, BELKACEM, HAMON, PEILLON dorment tranquilles ...ni pétition, ni film contre eux...

Qui nous peut nous prouver que TAUBIRA et BELKACEM ne se sont pas dit "Grâce à Dieu il s'est pendu"... pas de procès, pas de responsables!

Car c'est bien sous leur règne que ce Directeur d'Ecole Primaire, en juin 2008, que Romain F. avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu (Isère) à six mois de prison avec sursis avec obligation de soins pendant deux ans pour avoir téléchargé des images pédopornographiques... sans que cela est la moindre conséquence pour la Justice de TAUBIRA et l'Education Nationale de BELKACEM!

Signaler Répondre

avatar
61 gosses d'un coup à cause de l'Education Nationale! Et toujours pas de film? le 14/12/2018 à 14:31
a quand un film sur la selaine du gout a Saint Quentin Fallavier? a écrit le 14/12/2018 à 13h55

A quand un film sur la selaine du gout a Saint Quentin Fallavier? Ça ne risque pas! Mais là il n’y a pas eu de procès ... « Grâce a Dieu » et à la surveillance de l’administration pénitentiaire...le le Directeur s’est suicidé en prison! Taubira ( responsable des prisons) et Belkacem ont pu ainsi échapper à leur procès et à celui de l’Education Nationale...

Romain F., l’ex-directeur de l’école de Villefontaine, dans l’Isère, mis en examen et écroué pour des viols sur 61 enfants au cours de ses différentes affectations en Isère et dans le Rhône, s’est pendu dans sa cellule de la maison d’arrêt de Lyon-Corbas, annoncent Le Progrès et Le Dauphiné, mardi 5 avril.

"D’après les investigations, l’enseignant « a consulté des sites pédopornographiques depuis le début des années 2000 ». En juin 2008, Romain F. avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu (Isère) à six mois de prison avec sursis avec obligation de soins pendant deux ans pour avoir téléchargé des images pédopornographiques.

Mais cette condamnation n’avait pas été assortie d’une interdiction d’entrer en contact avec des enfants, ni signalée à son administration de tutelle, alors même qu’elle figurait à son casier judiciaire. Les ministères de l’éducation et de la justice ont pris depuis des mesures destinées à améliorer la communication de telles informations entre leurs services."

https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/04/05/le-directeur-d-ecole-de-villefontaine-soupconne-de-pedophilie-s-est-suicide_4895812_1653578.html

TAUBIRA, BELKACEM, HAMON, PEILLON dorment tranquilles ...ni pétition, ni film contre eux...

Signaler Répondre

avatar
Qui est françois OZON? le 14/12/2018 à 14:27

Source Wikipedia : Fils d'un biologiste et d'une prof de français, François Ozon, aîné turbulent d'une famille de quatre enfants, reçoit une éducation catholique. François Ozon est ouvertement homosexuel. La sexualité, l'ambiguïté, l'ambivalence et la subversion des normes sociales ou familiales sont certains de ses thèmes privilégiés. https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Ozon

Source Allociné : "Il est le maître de la transgression, s'amusant au gré de ses films à bouleverser le spectateur et ses conventions. De "Regarde la mer" à "Une Nouvelle Amie", focus sur l'art de susciter le malaise, façon Ozon... Commentaires intéressants sur le site...

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18637866.html

Source Le JDD :
"La tolérance a-t-elle des limites?
Je n'ai pas la réponse. Ici, j'offre des possibles. La société a légiféré sur le mariage gay, il faut maintenant encadrer la PMA et la GPA plutôt que de "marchandiser" le corps des femmes. Il y a une grande frilosité du gouvernement à agir, à affirmer des opinions précises, parce qu'eux-mêmes n'ont l'air convaincus de rien."

https://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/Francois-Ozon-Romain-Duris-est-l-acteur-le-plus-feminin-du-cinema-698040

Source "Les enfants de la psychanalyse :

"L'Amant double" comme le suggère le très beau titre aux résonances lacaniennes, voudrait nous entraîner vers un classique et néanmoins très incestueux triangle amoureux, mais s'y fier est un piège car ce serait oublier qu'il y a toujours un en deçà, une face plus originaire, d'où Ozon fait naître un autre jeu de miroirs qui émerge des profondeurs de l'inconscient.

Quelques figures se mettent à exister dans le film, distillées avec une élégance tranquille. Parallèlement à cette expérience de la sexualité mi sage/fleur bleue, mi torride/ sado-maso - mi ange, mi démon - Chloé travaille comme gardienne de musée dans un haut lieu de l'art contemporain : le Palais de Tokyo.

Elle en arpente les couloirs pour se retrouver assise entre deux photos organiques, radiographies des intérieurs de corps, ou glissant sous une œuvre araignée qui pourrait être une petite sœur de celles de Louise Bourgeois, ou encore appuyée contre des sculptures de Venus callipyges, mi maternités , mi pietà, corps faits d'excroissances, plaies et béances exhibées, déhiscences...

Bienvenue dans le monde de l'art contemporain qui s'interroge répétitivement sur l'origine du monde, l'originaire ou le primaire et où ces représentations matricielles spectaculaires s'exhibent, traces d'un maternel archaïque, glauque, opaque, indifférencié, lieu de toutes les angoisses primitives : être dévoré, être englouti, étouffé, phagocyté, mais aussi lieu de rencontre avec l'objet primaire.

Chloé habite ce lieu, reflet de son monde interne avec une pointe d'indifférence. Prise entre deux registres, l'un qui semble l'occuper sur un mode névrotique où l'on est confronté à son tiraillement entre le désir sage et le désir transgressif source de jouissance, l'autre plus complexe, plus archaïque et qui l'anime sur un versant primaire avec la destructivité qui l'accompagne, et où elle se débat pour s'extirper de son monde interne peuplé par des fantasmes archaïques qui rejoignent la figuration matricielle.

Comme toujours avec Ozon, surgit un parfum de souffre. C'est brillant, élégant mais aussi cru, scabreux, masochiste, parfois pervers et pour cela il est taxé de misogynie.

Ozon joue avec ce malentendu dans son cinéma, comme si toute représentation de l'ambivalence des femmes était insupportable alors qu'il s'approche cliniquement très près de son personnage tout en souffrance et en errance intérieure.

C'est peut être le contraire de la misogynie que d'aller enquêter sur le mystère du féminin. Il nous fait naviguer dans cet inconscient dont les racines que sont l'infantile ou le corps vont produire des solutions psychiques tour à tour névrotiques ou délirantes.

Et son programme est annoncé dès le début, par un œil qui regarde l'intérieur d'un sexe féminin, plaçant ainsi d'emblée à la manière de Buñuel, le film sous le sceau de la pulsion scopique, du regard, de la curiosité et de la sexualité, du désir et du plaisir féminin, et de la conflictualité humaine qui en passe aussi par la folie.

Indices, intrigues, énigmes, le cinéma d'Ozon serait presque un cinéma de laboratoire tant il cherche et fouille avec un plaisir non dissimulé ce qui existe de l'autre côté du miroir, derrière les illusions, en arrière plan de la réalité, au delà des apparences... Devant son cinéma, il faut accepter de franchir la barrière traumatique de la réalité crue qu'il nous expose en premier avec un je ne sais quoi de facile ou d'artificiel, alors qu'ailleurs, sur l'autre scène, de l'autre côté du miroir, se cachent les failles, les souffrances, l'ambiguïté et l'ambivalence, l'inversion des rôles et l'émergence de la bisexualité, en somme toute ce qui fait le matériau de la complexité humaine, car même les âmes sont doubles..."

http://lesenfantsdelapsychanalyse.com/du-cote-des-arts/cinema-theatre/194-ames-soeurs-a-propos-de-l-amant-double-de-francois-ozon

Signaler Répondre

avatar
A quand un film sur "les ateliers du goût" de Villefontaine"? le 14/12/2018 à 14:10
a quand un film sur la selaine du gout a Saint Quentin Fallavier? a écrit le 14/12/2018 à 13h55

A quand un film sur la selaine du gout a Saint Quentin Fallavier? Ça ne risque pas! Mais là il n’y a pas eu de procès ... « Grâce a Dieu » et à la surveillance de l’administration pénitentiaire...le le Directeur s’est suicidé en prison! Taubira ( responsable des prisons) et Belkacem ont pu ainsi échapper à leur procès et à celui de l’Education Nationale...

Ce n'était pas à Saint-Quentin Fallavier mais à Villefiontaine et il s'agissait "d'ateliers du goût"!

Pour mémoire : Source Le Parisien
" Un an après son arrestation, ce père de famille, suspecté d’agressions sexuelles et de viols, se définit lui-même comme pédophile affirmant « que c’était plus fort » que lui, qu' « il n’aurait pas choisi ». Mais il aurait tenté à plusieurs reprises de rejeter la faute sur des tierces personnes.
Comme une boulimie
Le fait qu’il consultait des images pédopornographiques de façon compulsive ? Qu’il se mettait en scène dans de sordides montages photo où il collait parfois le visage de ses victimes ou de bébés ? Qu’il avait emmagasiné plus de 28.000 clichés d’une rare violence dans son ordinateur ? Qu’il photographiait ses élèves lors de sortie à la piscine ? L’instituteur le met sur le compte d’une vie sexuelle décevante avec son épouse. Il évoque « le harcèlement de ses collègues » enseignants.

Il évoque aussi une boulimie, parle d’heures passées devant l’ordinateur jusqu’à en oublier de manger même lorsque son épouse fait le deuil de l’un de leurs jumeaux décédé à l’âge de sept mois, et veille leur petite fille, à la santé très fragile.

« Ma petite fantaisie »

L’instituteur aurait tendance à banaliser les faits. « Ce désir-là, c’était ma petite fantaisie à moi », aurait-il lâché aux experts, selon le quotidien.

Quant aux « ateliers du goût » durant lesquels ils bandaient les yeux de ses élèves pour leur imposer des fellations ? « Un jeu », une « dégustation ».

>> A lire aussi : Viols sur élèves en Isère: «Les petits en parlaient à la récréation»

« Je pensais naïvement que ça n’aurait pas de conséquence, comme un gamin qui a une idée débile et la met en pratique », aurait-il confessé avant d’ajouter que le fait de cacher les yeux de ses victimes était « bizarre pour un enfant ». « Mais ça passe », a-t-il conclu."...

Signaler Répondre

avatar
le lynchage continue! le 14/12/2018 à 14:04

Ces lâches n'ont rien à faire du procès du Père Preynat c'est encore contre Mgr Barbarin que ce film est dirigé!

Le titre et l'affiche en sont la preuve.

Les lyncheurs continuent à s'acharner... ils veulent la peau du Cardinal, mais ils savent qu'ils ne l'auront pas...sauf si à cause d'eux, un "sséquilibré" se prenait à vouloir faire "justice"...ces gens sont de la graine d'assassins par procuration!

Il faut qu'il fasse vite car le procès de Mgr BARBARIN est en janvier et il faut le salir au maximum pour que le non lieu ou la relaxe passe innaperçue...

Petites frappes qui se servent de ces faits pour mieux persécuter...

Bizarre on trouve plus de gens qui veulent faire appel aux forces de l'amour et du pardon quand il s'agit de criminels islamistes comme celui de Strasbourg, de Nice, de St Etienne du Rouvray, de Paris, de Marseille, etc...

Signaler Répondre

avatar
a quand un film sur la selaine du gout a Saint Quentin Fallavier? le 14/12/2018 à 13:55

A quand un film sur la selaine du gout a Saint Quentin Fallavier? Ça ne risque pas! Mais là il n’y a pas eu de procès ... « Grâce a Dieu » et à la surveillance de l’administration pénitentiaire...le le Directeur s’est suicidé en prison! Taubira ( responsable des prisons) et Belkacem ont pu ainsi échapper à leur procès et à celui de l’Education Nationale...

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.