Karim Tahir écope de dix ans de prison supplémentaires
La cour d'assises du Rhône a condamné le roi de l'évasion pour une tentative de braquage à Tassin. L'homme est un multi-récidiviste, arrêté pour la première fois en 1995 pour un braquage de banque à Limoges. Ses tentatives d'évasion lui rallongent sa peine de prison. Après avoir enfin réussi à s'évader en prenant une famille en otage, il disparaît de la circulation. C'est en 2000 qu'il réapparait avec un coup d'éclat. Trois détenus s'évadent du centre de détention de Moulins-Yzeure à bord d'un hélicoptère "emprunté" par Tahir. Lors de leur cavale, ils vont braquer un bijoutier de Tassin. C'est ce dernier coup manqué qui était jugé par la cour d'assises. En 2009, une énième tentative d'évasion avortée lui vaudra d'être condamné en février dernier à six ans de prison ferme lors de son passage devant le tribunal correctionnel de Lyon. Ces peines cumulées le feront rester en prison jusqu'en 2032.
Elle simule son enlèvement pour reconquérir son ex-copain
En octobre dernier, cette femme de 22 ans avait été retrouvée ligotée dans son véhicule devant le domicile de son ancien petit ami à Mions. Dépressive depuis leur séparation, la jeune femme avait mis en scène son enlèvement, allant jusqu'à se bâillonner et à se lacérer le dos avec un couteau. Elle avait également envoyée un SMS à ses parents en disant qu'elle était séquestrée. Un important dispositif de police avait été déployé pour la retrouver. La jeune femme était poursuivi pour dénonciation mensongère ayant entraîné des recherches inutiles. Devant la justice, elle a persisté à déclarer être persécutée par un inconnu. Elle a finalement été condamnée à six mois de prison avec sursis et 1000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse.
Quinze ans après, un braqueur est jugé à Lyon
Cet homme de 36 ans avait fui en Algérie après le braquage raté de la poste de Belleroche à Villefranche en 1996. En 2010, le braqueur décide de se constituer prisonnier et laisse derrière lui sa nouvelle vie rangée. Il souhaitait ainsi être à nouveau jugé après sa condamnation par défaut à 9 ans de prison. Finalement, il a été condamné à 5 ans de prison dont un avec sursis contre les sept ans requis par le ministère public.
La perpétuité pour Moitoiret
La cour d'Assises de Bourg-en-Bresse a condamné jeudi Stéphane Moitoiret à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre du petit Valentin. L'avocat général avait requis 30 ans de prison et il avait surtout demandé aux jurés de tenir compte de l'altération de discernement de Moitoiret au moment des faits. Le jury populaire est donc allé au-delà. La compagne de l'accusée, Noella Hégo, a elle été condamnée à 18 ans de prison. Ils ont été reconnus coupables du meurtre en 2008 de Valentin, 11 ans, à Lagnieux (Ain). Les délibérations ont duré 3h.
30 ans requis contre Stéphane Moitoiret
L'avocat général a requis 30 ans de réclusion dans le procès du meurtre du petit Valentin. Il reconnaît l'altération du discernement, mais requiert 30 années de réclusion avec rétention de sûreté pour Stéphane Moitoiret et 16 à 18 ans de réclusion assortis d'une rétention de sûreté pour sa compagne Noëlla Hégo. Le couple est jugé depuis lundi dernier devant les Assises de l'Ain pour ce meurtre commis en août 2008.
Un an de prison pour le détenu qui avait tenté de s'évader de la prison de Corbas
Les faits s'étaient déroulés jeudi dernier. L'homme âgé de 25 ans et originaire de Villeurbanne avait simulé un malaise pour échapper aux gendarmes qui l'escortaient. Il avait finalement été retrouvé deux heures plus tard, repéré par des habitants de Corbas. Il écope donc pour d'un an de prison ferme supplémentaire.
Réquisitoire attendu mercredi dans le procès de Stéphane Moitoiret et Noëlla Hego
Mardi un couac s'est produit aux assises de l'Ain dans le procès du meurtre du petit Valentin. La vidéo de la première audition de la garde à vue de Stéphane Moitoiret n'a pas pu être visionnée, l'enregistrement ayant été perdu. Un incident qui a provoqué la colère des avocats de l'accusé qui ont décidé de porter plainte. A noter que leur demande de nouvelle expertise psychiatrique de Moitoiret a été rejetée mardi soir par la cour.
La remise en liberté de Tony Vairelles est examinée mardi
L'ancien attaquant de l'OL est écroué depuis la fin octobre, dans le cadre d'une affaire de tentative d'assassinat. Lui et ses frères sont suspectés d'être les auteurs d'une fusillade à la sortie d'une discothèque, en Meurthe-et-Moselle. Tony Vairelles nie les faits.
Claude Puel débouté
Le conseil des prud'hommes de Lyon a rejeté l'ensemble des demandes de l'ancien entraineur de l'OL. Ce dernier réclamait 5 millions d'euros à son ancien club, après avoir été licencié pour faute grave en juin dernier, un an avant le terme de son contrat. Son avocat réclamait le versement des salaires restant et des dommages et intérêts pour le préjudice moral et professionnel. Si Claude Puel a été débouté en référé, rien ne lui interdit de saisir les Prud'hommes par la voie normale.
Claude Puel devrait être fixé mardi
Le conseil des prud'hommes de Lyon doit se prononcer sur sa demande de cinq millions d'euros à l'OL. L'ancien entraineur lyonnais dénonce son licenciement pour faute grave en juin 2011, un an avant le terme de son contrat. Son avocat réclame donc le versement des salaires restant dus et des dommages et intérêts pour le préjudice moral et professionnel. Le conseil des prud'hommes pourrait décider qu'il n'y a pas lieu de statuer en référé. Si le dossier devait être examiné sur le fond, ce ne serait pas avant un an et après une tentative de conciliation. Mais, le même conseil peut aussi décider de rejeter les prétentions de Puel ou bien encore ordonner à l'OL de lui verser certaines sommes.
Deux des frères de Tony Vairelles entendus par un juge d'instruction
Tous sont mis en examen pour tentative d'assassinat dans le cadre d'une fusillade devant une discothèque fin octobre près de Nancy. Tony Vairelles, ancien joueur international qui a évolué à l'OL, avaient lui déjà été entendu mi-novembre. Selon leur avocat les trois frères ont nié lundi devant le juge d'instruction être les auteurs des coups de feu. Placés en détention provisoire depuis le 26 octobre, les frères Vairelles ont déposé des demandes de remise en liberté, qui doivent être examinées cette semaine.
Un ancien joueur de l'OL soupçonné de proxénétisme
Selon le JDD, Ben Mabrouk, qui a porté les couleurs de Lyon en 1991 et 1992, est accusé d'avoir fait travailler des escort-girls.Le journal affirme qu'il est en prison, une information aussitôt démentie par le principal intéressé dans le 10 sport. Ben Mabrouk fait part de sa colère, affirmant avoir simplement été entendu dans cette affaire. « C'est de la pure diffamation et j'envisage de porter plainte ». Dans cette affaire pour laquelle une information judiciaire a été ouverte cet automne par le parquet de Paris, le joueur du PSG, Jérémy Ménez, a déjà été entendu comme témoin explique le JDD, ainsi que d'autres stars du ballon rond. Le célèbre club échangiste parisien Les Chandelles est également sous le coup d'une enquête menée par la brigade de répression du proxénétisme.
Un rassemblement des anciens salariés d'Ontex à Villefranche
Ils se retrouveront à 11h vendredi matin devant le Conseil des Prud'hommes de Villefranche. Le collectif CGT des licenciés d'Ontex va déposer 63 dossiers de contestations des licenciements.
Le procès de Stéphane Moitoiret et Noëlla Hégo se poursuit devant la cour d'assises de l'Ain
Tous deux sont jugés pour l'assassinat en 2008 du petit Valentin, tué d'une quarantaine de coups de couteau. Jeudi la justice s'est penchée sur la tentative d'enlèvement deux ans plus tôt d'un autre jeune garçon qui portait le même prénom Valentin. Le procès, qui doit durer jusqu'à vendredi prochain, va se poursuivre vendredi et lundi avec l'audition des experts psychiatres sur la personnalité des accusés.
Affaire Rhônexpress: Guy Mathiolon et Yvan Patet sont en garde à vue
L'ancien président de la CCI de Lyon et le président du LOU Rugby sont entendus depuis mercredi matin dans les locaux de la brigade financière. D'après Lyon Capitale ils sont entendus en compagnie d'André Roibet dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour escroquerie, abus de biens sociaux et recel il y a un an. On leur reproche entre autre d'avoir fait modifié le tracé du tram Rhônexpress au moment de l'enquête publique et d'avoir favoriser la société Vinci dan l'attribution du marché du Rhônexpress. Leur placement en garde à vue est confirmé par l'État Major de la police judiciaire.
L'auteur de la fausse alerte à la bombe à TF1 condamné à 6 mois de prison avec sursis
Ce Lyonnais était en fait un candidat recalé de l'émission Secret Story. Pour se venger, il avait déclenché une fausse alerte à la bombe chez TF1. C'était le 25 octobre dernier, et ce jeune de 24 ans avait été interpellé quelques heures plus tard à son domicile de la Croix-Rousse. Le tribunal l'a également condamné à 300 euros d'amende.
Deux ans de prison ferme pour l'agresseur de l'établissement pénitentiaire pour mineurs de Meyzieu
Le 22 septembre dernier, le jeune homme de 18 ans avait griffé, frappé, mordu et craché sur des surveillants. Lors de l'audience vendredi dernier, il avait été expulsé de la salle à cause de son attitude désintéressée. Il a donc été condamné à trois ans de prison, dont deux fermes. Une peine qu'il effectuera cette fois dans une prison pour majeurs.
Un procès sous haute protection aux Assises du Rhône
Jusqu'à mercredi, trois malfaiteurs sont jugés pour vol à main armée, et l'un des accusés également pour tentative de meurtre. Ils avaient braqué un courtier en bijoux en juin 2000 à Tassin-la-Demi-Lune. La victime, ligotée, avait alors évité une balle de pistolet qui lui était destinée et les voleurs étaient partis avec près de 80 000 euros de bijoux. Ces trois bandits sont notamment connus des services de polices pour s'être évadés de prison. Un important dispositif policier a été mis en place, alors que l'un des trois prévenus fait l'objet d'un mandat d'arrêt.
La médiathèque de Bron compromise
Le rapporteur public a demandé au tribunal administratif d'annuler le marché de maîtrise d'oeuvre du futur bâtiment. Si le tribunal se prononce contre le projet, la mairie de Bron ne pourra pas débuter rapidement les travaux. Condition sine qua non pour bénéficier des 2 millions d'euros promis par l'Etat. Et la médiathèque ne verrait alors jamais le jour en l'absence de subvention. Le projet fait l'objet de deux recours, notamment par le préfet du Rhône. Le jugement sera rendu dans un mois.
Il invente un vol pour ne pas rendre son véhicule de location
Le jeune homme au casier vierge comparaissait vendredi devant le tribunal correctionnel. Son tort ? Avoir fait tourner les autorités en bourrique en déclarant que le véhicule loué précédemment en Espagne avait été volé. En fait, le jeune homme n'avait plus assez d'argent pour réexpédier le véhicule à Barcelone. Du coup il l'a laissé à Givors et il a finalement atterri à la fourrière. L'escroc en herbe a écopé de huit mois de prison avec sursis et 2000 euros d'amende.

















