Le verdict est tombé mardi à la cour d’assises du Rhône
Un homme et sa femme ont été condamnés à 15 ans et 12 ans de réclusion criminelle pour viol accompagné de tortures ou d'actes de barbarie sur l'amant de l'épouse. Le couple, âgé d’une trentaine d’années, a également été condamné à une interdiction de 5 ans de ses droits civiques, civils et de famille. En juillet 2008, l’amant de la jeune femme avait été frappé, violé et torturé pendant toute une nuit avant d’être abandonné au pied de l’immeuble du couple. Il avait réussi à se rendre au commissariat malgré ses blessures. Arrêtés le lendemain des faits, les tortionnaires étaient depuis placés en détention.
Le procès d’un chauffard s’ouvre mercredi devant le tribunal correctionnel
Dans la nuit du 3 au 4 mai 2008, il avait percuté violemment cinq cyclistes quai Saint-Vincent. Quatre d’entre eux ont été grièvement blessés dont un qui a dû être amputé au-dessous du genou. Le chauffard, un jeune plombier, avait pris la fuite à pied après la collision, puis appelé la police pour déclarer le vol de sa fourgonnette. Finalement confondu, il avait été mis en examen et écroué pour blessures involontaires, délit de fuite et conduite en état d'ébriété. Les quatre victimes seront présentes dans la salle d’audience.
SOS Racisme porte plainte après la profanation d'une mosquée dans le 3e
SOS Racisme porte plainte après la découverte d’inscriptions à caractère raciste sur la mosquée de la rue Baraban, dans le 3e. Une affiche a été collée sur la porte de la salle de prière ce week-end. On pouvait y lire : « Mosquée clandestine, la France décline ». Une enquête est en cours.
Les Lejaby passent maintenant devant le tribunal
Le tribunal de Grande Instance de Lyon va examiner mardi après-midi le recours des salariés de ce fabricant de lingerie féminine. Ils demandent en fait l’annulation de la délocalisation en Asie de trois sites de productions de la région. Une délocalisation annoncée il y a quelques mois et qui entrainera la suppression de 200 emplois. En attendant, une centaine de salariés a passé une cinquième nuit dans les locaux de leur entreprise. Ils occupent depuis jeudi dernier le siège de la société à Rillieux-la-pape pour faire plier la direction. Une intersyndicale a décidé de la poursuite du mouvement, quelque soit la décision du tribunal. De nouvelles propositions de départ ont été faites lundi à la direction : 25 000 euros de prime supra-légale de licenciement, et 100 euros par mois passé dans l’entreprise. Des propositions restées, pour l’instant sans réponses.
Le procès d’une nuit en enfer
Un couple comparait à partir de vendredi devant la cour d’assises du Rhône pour "viol accompagné de tortures ou d’actes de barbarie". Les faits remontent à juillet 2008 : Tahar, un habitant de Saint-Fons de 28 ans, rencontre une jeune femme dans un bus. Ils passent la nuit ensemble et une semaine plus tard Carole lui demande de la rejoindre à son domicile du 8e arrondissement : un véritable guet-apens puisque son mari attend Tahar avec un couteau et une barre de fer. S’en suit une nuit d’horreur pour le jeune homme. Les magistrats devront déterminer les responsabilités.
Les traces ADN ne sont pas des preuves suffisantes pour établir la culpabilité
C’est ce qui ressort de l’audience de jeudi devant le tribunal correctionnel de Lyon et qui a abouti à la relaxe de deux jeunes originaires de la Loire. Ils ont reconnu s’être introduits dans le garage d’une maison de retraite du 3e arrondissement un soir d’avril 2009. Leurs traces ADN avaient été retrouvées sur des gobelets en plastique, mais les deux jeunes ont nié à la barre être à l’origine de l’incendie qui s’y était déclaré. Le bénéfice du doute a permis leur relaxe.
Le deuxième braqueur présumé du casino d’Uriage reste libre
La justice a confirmé jeudi matin la remise en liberté sous contrôle judiciaire après sa mise en examen le 2 septembre. Ce jour-là, le juge des libertés et de la détention avait décidé de ne pas l’écrouer. Les syndicats de policiers se disent consternés.
Le sort d’un père de famille décinois en sursis
Moktar Nekaa a été arrêté lundi matin et conduit au centre de rétention de Saint-Exupéry. Sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français, ce ressortissant algérien devait être expulsé dès le lendemain. Mais le dépôt d'un recours en Conseil d'Etat pour annulation a permis de suspendre l'expulsion. Mercredi, à l’issue d’une audience au tribunal administratif, l’homme, qui s’était vu refusé le statut de réfugié politique il y a plusieurs années, a retrouvé la liberté mais son seul espoir de régularisation reste placé dans le Conseil d'Etat et la forte mobilisation de son comité de soutien.
Décision attendue jeudi matin dans l’affaire du braquage du casino d’Uriage
La cour d’appel de Grenoble doit se prononcer sur la libération conditionnelle controversée du 2e suspect présumé. Celui-ci mis en examen avait été laissé libre sous contrôle judiciaire il y a deux semaines, provoquant la colère des policiers, appuyés par le gouvernement.
Où sont passés les 127 000 euros de l’agence du Crédit agricole ?
Un ancien conseiller clientèle d'une agence du 4e arrondissement comparaissait mercredi devant le tribunal correctionnel. Il est soupçonné d'avoir détourné cette somme à trois clients, en 2006, en réalisant des mouvements en espèces à leur insu. Mais il a continué à la barre de nier les faits. Faits troublants pour l’accusation : ces 56 000 euros placé sur son compte en banque, toujours en 2006, que le prévenu explique avoir gagné aux jeux. Le jugement sera rendu le 20 octobre.
Le meurtrier présumé de Kader mis en examen pour meurtre
Le jeune homme de 22 ans doit maintenant être présenté au juge des libertés et de la détention. Il est accusé d’avoir tué un jeune Villeurbannais d’un coup de tournevis à la tête le week-end dernier dans le 6e arrondissement pour semble-t-il des mots déplacés à l’adresse d’un groupe de filles. Son avocat a demandé une requalification des poursuites en « violences ayant entrainé la mort sans intention de la donner », soulignant que son client avait exprimé des regrets.
5 ans de prison ferme et 45 000 euros d'amendes requis au procès Musulin
Les réquisitions sont tombées mardi en milieu d'après-midi au procès en appel de Toni Musulin. Le parquet a requis 5 ans de prison ferme et 45 000 euros d’amende, assorti d’une interdiction professionnelle définitive à l’encontre de l’ex-convoyeur de fonds, jugé en appel depuis ce matin pour le vol de 11,5 millions d’euros. Les débats ont notamment tourné autour des 2,5 millions d’euros qui n’ont jamais été retrouvé. Le propriétaire du box, où avait été retrouvé l’argent, et cité en tant que témoin, ne s’est pas présenté à la barre. L’arrêt de la Cour d’appel de Lyon devrait être mis en délibéré.
Toni Musulin à nouveau devant la justice
C’est mardi matin que s’ouvre le procès en appel de ce Lyonnais, devenu il y a presque un an le plus célèbre convoyeur de fonds de France. En première instance, Musulin avait été condamné à 3 ans de prison et à 45 000 euros d’amende pour vol et tentative d’escroquerie. Il avait volé un fourgon de sa société, la Loomis, en novembre 2009, avec à l’intérieur 11 millions et demi d’euros en liquide. Mais 2,5 millions d’euros restent encore introuvable. Et les avocats de Musulin ont peut-être une idée sur la cachette.
Toni Musulin de retour dans le box
Le convoyeur de fonds comparaît à partir de 9h mardi matin devant la cour d'appel de Lyon pour le vol de plus de 11 millions d'euros dans son fourgon, fin 2009. En première instance, Musulin avait été condamné à trois ans de prison ferme et 45 000 euros d’amende pour vol et tentative d’escroquerie. Ses avocats ont décidé d’appeler à la barre le propriétaire du box où avait été retrouvé la grande majorité du butin. Mais 2,5 millions d’euros restent introuvables et Musulin affirme ne pas les avoir cachés ailleurs.
Toni Musulin jugé mardi en appel à Lyon
Le convoyeur de fonds doit comparaître devant la cour d'appel pour le vol spectaculaire de plus de 11 millions d'euros dans son fourgon fin 2009. En première instance, Musulin avait écopé de 3 ans de prison ferme et 45 000 euros d'amende. L'enquête se poursuit pour tenter de mettre la main sur la partie du magot introuvable, plus de 2 millions et demi d’euros.
Un conducteur de bus condamné à 10 mois de prison avec sursis et obligation de soin
Mardi jour de grève, il effectuait la liaison entre Perrache et Rive-de-Gier. Alors qu’il ne restait qu’une adolescente dans le car en arrivant au terminus, l’homme a alors baissé son pantalon et commencé à se masturber. Policier pendant 20 ans à Paris, il avait vu sa carrière interrompue pour les mêmes faits d’agression sexuelle sur mineure.
Le second braqueur du casino d'Uriage fixé jeudi prochain
Le second braqueur du casino d’Uriage, en Isère, saura jeudi prochain s’il sera remis en liberté. La cour d’appel de Grenoble a étudié le dossier jeudi matin et rendra sa décision jeudi prochain. Ce jeune homme de 25 ans a été mis en examen sous contrôle judiciaire mais le juge des libertés et de la détention avait décidé de ne pas l’écrouer, ce qui a déclenché un tollé chez les syndicats de policiers. L’autre braqueur impliqué avait trouvé la mort lors d’échanges de tirs avec la police, entrainant 3 nuits de violences à Grenoble à la mi-juillet.
Un homme jugé à Villefranche pour agressions sexuelles sur de jeunes malentendantes
Ce moniteur-éducateur âgé de 60 ans aurait abusé de son autorité pour embrasser et caresser quatre adolescentes. Il a été dénoncé par les mères de ces dernières en 2006 et est placé depuis sous contrôle judiciaire. Le vice-procureur de Villefranche a requis deux ans de prison dont six mois ferme et l'interdiction d'exercer. Le jugement a été mis en délibéré au 12 octobre.
Une voisine pas très honnête à Vaulx-en-Velin
Courant juillet, elle avait trouvé dans sa boîte aux lettres un chèque destiné à son voisin et déposé par erreur par le facteur. Profitant d’une quasi-homonymie, cette femme de 50 ans a falsifié et encaissé le chèque sur son compte, pour un montant de 703 euros. Interpellée mardi matin, elle a été placée en garde à vue et est convoquée en octobre à la maison de justice et du droit.
L’appel examiné jeudi à Grenoble
La Cour d’appel doit se pencher sur la remise en liberté du second braqueur présumé du casino d'Uriage. Ce jeune homme de 25 ans a été mis en examen sous contrôle judiciaire mais le juge des libertés et de la détention avait décidé de ne pas l’écrouer, ce qui a déclenché un tollé chez les syndicats de policiers soutenus par le gouvernement. L’autre braqueur impliqué avait trouvé la mort lors d’échanges de tirs avec la police, entrainant 3 nuits de violences à Grenoble à la mi-juillet.

















