Les syndicats tentent de sauver 133 emplois chez Caterpillar
FO, la CFDT et la CFTC, vont soumettre une proposition à la direction trois jours après l'annonce de la mise en œuvre du plan social. Le texte, refusé par la CGT, propose de réinitier des discussions sur l'aménagement du temps du travail, sous réserve que la direction revienne sur sa décision de mettre en œuvre les 733 licenciements en les réduisant à 600. Les salariés ont rejeté à la majorité des 2 551 salariés des sites de Grenoble et Echirolles un premier projet d'accord sur la réorganisation du travail il y a 10 jours.
Les policiers dans la rue
Le syndicat Alliance Police Nationale distribue ce matin à Lyon comme dans toutes les grandes villes, des tracts pour sensibiliser les Français aux difficultés de la profession. Le syndicat réclame la mise en place rapide d’un rapprochement entre les différentes forces de sécurité intérieure : police nationale et gendarmerie. Une délégation sera reçue à la mi-journée en Préfecture.
La grève redémarre aux TCL
Le trafic va être perturbé en fin d’après-midi entre 17h30 et 18h30. Selon les prévisions, 79% des métros seront en circulation, tout comme 73% des bus. Concernant les trams, les lignes T1 et T2 seront à l’arrêt. La moitié des trams T3 continueront de circuler, mais il n’y aura pas de service entre Vaulx-en-Velin la Soie et Part-Dieu. Jusqu’au 20 mai, les syndicats appellent les salariés à des arrêts de travail quotidiens de 59 minutes, soit dans ce créneau 17h30-18h30, soit entre 7h25 et 8h25 comme demain. Cette action similaire à celle menée au mois d’avril, a pour but d’exprimer l’opposition des fédérations de salariés à certains points du projet de refondation sociale de Keolis, le gestionnaire du réseau. Car les négociations avec la direction coincent toujours et hier une nouvelle réunion n’a rien donné entre les deux partis. Deux autres préavis de grève ont d’ores et déjà été déposés : le premier, qui concerne le service de maintenance, pour le 25 mai et le second, concernant les postes d'agents de maîtrise et de régulateurs bus, métros et tramways, pour le 29 mai. D'importantes perturbations seraient à prévoir en cas de forte mobilisation.
Le gouvernement étudie deux solutions pour la tenue des examens dans les universités
Dans les colonnes du Figaro, François Fillon évoque un report des examens en septembre dans les facs bloquées. Le premier ministre indique également que des épreuves pourraient être organisées en dehors de l’enceinte de ces établissements. Au niveau national, la tendance est à la reprise notamment à Lyon II où les cours reprennent malgré la reconduite du blocage voté par quelques étudiants et enseignants-chercheurs mardi. Les conditions d’organisation des partiels et des examens devraient être décidées vendredi lors du Conseil des études et de la vie universitaire. En attendant, les syndicats opposés à la réforme Pecresse appellent à une nouvelle journée de mobilisation jeudi. Pour la 15e semaine consécutive une manifestation est organisée à Lyon. Le cortège partira à 11h des Terreaux.
Journée de mobilisation dans les hôpitaux
A Lyon comme dans toute la France, les médecins et personnels des CHU sont appelés à cesser le travail et à manifester. Ils veulent s’opposer à la réforme Bachelot sur l’hôpital et notamment la gestion des établissements confiée aux seuls directeurs, un point que Nicolas Sarkozy veut assouplir. Le cortège lyonnais partira à 11h30 de la préfecture pour rejoindre le siège de l’agence régional de santé, rue Servient. En début d’après-midi, les personnels de l’hôpital de la Croix-Rousse ont prévu de former une chaine humaine autour de l’établissement.
Renault Trucks rallonge sa période de chômage partiel
Les périodes de chômage partiel vont être étendues chez Renault Trucks. D’abord estimé à 90, le nombre de jours chômés a été revu à la hausse pour atteindre les 120 jours, et ce en raison d’une baisse de 60% des commandes pour le mois d’avril. Tous les salariés de Renault Trucks, dont le siège se trouve à St Priest, sont concernés, y compris les cadres. Un Comité central d'entreprise doit avoir lieu le 25 mai concernant ces mesures de chômage partiel.
La situation reste tendue à l'université de St Etienne
Une quarantaine de bloqueurs est toujours retranchée à l'intérieur de l’Université Jean-Monnet de St Etienne. Ce noyau dur de grévistes occupe les locaux depuis mardi soir et refuse de quitter les lieux malgré l’intervention de la police. Des affrontements ont même eu lieu mercredi matin entre bloqueurs et anti-bloqueurs. L’accès à l’université est actuellement interdit par les forces de l’ordre. Les bloqueurs protestent toujours contre la réforme Pécresse.
Peut-être un début de retour à la normale à Lyon II
Les piquets de grève ont été désertés et la majorité des cours ont pu avoir lieu hier au sein de l’université. Pourtant une centaine d’étudiants et d’enseignants opposés à la loi Pecresse ont voté hier la reconduite du blocage sur les campus des Quais et de Bron. Les bloqueurs souhaitent obtenir la garantie qu’aucun étudiant ne sera pénalisé lors des partiels. Pour cela ils réclament une validation automatique du deuxième semestre. Mais pour l’instant c’est toujours le flou concernant l’organisation des examens, la présidence n’ayant pas encore communiqué. Elle attend la tenue vendredi du conseil de la vie étudiante qui doit adopter le système de validation. Pour l’instant la date des examens reste fixée au 25 mai. Mais des aménagements pourraient être décidés pour les filières les plus touchées.
Nouvelles perturbations aux TCL à partir de demain
Les syndicats appellent les salariés à des arrêts de travail quotidien de 59 minutes jusqu’au 20 mai. Ces débrayages interviendront en alternance entre 7h25 et 8h25, et entre 17h30 et 18h30. Par cette action l’intersyndicale veut exprimer son opposition à certains points du projet de refondation sociale de Kéolis, le gestionnaire du réseau. Car les négociations avec la direction coincent toujours. Demain la grève aura lieu à partir de 17h30. Par aileurs, le trafic de la ligne de tramway T3 revient à la normale aujourd’hui suite à la première phase des travaux de la ligne de tram express Leslys.
La direction de Caterpillar ne veut plus attendre
Après plusieurs semaines de bras de fer avec les syndicats, elle a annoncé hier dans un communiqué qu’elle allait mettre en œuvre son plan social sur les sites isérois de Grenoble et Echirolles. Ce plan prévoit 733 licenciements dans les deux usines. Une décision prise après l'échec des ultimes négociations. Une nouvelle réunion a eu lieu hier mais les élus du Comité d’entreprise ont fait valoir leur droit de retrait car la direction a refusé de lever des sanctions prises à l’encontre de 19 grévistes.
Accord entériné entre le ministère de la justice et les surveillants de prisons
Les deux principaux syndicats ont signé hier le texte qui prévoit notamment la création de 177 postes de surveillants supplémentaires dans les maisons d’arrêt françaises. La semaine dernière, un mouvement de blocage avait touché les deux tiers des établissements pénitentiaires de l’hexagone, dont ceux de Lyon-Corbas et Villefranche. La grogne portait notamment sur les mauvaises conditions de travail notamment à cause de la surpopulation carcérale.
La direction de Caterpillar va mettre en oeuvre son plan social
La direction de Caterpillar va mettre en oeuvre le plan social prévoyant 733 licenciements sur les sites de Grenoble et d’Echirolles Une décision prise après l'échec des ultimes négociations. Une nouvelle réunion a eu lieu aujourd’hui, mais les élus du Comité d’entreprise ont fait valoir leur droit de retrait car la direction a refusé de lever des sanctions prises à l’encontre de 19 grévistes.
La fin de l’occupation de l’usine Anoflex de Caluire
Une partie des salariés bloquait la production du sous-traitant de Continental depuis mercredi. Les syndicats souhaitaient obtenir une compensation financière supplémentaire par rapport à la délocalisation de l’usine en Roumanie. 157 emplois devraient être supprimés d’ici la fin de l’année. La direction propose une prime de licenciement globale de 19 000 euros et 1 000 euros par année travaillée pour chaque salarié. Une proposition acceptée lors d’un vote organisé aujourd’hui sur le site de Caluire.
Les étudiants de Lyon II font la manche
Il s’agit de leur nouvelle action pour dénoncer la loi sur l’autonomie des universités, qui selon eux fera augmenter les frais d’inscription. Ces étudiants arboreront à la mi-journée devant la gare de la Part-Dieu des pancartes comme « Etudiant a besoin d’argent pour payer année universitaire a 8 000 euros » ou « Etudiant, mon pouvoir d’achat ne me permet pas de payer une année à 9 000 euros ». Les campus de Lyon II des quais et de Bron sont très perturbés depuis près de 3 mois par ce mouvement de protestation.
L’occupation de l’usine Anoflex de Caluire se poursuit
Une partie des salariés a passé le week-end sur le site. Ils bloquent depuis mercredi la production de l’équipementier automobile, sous-traitant de Continental. Les syndicats souhaitent une compensation financière supplémentaire par rapport à la délocalisation de l’usine en Roumanie. 157 emplois devraient être supprimés d’ici la fin de l’année. Une nouvelle réunion a eu lieu ce matin. La direction propose une prime de licenciement globale de 19 000 euros et 1 000 euros par année travaillée pour chaque salarié. Cette proposition est actuellement examinée par la base qui donnera sa réponse en fin de matinée.
Un marché dédié au commerce équitable à Lyon
Il se tiendra aujourd’hui et demain de 10 heures à 17 heures, Place Jutard, à proximité des terrasses de la Guillotière. Ils seront près de 15 exposants à proposer une vaste gamme de produits alimentaires, artisanaux et vestimentaires. Par ailleurs, ce marché sera pérennisé tous les premiers dimanches de chaque mois à partir du 7 juin.
Un jardin des sens pour personnes aveugles et malvoyantes inauguré à Villeurbanne mercredi
Situé rue Léon Chomel dans le quartier des Gratte-Ciel il est l’un des trois jardins éphémères de la ville. Le but des jardins éphémères aussi appelés « jardins de poche » est d’occuper des espaces verts en attente de projet urbains. Ils ont aussi pour vocation de servir des projets pédagogiques. Le jardin des sens a été pensé et conçu par la direction des espaces verts de la ville en collaboration avec les enseignants et élèves de l’Ecole Régionale d’enseignement et adapté pour les déficients visuels. Non accessible au public, ce jardin de 150 m2 néanmoins visible de la rue est réservé à des visites programmées pour les malvoyants. Il ne devrait pas disparaître avant 5 à 7 ans, date à laquelle les nouveaux logements seront construits.
Négociations bloquées chez Caterpillar
Les élus du comité d'entreprise et la direction ont suspendu hier une réunion à la préfecture de l'Isère en raison d'un nouveau différend. Les élus du CE avaient en effet posé comme préalable à la reprise des discussions la levée des sanctions prises par la direction à l'encontre de 19 salariés pour des actions commises lors du conflit social qui dure depuis deux mois; ce que la direction française du constructeur américain d’engins de chantier a refusé. Ce différend pourrait remettre en cause la tenue d'une ultime réunion, prévue lundi qui devait permettre de valider définitivement le plan social.
Les agents de la Ville de Lyon entament un boycott
Après avoir organisée une manifestation lundi, l’intersyndicale a décidé de ne plus assister aux réunions des instances paritaires à la mairie. Annoncée hier sur le site de la Gazelle.fr, cette décision est prise jusqu’à ce que ses représentants soient reçus par le maire de Lyon. Ils réclament l’abandon du projet Emeraude. Actuellement à l’étude, ce programme de réorganisation des services est présenté par l’équipe municipale comme un moyen d’accroitre l’efficacité tout en réalisant des économies mais les salariés dénoncent un plan d’austérité déguisé. Lundi, 6% des 8 000 fonctionnaires de la ville avaient participé aux débrayages.
Un répit pour les salariés de Rhodia
La direction du groupe chimique a annoncé mardi en comité central d’entreprise l’arrêt du plan de suppression de postes entamé à l’usine de Saint-Fons. Cette procédure, qui concerne également les sites de Melle et de Valence, menaçait 91 emplois. Les dirigeants expliquent vouloir exprimer leur volonté de concertation. Mais les syndicats ont une tout autre version. Selon eux, le plan de la direction ne respectait pas le code du travail et les accords d’entreprises. Ils craignent qu’une nouvelle procédure de suppression de postes soit présentée dans quelques mois.