Guilherme Azanga, en garde à vue, est toujours sur le territoire
Selon l’association Réseau éducation sans frontières, Guilherme Azanga, qui aurait du être expulsé mercredi soir, est en ce moment en garde à vue. Il doit passer au tribunal de Bobigny dans l’après-midi pour «refus d’embarquer.»
Guilherma Azanga en cours d’expulsion
Selon son avocat, ce père de famille angolais sans papier est en cours d’expulsion. Il aurait décollé de l'aéroport de Bron mercredi en fin d'après-midi en direction du Bourget. Un avion doit décoller dans la soirée pour l’Angola. Par deux fois, la police de l’air et des frontières a tenté d’expulser Guilherme Azanga. Par deux fois, il a refusé d’embarquer. Ce qui lui avait valu une condamnation à deux mois de prison. L’histoire de ce sans-papier avait déclenché une grande vague de solidarité dans l’école où sont scolarisés deux de ses enfants, dans le quartier de la Guillotière.
Nouvelle manifestation de soutien pour Guilherme Azanga
Ce père de famille sans papier angolais doit être expulsé dans les jours qui viennent.
Guilherme Azanga est expulsable
La Cour d’Appel de Lyon a annoncé que ce père de famille angolais de 37 ans, sans-papier, serait expulsable à tout moment d’ici trois jours.
Guilherme Azanga va bien être expulsé
La Cour d’Appel de Lyon a annoncé que ce père de famille angolais de 37 ans, sans-papier serait expulsable à tout moment d’ici trois jours. Depuis 10 jours, il est placé au centre de rétention de Saint-Exupéry. Les parents d’élèves de l’école Gilbert-Dru, établissement où sont scolarisés deux des quatre enfants de Guilherme, appellent au rassemblement à 18h mardi soir sur la Place des Terreaux.
Journée décisive pour Guilherme Azanga : décision reportée à 16h
La cour d’appel de Lyon devait se prononcer mardi matin sur le sort de ce père de famille angolais de 37 ans, sans-papier. La décison est reportée à 16h.
Guilherme Azanga sera fixé sur son sort mardi
C’est à cette date que sera décidée ou non la fin de sa période de rétention administrative au centre de Saint-Exupéry.
L’école Gilbert-Dru dans le 7e arrondissement toujours occupée
Les parents d’élèves ont passé une 3e nuit sur place pour soutenir Guilherme Azanga, ce père de famille angolais menacé d’expulsion.
Nouvelle demande d’asile rejetée pour ce sans-papier angolais menacé d’expulsion
La Préfecture a communiqué mercredi une nouvelle décision de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides. Guilherme Azanga, placé au centre de rétention de St Exupéry depuis jeudi, est donc toujours en attente de son expulsion.
Deux étudiants chinois contraints de rentrer dans leur pays
Mardi, ils ont été déboutés par le tribunal administratif de Lyon. Ils contestaient le refus de la préfecture de renouveler leur titre de séjour. Ces deux étudiants étaient présents en France depuis 2004 mais n’ont jamais obtenu de diplômes : motivation retenue par le préfet puis donc par la justice.
Le département va demander l’expulsion des Roms installés dans le quartier Villette
Le terrain sur lequel sont installés les campements de fortune le long des lignes SNCF derrière la Part-Dieu appartient au département.
Manifestation en soutien à Guilherme Azanga
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans le calme samedi à Lyon, à l'appel du Réseau éducation sans frontière. Elles protestaient contre l'expulsion prévue de ce père de famille angolais sans-papier placé au centre de rétention de Saint-Exupéry la semaine dernière.
Les Roms se rassemblent devant le Grand Lyon
Ils veulent interpeller les élus avant le Conseil communautaire vendredi après-midi sur leurs conditions de vie "précaires et indignes", selon le collectif Roms qui regroupe une dizaine d’associations. Il demande la mise en place "d’une politique d’accueil adaptée et pérenne" en faveur des 600 Roms de la région lyonnaise.
Depuis 6 heures ce matin, les expulsions locatives peuvent reprendre
Ce lundi marque la fin de la trêve hivernale. La Confédération nationale du logement du Rhône organise à 17h30 un rassemblement devant la préfecture pour dénoncer ces expulsions. L’an dernier, ce sont près de 300 personnes qui ont été expulsées de leur logement dans l’agglomération lyonnaise.
Expulsion de Roms à Lyon
Vendredi environ 180 Roms ont été expulsés d'un bidonville de la rue de Surville. Les forces de l’ordre sont venues à 7h du matin pour chasser une quinzaine de familles roumaines. C’est la société EDF qui avait demandé cette expulsion car le terrain lui appartient. Les CRS ont donc procédé à l’application d’une décision de justice et l’opération s’est déroulée dans le calme. 48 personnes ont été relogées provisoirement par la Ddass.
Un squat évacué à Lyon
Mercredi à 6h30, les policiers sont intervenus pour évacuer une quinzaine de personnes de la "Casa Jaurès" dans le 7e arrondissement. Cet ancien foyer qui appartient à l’association "Habitat et Humanisme" était occupé depuis le début du mois d'août.
Oussama Laadam assigné à résidence pendant 15 jours
La préfecture du Rhône a assigné à résidence pendant 15 jours Oussama Laadam. Ce jeune Marocain de 19 ans, sans papiers et menacé d’expulsion, vit en France depuis six ans. Il doit apporter la preuve d’une promesse d’embauche comme chaudronnier-métalier pour obtenir une permission de séjour. Mercredi, une trentaine de personnes étaient rassemblées place Guichard pour le soutenir.
L'expulsion d'un sans-papiers homosexuel annulée
Le tribunal administratif de Lyon a annulé mercredi l'arrêté d'expulsion d'un jeune homosexuel algérien qui habite à Villeurbanne, en estimant que sa "liberté" serait menacée s'il était renvoyé dans son pays, où l'homosexualité est considérée comme "un délit". La Lesbian and Gay pride de Lyon, qui s'est félicitée hier de cette décision, a demandé au préfet Jacques Gérault de ne pas faire appel.
Un homosexuel algérien menacé d'expulsion
Nadir, un jeune lycéen homosexuel d'origine algérienne qui est sans papiers, a comparu hier devant le tribunal administratif de Lyon. Menacé d'expulsion, il risque jusqu'à 5 ans de prison s'il est renvoyé en Algérie parce qu'il est homosexuel. Du coup, son avocat a demandé l'annulation de l'expulsion, en critiquant l'attitude de la préfecture qui n'avait pas tenu compte du cas particulier de son client. Le tribunal doit rendre sa décision d'ici trois semaines. Mais la Lesbian and Gay Pride de Lyon a demandé au préfet du Rhône Jacques Gérault de "faire preuve de discernement et de ne pas attendre une décision de justice pour accorder à Nadir un titre de séjour". En ajoutant : "Nadir a en effet le droit de rester en France avec son compagnon, Samuel. Il mérite de ne plus être inquiété pour se consacrer à la préparation en toute sérénité du baccalauréat."
Un vice-président de la Région condamné à 500 euros d'amende
François Auguste été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Lyon à 500 euros d'amende avec sursis, pour s'être opposé fin 2006 à l'expulsion d'une famille de sans-papiers à bord d'un avion Air France. Le vice-président PC du conseil régional a été reconnu coupable de "tentative volontaire d'entrave à la circulation d'un aéronef", mais sa condamnation ne figurera pas sur son casier judiciaire. Il ne devrait pas faire appel. "J'aurais préféré la relaxe mais le caractère symbolique de cette sanction montre l'embarras de la justice", a commenté François Auguste, en ajoutant que cette sanction "ne freinera pas la solidarité en faveur des sans-papiers". Le 2 décembre 2006, François Auguste, qui était sur le point d'embarquer dans un avion d'Air France, s'était opposé à l'expulsion d'une famille de kosovare sans-papiers, les Raba.