Meyzieu : la principale d'un collège gifle un élève
La maison de Justice de Bron vient de classer sans suite avec un simple rappel à la loi, la plainte déposée par des parents de Meyzieu dont le fils, élève au collège Olivier de Serres, avait été giflé par la principale de cet établissement. Les faits se sont déroulés le 5 mars dernier pendant la récréation. Mohamed (*), un élève de 5e âgé de 12 ans un peu turbulent qui avait déjà fait l’objet d’une procédure disciplinaire, se bagarre avec un autre collégien. Agacée par cette scène, la principale Nathalie Richard, 45 ans, sépare les deux élèves. Avant de gifler Mohamed. Sans blessure. Les parents du jeune élève ont alors porté plainte. Excuses de la principale Et à l’Académie de Lyon, certains craignaient déjà une nouvelle affaire semblable à cette histoire de Berlaimont, dans le nord de la France, où un professeur s’était retrouvé en garde à vue après avoir giflé le fils d’un gendarme qui l’avait traité de “connard”. Mais la plainte des parents de Mohamed a été aiguillée vers la Maison de justice où le délégué du procureur a proposé un classement sans suite le 14 avril dernier. Ce que les parents ont accepté après que la principale a fait ses excuses en reconnaissant qu’elle s’était emportée. Du coup, l'affaire est passée complètement inapercue. * prénom d'emprunt
Une Lyonnaise raconte son calvaire de femme battue
Une Lyonnaise de 39 ans vient de publier “La gifle”, un livre dans lequel elle raconte son calvaire de femme battue et comment elle a réussi à s’en sortir. Pourquoi vous avez mis 10 ans avant de divorcer ? Sabrina R. : Parce que j’étais complètement sous l’emprise de mon mari. Pendant 10 ans, il a exercé une véritable domination sur moi et je n’arrivais pas à lui faire face. Je l’aimais énormément et j’essayais d’être parfaite, de faire ce qu’il désirait en espérant qu’il se calmerait. Au fond, pendant toutes ces années, j’ai cru qu’un jour il ne me battrait plus et que tout allait s’arranger. Mais il y a 5 ans, il m’avait battu si violemment que j’ai porté plainte. Du coup, il s’est emparé de mon fils qui n’avait alors que quelques mois et il a pointé un couteau de cuisine sur lui en menaçant de le tuer si je le quittais. Et j’ai cédé. Il était violent en permanence ? Non, mais il était de plus en plus violent. Et quand ça devenait insupportable et que je menaçais de le quitter, alors il s’excusait et me disait qu’il ne me battrait plus. Comme c’était mon premier amour et que je voulais à tout prix que notre couple survive, je le croyais. En plus, j’étais complètement isolée car je n’avais personne à qui me confier. Donc j’étais vulnérable. En plus, j’avais vraiment honte d’être une femme battue, ce qui fait que je n’osais pas en parler autour de moi : porter plainte, aller voir un avocat... Les conseils que vous donneriez à une femme battue ? Il ne faut jamais croire un homme vio
Deux jeunes écroués pour avoir agressé des policiers
Sept jeunes, dont quatre mineurs de 17 ans, ont été interpellés samedi après avoir blessé un policier municipal en civil, qui a été victime d'une fracture du nez. Ils ont été mis en examen pour "violences volontaires en réunion sur agents de la force publique" et deux majeurs ont été écroués dimanche soir. Vendredi peu après minuit, dix policiers municipaux en civil qui sortaient d'une soirée entre amis, avaient été pris à partie par trois jeunes qui les avaient reconnus. Après les avoir insultés, ils étaient rejoints par une vingtaine de jeunes armés de pierres et de bouteilles de verre. Trois d'entre eux avaient alors frappé un policier qui s'en est sorti avec une fracture du nez et des contusions multiples. A la suite de l'intervention de la police nationale, 11 jeunes avaient été interpellés et quatre d'entre eux mis hors de cause.
Louis Schweitzer : "La situation n'a pas changé dans les banlieues"
En visite mardi 27 novembre à Lyon où il assistait à une conférence sur les discriminations dans le logement, Louis Schweitzer, le président de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (HALDE), a réagi aux émeutes qui se déroulent actuellement dans le Val d'Oise en banlieue parisienne. "Les violences nous rappellent qu'il y a des situations de fond qui n'ont pas changé depuis deux ans, notamment en matière d'emploi, de logement et d'éducation" a expliqué l'ancien Pdg de Renault, avant de souligner que "la réaction de la population après l'accident montre qu'il n'existe aucune confiance à l'égard de la police".