Richard Richarté de Mini World Lyon : "Ouvrir le plus grand réseau miniature de France à la rentrée 2014"

Richard Richarté de Mini World Lyon : "Ouvrir le plus grand réseau miniature de France à la rentrée 2014"
Richard Richarté et Romain Granier - LyonMag

Richard Richarté, l’initiateur du projet Mini World Lyon, était l'invité ce vendredi de Jazz Radio pour l'émission Ça Jazz à Lyon, proposée en partenariat avec LyonMag.

Vous êtes à la tête d’un projet étonnant : un pôle de la miniature qui verrait le jour dans l’ancienne usine TASE à Vaulx-en-Velin. Aujourd’hui, comment se déroule le développement de Mini World Lyon ?
"On va commencer à lancer l’entreprise. D’ici à la fin du mois, elle va être créée et on devrait pouvoir déposer le permis de construire courant juin.
Le projet a un coût conséquent : près de 4 millions d’euros."


Comment sera-t-il financé ?
"Par des fonds privés. On a donc une partie d’apport important, mais on met en place un crédit auprès de deux banques. On aura aussi un pôle de chefs d’entreprises qui ont décidé d’investir et de suivre un peu le projet."

Est-ce que vous avez réussi à évoquer ce projet avec la mairie de Vaulx-en-Velin ou même avec le Grand Lyon ?
"La marie de Vaulx-en-Velin a été présente depuis le début. On a aussi eu des rendez-vous avec des personnes du cabinet de Gérard Collomb. C’est en cours. On a présenté le projet. Il y a pour le moment un avis favorable, mais ça discute toujours, donc on ne peut rien dire de plus."

Peut-il y avoir des subventions à la clé ?
"Je pense que non. Nous sommes une entreprise privée donc on nous a fait comprendre à tous les étages qu’il n’y aurait pas de subvention. Mais on préfère se débrouiller tout seul. Le budget, on peut le boucler sans subvention."

Concrètement, que pourront voir les visiteurs quand ils iront à Mini World Lyon ?
"C’est un parc à l’échelle de 1/87. Pour vous donner une idée, un personnage mesure deux centimètres. On va créer, sur des centaines de mètres carrés, trois mondes miniatures qui seront la montagne, une ville imaginaire et une campagne pleine de villages. Beaucoup d’interactions seront présentes. Il  y aura beaucoup de trains qui vont passer, des voitures qui vont se déplacer toutes seules. Les gens pourront également appuyer sur des boutons pour actionner des animations."

Vous vous implantez dans le Rhône. Est-ce qu’on pourrait retrouver des monuments lyonnais ?
"Non. Dans un premier temps, pour la simple et bonne raison que ça coûte excessivement cher de représenter de vrais bâtiments. On va partir sur des bâtiments un peu catalogues qu’on va essayer de franciser le plus possible. Après, le but est de créer Lyon en miniature dans deux ans."

Mini World Lyon, ça représente combien d’emplois ?
"Immédiatement, 21 employés à la période préouverture. Si on veut créer Lyon en miniature par la suite, on devrait garder ce nombre de salariés. En sachant qu’en Allemagne, ils ont démarré à 20 salariés et au dernier bilan, ils étaient 235 avec 17 millions de chiffre d’affaires."

Justement, en Allemagne, la référence est à Hambourg, Le Miniatur Wunderland qui présente un réseau ferroviaire réduit qui avait attiré un million de personnes l’an dernier. Ces chiffres sont-ils réalisables à Lyon ?
"Non, je ne pense pas qu’on arrive faire plus d’un million de visiteurs. On table sur 110 000 visiteurs la première année, 150 000 la deuxième, sachant qu’en Allemagne ils ont fait 300 000 la première année et 500 000 la deuxième. On est donc à un tiers de ce que font les Allemands. Sachant que si on sera à 110 000 visiteurs la première année, ce sera déjà une bonne réussite."

L’ouverture de Mini World Lyon est prévue à l’été 2014. Etes-vous dans les temps ?
"Ce sera un peu après l’été. A priori, je pense qu’on ouvrira entre la rentrée et la fête des Lumières. On ne sait pas encore. Ça va dépendre des travaux et s’il n’y a pas de retard dans la conception des mondes."

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