Fabrice Santoro : « Beaucoup de bons souvenirs à Lyon»

Fabrice Santoro : « Beaucoup de bons souvenirs à Lyon»

Fabrice Santoro a été sorti hier par l’espagnol Alberto Montanes (4/6 - 4/6). Une sortie qui résonne comme un adieu, puisque le vétéran français ne reprendra pas la raquette la saison prochaine. Lyon Mag revient en interview sur cette dernière lyonnaise de Fabulous Fab’.

Lyon Mag : C’était votre dernier match ici à Lyon ?
Fabrice Santoro : Oui, c’était mon dernier match. Un match malheureusement perdu, mais un bon match, très accroché malgré le score assez net (6/4 - 6/4). Je n’ai pas eu la sensation d’être inférieur à Montanes pendant cette partie. Malheureusement, les points qui comptent, je les ai tous perdus. Lyon c’est aussi mon premier titre en 1997. J’ai beaucoup de bons souvenirs. J’ai également gagné deux fois le double par la suite. Et puis cette salle est magique depuis 1991 où l’équipe de France s’est imposée en Coupe Davis. Le Palais des Sports de Gerland a toujours une saveur particulière chaque année au mois d’Octobre. Quand je débarque ici, je sais que c’est un tournoi un peu à part. C’est la raison pour laquelle j’aurais aimé rester à Lyon plus longtemps.

Quel joueur étiez vous à cette époque, lors de votre première victoire ?
Les premières années ont été vraiment très laborieuses ici à Lyon. Le revêtement ne me convenait pas. Par la suite, avec l’évolution de mon jeu, j’ai réussi à avoir de bonnes sensations, notamment l’année de ma victoire. En 1997, j’étais un tennisman en mutation. J’essayais de rebondir après un premier début de carrière à alterner le bon et le moins bon, avec un style de jeu qui ne me convenait pas trop. Le tournoi de Lyon remporté en 1997 marque le début de ma deuxième carrière.

Y a-’il de la tristesse de jouer ce tournoi pour la dernière fois ?

Je ne suis pas triste. J’éprouve plus de la satisfaction. Le match a été de qualité, il y avait une bonne ambiance dans la salle. Il y a beaucoup de points positifs dans mon jeu, notamment sur le plan physique. Mon service aussi était excellent. Après, il y a des points en tennis qui sont plus important que d’autres. Il faut savoir les gagner, aller les chercher. Aujourd’hui ils ont tournés à chaque fois en la faveur de l’adversaire.

Quel est le programme  de vos prochaines semaines, prochains mois ?

Je vais déjà me concentrer sur les deux prochaines semaines avec peut être Bâle la semaine prochaine, mais c’est trop tôt pour le dire. Je ne sais pas encore. En tout les cas, je serai à Bercy dans quinze jours.

Vous avez ouvert une porte sur 2010. Pensez-vous à cet Open d’Australie, pour boucler la boucle et jouer sur quatre décennies ?

(Il hésite) Oui, j’y pense depuis qu’un journaliste canadien m’a mis ça en tête au mois de Juin. Maintenant, pour jouer en Australie en cinq sets en Janvier, ça veut dire qu’il ne faut pas partir au ski en décembre. Il faut s’entraîner, comme chaque hiver depuis vingt ou trente ans. Je n’aime pas prendre les tournois à  la légère, je n’aime pas arriver sur les tournois quand je ne suis pas prêt. Donc aller en Australie n’est pas une décision qui se prend à la légère. Mais dans ma tête, Open d’Australie ou non, Bercy marquera la fin de ma carrière. Après, il peut y avoir ce clin d’oeil en Janvier. Mais Bercy sera pour moi mon dernier tournoi. Et c’est vrai que ce record de jouer des tournois du Grand Chelem sur quatre décennies est tellement peu banal qu’il me donne envie de faire encore quarante cinq heures d’avions aller-retour.

Et votre livre, comment se porte-t’il, vous en êtes fier ?
J’ai de très bons échos. Et comme vous l’ avez lu, vous aller m’en parler, non (rires) ? Si vous ne l’avez pas reçu, la FNAC l’a reçu (rires). Il se porte très bien, j’y ai mis beaucoup d’énergie, beaucoup de coeur. J’ai passé quelques trois cents heures depuis le début de l’année à écrire et à corriger, pour essayer de raconter mon histoire en essayant d’être le plus juste possible. Les retours sont très bons et je vous conseille vivement de le lire.

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