La Préfecture est sous le feu des critiques après l'expulsion des camionnettes blanches du quartier de la Plaine des jeux de Gerland, le 4 mai dernier. Mohamed Chihi, adjoint au maire de Lyon délégué à la sécurité, reprochait notamment à la Préfecture de ne faire que "déplacer le problème". La fédération du parapluie rouge, quant à elle, contestait lundi dernier l'arrêté préfectoral d'expulsion auprès du tribunal administratif.
En réponse, la Préfecture du Rhône, l'Union départementale des Missions Locales du Rhône et les associations "L'amicale du Nid" et "Le mouvement du Nid" ont signé, ce vendredi, une convention visant à "faciliter l'accompagnement des victimes, mineures ou majeures, de la prostitution" et à les aider dans leur réinsertion.
La convention, abordée dans le cadre d'une "comission départementale plénière de lutte contre la prostitution, le proxénétisme et la traite des êtres humains", vise à "mettre en place des actions concrètes pour la reconstruction et la réinsertion de ces victimes", détaille un communiqué.
Coucher ce partenariat sur papier est une manière, selon la Préfecture, de "structurer le dialogue entre des acteurs qui travaillent déjà ensemble". "La convention a pour but de renforcer un partenariat, consolider le dialogue et définir des objectifs communs", explique-t-elle.
Si la prostitution de rue à Gerland était très visible, il n’empêche que beaucoup d’autres formes de prostitution se font plus discrètes et insidieuses. C’est le cas pour la prostitution qui s’organise sur les réseaux sociaux et sur internet et qui implique souvent des personnes mineures et dont les réseaux d’influence et d’emprise sont beaucoup plus opaques.
C’est pourquoi l’accent de cette convention semble être placé sur la problématique de “la détection et l’accompagnement des publics des Missions Locales impliqués dans une problématique de prostitution des mineurs et jeunes majeurs”, comme le détaille le communiqué.
Si le langage employé par la Préfecture pour décrire cette convention peut paraître abscon, des actions concrètes sont d’ores et déjà envisagées, nous assurent les services de l’Etat. En l’occurrence, des discussions seraient en cours pour attribuer de nouveaux financements préfectoraux aux associations de terrain qui travaillent déjà à la réinsertion des personnes prostituées.
A Gabriel Rosset quand nos camarades de classe sont mortes à cause de leur présence, le seul accompagnement a été 5 minutes de brieffing avec la prof de techno. Voilà les priorités...
Signaler RépondreTient un commentaire constructif, ça change de l'ordinaire.
Signaler RépondreMerci.
si je peux aider une en réinsertion je suis preneur
Signaler RépondreCommission ça prend 2 m.
Signaler RépondreJe partage votre point de vue, c'est surtout les "proxos" qu'il faut cogner fort, pour le reste, la prostitution a TOUJOURS fait partie de notre monde et toutes les hypocrisies d'état n'y changeront RIEN !.. Seulement voila, "le plaisir" , pour nombre de nos chers puritains aux manettes est un... Crime! Reconnaître et protéger la prostitution comme un VRAI MÉTIER qu'elle est, de fait, nuit à leur petit confort "moral" !
Signaler RépondreUn bon coup de filet sur tous les proxénètes qui exploitent nombre de ces filles serait plus efficace qu'une énième "convention" ! Depuis le temps, on doit savoir au moins en partie, qui est concerné, non?..
Signaler RépondreOui accompagnement !
Signaler RépondreLaissez les s'installer au centre ville au bas de l'immeuble et monter le client à la chatière comme jadis, c'est vivant et ça attire du monde. C'est bon pour les commerçants. C'est utile !
Je suis sûre que la mairie pourra leur trouver des appartements au centre ville.
Il suffit d'un coup de fil d'Ursula à Emma pour que la France s'aligne sur l'Espagne, l'Allemagne, la Suisse et d'autres. Légalisation des bordels. Ce n'est qu'une question de temps. Et la morale dans l'affaire ? Et le social ? Ha ha... Dis-moi combien tu prends ?
Signaler RépondreRéinsertion....? Pour celles qui le souhaitent ou en ont besoin ! Pas de problème.
Signaler RépondrePour toutes les autres, que le Nid et tutti quanti leur f.. une paix royale !
La prostitution n'est pas un sous métier dont on a besoin d'être soustrait, c'est même le contraire ! La société a BESOIN de prostitution et qu'on le veuille ou non, il y a une offre et une demande et c'est pas près de changer !
Et oui, c'est la même chose que pour le cannabis, la France est embourbée dans ses idéaux, à la différence de nombreux pays, elle continue sa ruineuse politique de l'autruche et obtient les pires effets délétères sur tous les plans et à tous points de vue, au lieu d'organiser la sécurité et le plaisir de tous, et de tirer quelque peu les marrons du feu !
Pourquoi ne pas les installer à la mairie ?
Signaler RépondreToi et les autres clients.
Signaler RépondreC'est quoi cette manie que vous avez tous à insulter les autres alors que c'est vous qui avez du mal à comprendre ?
Signaler RépondreQuand quelqu'un écrit que le cannabis fait des morts par armes à feu, il ne parle pas des consommateurs mais des vendeurs et ça, c'est vrai.
il faut une commission ,,un segur une reunion ect
Signaler Répondrefaut envoyer ces camionnettes à St Claude…
Signaler Répondresi je comprends bien on légitimise la prostitution ?? Qui va payer ??
Signaler RépondreT'en a pas marre de raconter des conneries a longueur de journée ?c'est vrai qu'un mec qui fume un pétard va avoir des envies de meurtre.. l'alcool fait pas plus de ravages ?Les ballons d'azote en vente libre font pas faire n'importe quoi peut être aussi ?Si la prostitution était encadrée y aurait pas toutes ces agressions déjà.. Et toutes les mafias qui sont derrières, elles sont apparemment tranquille.. vaut mieux sanctionner le portefeuille du client c'est plus facile
Signaler RépondreUne convention (ça ne veut déjà rien dire) qui ne va pas aider à résoudre ces problèmes.
Signaler RépondreLes débats sur les maisons closes, comme d'ailleurs la légalisation du cannabis, nos politiques n'en veulent pas.
Dans les autres pays européens beaucoup ont entrepris des choses, nous que dalle même pas les blablas habituels, juste une petite phrase d'un député par an et c'est tout.
Comme d'habitude il faut attendre un gros drame bien médiatisé, donc suivi par les électeurs, pour que des politiques se bougent sur le sujet. Quoique le cannabis fait maintenant des morts par armes tous les jours et silence radio à part "on va mettre 3 policiers de plus par ci par là"...
Si ça peut limiter ce phénomène...
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