Ce rassemblement, relancé sur les réseaux sociaux par plusieurs collectifs dont Lyon Insurrection, Lyon en lutte, Soulèvement de la Terre Villefranche ou encore des groupes antifascistes locaux, "n’a fait l’objet d’aucune déclaration en préfecture", rappelle l’administration.
Les collectifs organisateurs revendiquent un "carnaval antifasciste, joyeusement radical, et farouchement déterminé", destiné à faire "résonner nos colères et nos espoirs dans les rues de la Croix-Rousse".
Les différents groupes affirment défier "la normalité" par "la joie, le tumulte et la fête comme armes politiques", en mettant cette année la lutte contre l’extrême droite au centre de leur démarche. Ils dénoncent aussi "l’exploitation, la précarité, les loyers qui explosent" et annoncent rendre hommage "à celles et ceux qui résistent" en Palestine.
Dans son arrêté, la préfecture note que l’édition 2025 "place la lutte contre l’extrême droite au cœur de ses revendications" et se décrit comme une parade "antifasciste, subversive et populaire."
Les services de l’État justifient leur décision par les précédents : en 2023 et 2024, ces rassemblements avaient "dégénéré en déambulations sauvages" entraînant des "affrontements avec les forces de l’ordre, dégradations de mobilier urbain, incendies, pillages et violences."
La préfecture estime qu’"au vu de ce qui précède, le risque certain de troubles à l’ordre public que peut générer le rassemblement non déclaré cité" justifie une interdiction. Elle considère que "dans ces circonstances, l’interdiction de manifester mentionnée à l’article 1er est seule de nature à prévenir efficacement et de manière proportionnée les troubles à l’ordre public."
Le texte rappelle enfin que "le fait d’avoir organisé une manifestation interdite est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende" et que le simple fait d’y participer est également sanctionné.
Les services de l'État annoncent par ailleurs le renfort de deux unités de CRS, dont la CRS 83.
Pour les organisateurs radicaux , ce pseudo carnaval est synonyme d affrontements, de casse, de dégradation….de violence de haine…..et le lendemain ce sont les ouvriers qui vont nettoyer, réparer….payer
Signaler RépondreUne parade antifasciste organisée par des fachos,le comble mdr.
Signaler RépondreÇa célèbre la joie en brulant des poubelles et en cassant des vitrines.
Ça osent tous les cons.
Quand l'état interdit les manifestations contre les fascistes, nul besoin d'être politologue pour conclure à la complicité de l'état avec les fascistes.
Signaler Répondrela préfète envoie les FDO et dispersent ces énergumènes , rien à écrire de plus.
Signaler RépondreLes extrémistes pensent qu'ils sont les bienvenues a la croix rousse. Ce n'est pas le cas. Ces extrémistes ne viennent pas de la croix rousse mais des pentes du 1er, la Guillotière et Villefranche vraisemblablement selon le communiqué.
Signaler RépondreCélébration de la normalité ? Par eux ?
Signaler RépondreJ’ai loupé un épisode
Les pentes sont jumelées avec Villefranche aussi ?
Encore pas mal de casse à prévoir because les gauchos, ils s'en fichent de l'arrêté.
Signaler RépondreAh ben si il y a interdiction de la préfecture , pas de danger , elle aura lieu !!!!
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