Ce lundi 18 août, l’entreprise installée à Marcy-l’Étoile a annoncé que son test BIOFIRE® SPOTFIRE® Respiratory/Sore Throat (R/ST) Panel Mini a obtenu l’autorisation 510(k) et la dérogation CLIA de la FDA américaine, permettant désormais l’utilisation d’un prélèvement nasal antérieur.
Cette nouvelle méthode de test PCR, qui consiste à prélever un échantillon uniquement dans la partie antérieure de la cavité nasale, est jugée moins invasive et plus confortable pour les patients que le traditionnel écouvillonnage nasopharyngé. Elle sera disponible aux États-Unis dès le 3e trimestre 2025, à temps pour la prochaine saison des infections respiratoires.
Déployé outre-Atlantique en 2024, le test BIOFIRE® SPOTFIRE® R/ST Panel Mini permet de détecter en seulement 15 minutes les principaux virus et bactéries responsables des infections respiratoires ou pharyngées, dont la grippe A et B, le virus respiratoire syncytial, le SARS-CoV-2 ou encore le streptocoque A. L’ajout de cette nouvelle option de prélèvement complète une offre déjà compatible avec les écouvillons nasopharyngés et de gorge.
"Les patients recherchent désormais autant la précision que le confort des tests. Avec cette innovation, nous offrons une expérience moins contraignante tout en garantissant la fiabilité des résultats", souligne le Dr Charles K. Cooper, directeur exécutif des affaires médicales chez bioMérieux.
De son côté, Jennifer Zinn, directrice exécutive des opérations cliniques, estime que cette étape "renforce la position de bioMérieux sur le marché en pleine expansion de la biologie délocalisée, qui rapproche les solutions de diagnostic des patients".
Fondé en 1963, bioMérieux est aujourd’hui un acteur mondial du diagnostic in vitro, présent dans 45 pays et distribuant ses solutions dans plus de 160. Le groupe, coté à Euronext Paris, a réalisé en 2024 un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros, dont plus de 93% à l’international.
Avec cette nouvelle autorisation de la FDA, l’entreprise lyonnaise confirme son ambition de rester à la pointe de l’innovation dans le diagnostic rapide et accessible, tout en poursuivant son internationalisation.
Mais je ne critique pas. J'ai vu une référence à Sanofi dont je donne mon avis.
Signaler RépondreLors de la mise en vente de Biogaran, j'avais suivi un exposé par un économiste de la santé qui dressait juste un constat clair de l'évolution de la pharma en France. En effet la France a été un grand pays de pharma mais ne l'est plus. Faut pas vivre sur ses "vieilles gloire passées". Sûrement à terme Sanofi se fera manger par plus gros car ils ont raté certains virages technologiques et sont assez faibles en innovation.
Mais plus largement je pensais à nos anciens groupes prospères rentables, nos anciens savaient les gérer (et surtout avaient une réelle vision) mais au fur et à mesure on a vu venir des "mauvaises personnes" par exemple des énarques (et certains politiques) qui en quelques années ont coulé ses groupes.
On a juste des gens "pas bons" c'est un constat si en plus on mêle le politique français incompétent cela fait des catastrophes ... et dire que la France aurait peu être un pionnier dans de nombreux domaines par exemple les écrans plats (invention du CEA) ou encore être à l'origine de l'internet ....
les bons français bons qu’à critiquer !!!!!!!!
Signaler RépondreDepuis quelques décennies les groupes pharmaceutiques français ont dégringolé des classements. Concrètement on claironne "Sanofi" en France mais ce groupe est un "petit" qui a terme sera absorbé par plus gros. Bizarrerie l'histoire de Sanofi quand on passe qu'un "petit" a mangé un "gros" (Rhône Poulenc).
Signaler RépondrePuis il faudrait peut être éviter de mettre à la tête de grosse boite des gens qui sortent de l'ENA car on a vu ce que cela donnait concrètement. On a eu aussi le passage de monsieur "France sans usine" le fameux Serge Tchuruk qui a coulé Alcatel.
Mais bon cela ne changera pas car on sait comment fonctionnent réellement les comités de surveillance cela a bien été expliqué dans de nombreux reportages d'investigations... un PDG incompétent qui coule une boite retrouve assez rapidement un autre poste doré avec souvent une prime exceptionnelle (l'exemple le plus drôle de ses derniers mois est l'ancien patron de Stellantis). L'avantage du "copinage" et du "réseautage" qui prime sur les réelles compétences.
Aux EU ce type de test, on attend quoi chez nous ??
Signaler RépondreAu moins un entreprise française qui utilisent ses aides de l'État pour sortir des choses concrètes. Contrairement à Sanofi qui se gave d'aides et qui ne sort rien, enfin si ils sortent le Doliprane de France et ils financent un cheval mécanique pour des JO...
Bravo
Signaler RépondreIl reste une entreprise lyonnaise innovante