Ce vendredi, le tribunal des activités économiques de Lyon a décidé d'accéder à leur requête et de confier la direction opérationnelle du groupe aux administrateurs judiciaires, écartant ainsi son président, Philippe Rivière, de la gestion quotidienne de l’entreprise.
Placée en redressement judiciaire depuis le 25 septembre, la holding du groupe ACI fait face à de graves difficultés financières. La justice a donc validé la demande des administrateurs de passer en "mission 3", le plus haut niveau d’intervention dans une procédure collective. Cela signifie qu’ils disposent désormais de la totalité des pouvoirs décisionnels, y compris sur les orientations stratégiques et les nominations au sein du groupe.
Cette décision, révélée par La Tribune, consacre la mise sous tutelle complète du groupe industriel lyonnais. Les administrateurs judiciaires, déjà chargés de superviser la restructuration, dirigent désormais l’ensemble des opérations. Un manager de transition devrait être nommé dans les prochains jours pour assurer la continuité du pilotage et le dialogue avec les 1600 salariés du groupe.
La crise n'est pas nouvelle chez ACI, qui fédère une quarantaine de filiales dans les secteurs de la mécanique, de la chaudronnerie et de la sous-traitance industrielle. Deux d’entre elles, New Effigear à Maclas et Meca Tech à Roche-la-Molière, sont déjà en cessation de paiements, tandis que les salaires de septembre n’ont toujours pas été versés à certains employés.
Créé à Lyon et employant plusieurs centaines de personnes en région Auvergne-Rhône-Alpes, le groupe ACI affichait encore récemment un chiffre d’affaires estimé à 150 millions d’euros. Mais la situation s’est dégradée à la suite du désistement d’un investisseur clé, le fonds Fortuna, qui devait injecter près de 80 millions d’euros dans la société.
Pour l’heure, Philippe Rivière reste actionnaire mais n’a plus aucun pouvoir opérationnel. Une page se tourne pour le groupe ACI, dont l’avenir dépend désormais des décisions prises sous l’égide du tribunal de Lyon.
C'est rare de mettre en cause un PDG cela passe souvent inaperçu
Signaler Répondremais j'enchaine sur l'absurdité du "management" qui cause énormément de dégâts.
Je rigole car je vois proliférer ses dernières années (comme des morpions dans des poils pubiens) des stratégies assez "bureau de conseil". On voit de partout des classements dans les boites avec les fameux "émoticônes" triste, sourire etc etc mais quelle absurdité que tout cela. On utilise les termes anglais on ne parle plus "d'équipe" on parle de "Team", de chef de service mais de "managers" etc etc etc.
Après tout, le monde peut s'il le veut se prendre au jeu de ce pseudo management, on peut être un mouton cela ne me dérange pas.
Mais qui récupère les fruits du travail? croyez vous que l'intéressement est équitablement réparti? bien sûr que non car comme nos politiques ses néo-managers ne pensent qu'à leurs poches.
Puis la psychologie générale qui veut que vous écrasiez votre concurrent pour avancer. J'ai des cas révélateurs ou un N+1 et un N sont supers potes (à se faire des weekend en familles chacun connaissant les enfants de l'autre)... au 1er pépin que c'est il passé d'après vous? le N+1 a écrasé sans remord son N pour garder sa place et au passage choper une prime. On met quoi comme "émoticône" dans ce cas là?
On fait croire avec ce "pseudo-management" qu'on s'intéresse à la personne mais la personne n'est qu'une ligne excel en frais de fonctionnement qui doit être supprimé à la 1ère occasion. Mais des stratégies assez élaborées ont été inventées pour effacer ce but, on nous parlera de "conduite du changement", de "recherche des coûts cachés" ... bien entendu tout cela avec un grand "sourire".
Puis le concours entre boites pour se dire entreprises éco-responsables, sociales (la blague des certifications inutiles souvent trafiquées) etc etc
Non non il faut juste le dire clairement et ouvrir les yeux, le but principal est uniquement de dégager du profit pour les investisseurs, l'humain n'est qu'une ligne comptable.
Je vous rassure je ne suis pas un gauchiste anarchiste. Je suis un capitaliste mais sûrement un néo-libéral... mais cette comédie de dupes est navrante et destructrice .
Mais c'est un système "connu" et nos politiques le connaissent parfaitement et le favorisent.
Signaler RépondreMarrant en effet les systèmes "Holding". La Holding "vampirise" tous les bénéf des filiales.. puis en déclaration de bilan comptable on dit qu'il n'y a pas eu de bénéf donc on peut légalement ne pas distribuer de primes d'intéressement aux employés... voir quand on veut faire des "coupes" la "holding" peut mettre en faillite (voulue) une filiale (par exemple si la holding est la propriétaire des murs et des terrains en augmentant les loyers que doit payer la filiale).
Bien entendu, les salariés (peu) de la Holding eux se gavent.
Système comptable très bien connu par nos gouvernants. Donc c'est toujours comique de les entendre dire "favoriser" la distribution de prime d'intéressement sans jamais réguler et contrôler ce passe passe comptable. C'est juste se foutre de la gueule des gens.
Le malheur Français c'est beaucoup ce système de "Réseau" qui a prit une ampleur extraordinaire depuis quelques décennies... bon je parle de réseau mais dans l'ancien langage on parlait simplement de "Piston". Comment faire en sorte que les "incompétents avec réseau" se placent toujours à la tête d'entreprises qu'ils coulent les unes après les autres. Incompétents naturellement car ce n'est pas avec les formations de ses écoles de management qu'ils vont s'améliorer.
puis on ne le dit pas assez l'autre effet du "réseau" c'est que les enfants bénéficient du "réseau" des parents ... donc on favorise une "endogamie" accélérée dans ce système (regarder l'exemple de certains de nos politiques, on retrouve leurs progénitures dans des grands groupes ou grands médias .... sans compétences particulières juste avec le nom de leurs parents).
Donc le terme "ascenseur social républicain" n'a plus aucun sens (je rassure nos amis de gauche.. vos idoles de gauche sont les premières à utiliser ce favoritisme car on n'a que de la bonne vieille gauche "caviar" des années 80/90... socialistes pour les autres mais sûrement pas pour leur portefeuille et leurs enfants).
Toutes mes félicitations. Excellente analyse du terrain...managerial. Ah ! ces effets levier, ces Ebitda alambiqués par des managers boutonneux à la merci de jeunes patrons bibonneres aux biopics Bernard Tapie. 40 filiales à la merci des voraces repreneurs aux subventions allouées par des Politiques peu regardants, avec laval des Assemblées Locales endormies. Aux suivants ! aux suivants. Stop de ces holdings mortifaires pour nos PME.
Signaler RépondreOn est "PDG salarié", on coule une boite et dès le lendemain on est patron d'une autre boite qu'on coulera de la même façon.
Signaler RépondrePrincipe de Peter qui va parfaitement avec le système de "Réseau"... surtout que dans les comités de "surveillance" on n'a que des amis qui se cooptent entre eux.
Les gens sortant de ses "grandes écoles" ne sont pas forcément "compétents" ils bénéficient juste du réseau tissé par l'école (les anciens, les donateurs etc etc).
Regarder le classement mondial des compétences des "Managers français" (donc nos cadres sup), ils sont très mal perçus dans les autres pays.
Bref en France nous n'avons actuellement qu'une armée de minables, souvent les boites tiennent que par l'initiative de certains cadres intermédiaires et d'employés qui dérogent à ses cadres sup qui gèrent que via du tableur excel sans réellement connaitre le métier profond de l'entreprise.
Faudra un jour aussi d'arrêter de faire appel à ses grosses boites de "consulting" ce sont juste des usines à fric qui n'apportent rien. C'est effrayant de voir depuis plusieurs décennies de développement accéléré de ses boites de consulting qui se sont infiltrées dans toutes les strates aussi bien publiques que privées... mais bon là ou il y a du fric à se faire on les voit vite arriver.
Faudra un jour parlé sérieusement de l'incompétence crasse de ses "grands" directeurs car il n'y a pas que nos politiques qui sont opportunistes cooptes et juste nuls.
Signaler RépondreLes PDG "employés " donc les PDG qui n'ont pas créés la boîte et sont juste salariés veulent avant tout se faire du fric. Tanpis si les boîtes coulent car avec le fameux "réseau " ils retrouvent un poste dès le lendemain de la faillite.
Ce fameux "réseau " qui favorise les incompétents.
Mais bon si vous connaissez les cours des écoles de management vous comprenez rapidement d'où vient l'incompétence de ses cadres sup.
Mais cela fait énormément de dégâts et des milliers de familles sur le carreau.
Ces 1ers de cordées il vont finir d'achever la France pendant qu'eux se seront mis à l'abri financière dans des paradis fiscaux...
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