C’est une nouvelle étape pour un officier au parcours dense, bien connu des forces de l’ordre rhodaniennes. Le ministère de l’Intérieur a annoncé ce samedi 1er novembre 2025 la nomination du colonel Benoît Villeminoz à la tête du GIGN, l'unité d’élite de la gendarmerie, forte de 1 000 femmes et hommes, en métropole et en outre-mer.
Depuis le 15 octobre, le commandement par intérim était assuré par le colonel Yannick Vidal.Le ministère de l'Intérieur souligne qu’il s’agit d’un "retour aux sources" pour le nouvel officier, qui a déjà exercé les fonctions de chef de section au sein de la Force intervention du GIGN de 2004 à 2011, avant d’en devenir le chef d’état-major opérationnel (CEMOPS) de 2014 à 2018. Avant cette nomination, le colonel Villeminoz avait dirigé le Groupement de gendarmerie départementale du Rhône de l’été 2020 à 2024, en pleine crise du coronavirus.
L'État rappelle qu’il y avait alors "dirigé l’action des 1 700 gendarmes d’active et de réserve rhodaniens, dans un contexte inédit de crise sanitaire," tout en menant un "effort marqué en matière de sécurité publique dans un département enregistrant près de 33 000 crimes et délits et pas moins de 45 000 interventions annuelles."
Son passage dans le Rhône avait aussi été marqué par les violences urbaines de 2023, "d’une ampleur inédite" précise Beauvau. Pour rappel ces émeutes avaient secoué le territoire pendant onze jours, du 27 juin au 7 juillet. Diplômé de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 2001, Benoît Villeminoz a servi dans la gendarmerie mobile, départementale, spécialisée et en administration centrale.
Il a notamment pris part à des opérations majeures comme la traque des terroristes de Charlie Hebdo en 2015 et la sécurisation de grands événements tels que l’Euro 2016 ou le Tour de France. Plus récemment, en 2024, il a été projeté en Nouvelle-Calédonie comme chef d’état-major opérationnel, chargé de la planification et de la conduite des opérations liées à la crise insurrectionnelle. À 48 ans, le colonel Benoît Villeminoz s’apprête désormais à prendre officiellement le commandement du GIGN avant la fin de l’année.
Les violences urbaines on en a tout le temps, pratiquement tous les jours.
Signaler RépondreEn 2023 c'était coordonné entre toutes les racailles de France c'est tout...
A force GIGN BRI BAC vont être débordés, si ce n'est déjà pas le cas.