Les personnels réclament toujours des augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail et surtout le recrutement d’agents supplémentaires pour faire face à la saturation des cantines. Après 2 jours de grève en septembre, une semaine en octobre et depuis la rentrée des vacances de la Toussaint, les parents d’élèves sont excédés, à l’image de Catherine Reversat, dont l’enfant est en CE2 à l’école primaire Jean Macé dans le 8e arrondissement : « on prend les enfants et les parents en otages. Les parents sont obligés de faire appel aux grands-parents, à des nourrices. J’ai eu une maman au téléphone qui, étant seule, a été obligée de prendre des congés. Aussi, les repas des cantines sont décommandés, cela met certainement du monde au chômage technique. Pour moi, cette grève devient injustifiée même si je comprends qu’il y a beaucoup d’élèves pour peut-être pas assez d’employés dans les restaurants scolaires. Mais nous ne pouvons rien faire pour les agents municipaux. Nous subissons les conséquences. » Le préavis de grève des trois syndicats court jusqu’au 12 novembre, avec des rassemblements prévus chaque jour devant l’Hôtel de ville à 12h30.