Ce sont près de 5 000 immigrants clandestins qui sont arrivés à Lampedusa, située à 138 kms des côtes tunisiennes, depuis plusieurs jours. Leur sort, selon Hortefeux, « relève de l’Europe », et les décisions seront prises « avec l’ensemble » des partenaires européens. Si toutefois les migrants tunisiens rejoignent le territoire français, « ils seront traités comme tous les immigrés clandestins », toujours selon le ministre de l’Intérieur, qui a rappelé mardi dans l’hémicycle la règle en politique migratoire: « un étranger en situation irrégulière a vocation à être reconduit dans son pays d'origine sauf situation humanitaire particulière. » Les débarquement sur l’île italienne ont cessé depuis lundi. Les contrôles des ports tunisiens ont été renforcés, et la Méditerranée est trop agitée pour la traverser. La communauté tunisienne en France compte près de 600 000 individus.