La famille de la victime souhaite confirmer la "faute inexcusable" d'Eurovia. En 2010 en première instance, la justice avait reconnu un lien entre le cancer de la peau de l'ouvrier et les fumées toxiques du bitume auxquelles il avait été exposé. De son côté, l'entreprise de travaux publics a de nouveau rejeté toute responsabilité dans cette affaire. Comme attendu, le jugement a été mis en délibéré au 13 novembre. En cas de condamnation d'Eurovia, il s'agirait d'une première en France. Cela pourrait créer un scandale sanitaire, alors que des milliers d'ouvriers utilisent du goudron chaque jour en France.