Portrait-robot réalisé à partir de l'ADN : une jurisprudence "violeur du 8e" ?

Portrait-robot réalisé à partir de l'ADN : une jurisprudence "violeur du 8e" ?

Le Monde nous apprend ce mardi que durant la traque du violeur du 8e arrondissement de Lyon, les enquêteurs et la police scientifique d'Ecully ont bénéficié de l'autorisation de la Cour de cassation pour effectuer une révolution génétique.

Un portrait-robot du suspect avait été réalisé à partir de son ADN retrouvé sur ses victimes, des six femmes violées dans le 8e arrondissement entre octobre 2012 et l'arrestation d'un homme en janvier 2014.

Pour le créer, les experts ont repéré des similitudes entre son ADN et celui d'un autre homme, arrêté pour des infractions sexuelles. En admettant qu'ils pouvaient faire partie de la même famille, même éloignée, et en se basant sur la génétique pour dresser ses potentielles particularités morphologiques, le fameux portrait-robot, validé par la plus haute instance du pays.

Au final, le portrait-robot n'a pas pu prouver son efficacité car le voleur du 8e présumé avait été interpellé en flagrant délit. Mais ce cas pourrait faire jurisprudence en France.

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