La nouvelle version de Navya, la navette-robot, présentée à Lyon

La nouvelle version de Navya, la navette-robot, présentée à Lyon
LyonMag

Gérard Colomb en rêvait dans le quartier de la Confluence ou rue Terme.

La navette Navya pourrait débarquer prochainement dans les rues lyonnaises. Le concept d’une navette sans conducteur, 100 % autonome et entièrement électrique est le défi que s’est lancé l’entreprise Navya. Christophe Sapet, directeur de la société, a imaginé un véhicule de transport collectif d’une capacité de quinze personnes associant sécurité, fiabilité et confort.

Pour lui, "Navya est capable de détecter le moindre mouvement d’un piéton, les feux rouges ou les dangers imminents". Cette navette électrique peut atteindre la barre des 45 km/h même si sa vitesse est principalement limitée à 25 km/h. "Ce projet a pour but de venir en aide aux systèmes de transport existants sur les distances qui sont trop courtes pour se déplacer en voiture mais trop longues pour se déplacer à pied", explique Christophe Sapet.

Plusieurs de ces véhicules du futur ont déjà été vendus à l’étranger dans des entreprises privées suisse et australienne. En France, il faudra attendre encore un petit peu avant de les voir emprunter nos routes puisque la législation reste septique. Ce concept doit encore prouver ses capacités à respecter le code de la route et à s’intégrer parmi les autres véhicules.

Malgré tout, cette navette autonome pourrait bientôt venir épauler les bus urbains lyonnais car son coût et son entretien permettraient de réaliser des économies. Ces navettes autonomes ne nécessitent pas d’énergie polluante comme le gasoil ou l’essence. Elles se rechargent par injection d’électricité pour une autonomie de 8 à 24 heures. Elles permettraient donc aux agglomérations de réaliser entre 30 et 40 % d’économies par rapport à leur système de transport actuel.

"Le budget initial pour acquérir l’un de ces véhicules autonomes est un coût important", confie Christophe Sapet. Pour l’un de ces véhicules, il faut compter entre 170 et 250 000 euros. Les prix peuvent, en revanche, varier selon les options commandées par les acheteurs. La climatisation, les ceintures de sécurités ou encore le design font partie des propositions supplémentaires payantes.

X

Tags :

Navya

9 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
... le 14/02/2016 à 23:40

L’élite technologique qui mène cette révolution nous promet qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter parce que nous allons créer d’autres emplois comme nous l’avons fait dans les siècles passés quand l’économie est passée de l’agriculture à l’industrie puis de l'industrie au savoir. Mais ces arguments négligent une dimension essentielle: le temps pendant lequel se fait la transition. La révolution industrielle s’est produite sur plus d’un siècle. Aujourd’hui les révolutions technologiques se mettent en place en quelques années.

La première grande vague de chômage sera liée aux voitures, camionnettes et camions autonomes. Elle aura d’immenses avantages en éliminant les accidents de la route et les embouteillages, en rendant le transport quotidien plus productif et en réduisant la consommation d’énergie. Mais elle va faire disparaître des millions d’emplois.

Avec les progrès rapides de l’intelligence artificielle, les tâches qui nécessitent une analyse d’informations pourront être tenues par des machines. Cela comprend des emplois de médecins, de juristes, de comptables, de traders et de journalistes. Et les machines auront besoin de peu d’hommes pour les aider.

Il y autant de raisons d’être excité et d’avoir peur de cet avenir. Si nous sommes suffisamment intelligents pour développer des technologies qui régleront les problèmes de maladie, de faim, d’énergie et d’éducation de l’humanité, nous pourrons trouver une solution à notre nouveau problème social. Mais il faut comprendre le changement à venir et s’y préparer. Sinon…

Signaler Répondre

avatar
orthographe le 11/02/2016 à 23:25

La législation reste septique... Une belle coquille...

Signaler Répondre

avatar
#teamjul le 11/02/2016 à 11:21

@mwi C'est justement en cherchant du travail que j'ai compris ce que j’énonce. Lorsqu'on ne trouve pas de travail on s'en crée. D'autres l'ont bien compris. On s'en rend compte en se confrontant à d'autres régions, pays, cultures. Je ne connais personne qui a trouvé du travail en le cherchant, c'est à dire en répondant à des annonces, souvent trop sélectives, comme vous le dite très justement. Il y a de nombreux artisans qui sont débordés de travail et se permettent même d'en refuser (plombier, électricien, cordonnier, etc.) mais aussi de nombreux postes aux compétences assez accessibles et promettant l'embauche comme développeur informatique.
La mobilité une vraie composante de l'employabilité, encore plus vraie en dehors des centres. Cependant il existe des solutions et il s'en crée chaque jour. Tiens ? Pourquoi pas une navette-robot pour revenir au sujet ?!

Bonne journée !

Signaler Répondre

avatar
mwi le 11/02/2016 à 09:52
#teamjul a écrit le 11/02/2016 à 09h12

@PierreD Tant de mépris pour l'innovation, la prise de risques, l'expérimentation, la tentative, l'investissement, l'acceptation des erreurs pour mieux rebondir, la curiosité voire l'imagination, c'est consternant. Ce sont pourtant ces valeurs qui nous manquent pour aller de l'avant, rechercher de la croissance et porter tout le monde vers le haut.

@Zeus Il ne faut peut-être pas mélanger l'ensemble des problématiques ? On doit pouvoir proposer des solutions alternatives de déplacement sans pour autant devoir proposer des solutions alternatives à la production d'énergie. Ensuite vouloir à tout prix fournir du travail là où il n'y en a plus besoin c'est se tirer une balle dans le pied. La société a meilleur compte de faire le pari d'innovations technologiques et techniques qui créent de nouveaux emplois indirectement. Aux personnes concernées de se prendre en main. On ne va pas continuer à extraire du charbon juste pour donner du travail aux mineurs. Il y a de nombreux secteurs qui manquent de main d'oeuvre et de personnes motivées et compétentes.

@mwi Il y a très peu d'allocations versées par les villes. Les conducteurs de bus sont des hommes et des femmes autant capables que vous et moi de se réorienter. Cela fait déjà quelques années qu'il fallait comprendre que passer une vie entière avec un métier stable et garanti est une illusion. Et l'évolution est exponentielle ! Il faut sans cesse se former, se remettre en question, évoluer, et je trouve que c'est une formidable raison de se lever chaque matin.

Bonne journée à tous

pas du chercher du boulot depuis longtemps
1/ y'a 6 millions de chomeurs entre ceux déclarés et ceux qui ont abonnés la déclaration étant donné qu'ils ne perçoivent rien de Pole Emploi
2/ les recruteurs recrute des clones de leur offres, donc sauf chance, il faut avoir la totalité des compétences et de l'expérience dans le métier, hors quand vous vous reconvertissez vous n'en n'avez pas et vous vous retrouvez à chercher chercher, jusqu'à tomber au rsa et être limiter dans votre recherche, car vous ne pouvez plus payer les frais annexe du véhicule pour aller au travail qui bien souvent est en dehors des réseaux tcl.

Signaler Répondre

avatar
#teamjul le 11/02/2016 à 09:12

@PierreD Tant de mépris pour l'innovation, la prise de risques, l'expérimentation, la tentative, l'investissement, l'acceptation des erreurs pour mieux rebondir, la curiosité voire l'imagination, c'est consternant. Ce sont pourtant ces valeurs qui nous manquent pour aller de l'avant, rechercher de la croissance et porter tout le monde vers le haut.

@Zeus Il ne faut peut-être pas mélanger l'ensemble des problématiques ? On doit pouvoir proposer des solutions alternatives de déplacement sans pour autant devoir proposer des solutions alternatives à la production d'énergie. Ensuite vouloir à tout prix fournir du travail là où il n'y en a plus besoin c'est se tirer une balle dans le pied. La société a meilleur compte de faire le pari d'innovations technologiques et techniques qui créent de nouveaux emplois indirectement. Aux personnes concernées de se prendre en main. On ne va pas continuer à extraire du charbon juste pour donner du travail aux mineurs. Il y a de nombreux secteurs qui manquent de main d'oeuvre et de personnes motivées et compétentes.

@mwi Il y a très peu d'allocations versées par les villes. Les conducteurs de bus sont des hommes et des femmes autant capables que vous et moi de se réorienter. Cela fait déjà quelques années qu'il fallait comprendre que passer une vie entière avec un métier stable et garanti est une illusion. Et l'évolution est exponentielle ! Il faut sans cesse se former, se remettre en question, évoluer, et je trouve que c'est une formidable raison de se lever chaque matin.

Bonne journée à tous

Signaler Répondre

avatar
PierreD le 11/02/2016 à 06:42

Encore un technologue immature, tape à l'œil est onéreuse qui séduit un maire de Lyon atteint de folie des grandeurs.

Signaler Répondre

avatar
Zeus le 10/02/2016 à 22:37

Article grotesque.

Injection d’électricité ? Vous voulez dire batterie rechargeable ?

La production d’électricité ne pollue pas ?

Ensuite le debat chauffeur ou pas.
Si on décide de se passer des chauffeurs, pourquoi pas après tout, c'est un cout conséquent dans les transports en commun, va-t-on créer des emplois de remplacement ?

Ou la ville veut elle simplement augmenter son taux de chomage ?

Il faudra bien se décider un fois pour toute, soit on cherche a remplacer les gens par la technologie et le chomage devient acceptable et rémunéré autant que le travail, soit on fait en sorte que toute le monde travaille.

Signaler Répondre

avatar
mwi le 10/02/2016 à 20:04

"Elles permettraient donc aux agglomérations de réaliser entre 30 et 40 % d’économies par rapport à leur système de transport actuel."

Si les chauffeurs de bus sont au chômage, ça ne fera pas autant d'économie, à raison de 600-800 par mois d'allocations diverses de précarité et de logement à la charge de la ville, 10 000e par chauffeur par an, on en vire 1000 parce que le bus est robotisé, c'est 10 millions à la charge de la ville.

Signaler Répondre

avatar
yo yo le 10/02/2016 à 18:25

taxi dédicace

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.