"Nous partageons la même lecture sur l’exigence réformiste, la recherche d’un modèle de développement nouveau, le rôle des élus locaux et l’engagement européen" affirme Pierre Moscovici, qui ajoute : "A la veille d’un congrès compliqué, nous refusons aussi bien le statu quo mortifère que la présidentialisation délétère. Et nous sommes favorables à une direction allégée, que ne conduirait pas un présidentiable".
Mais l'ancien ministre délégué aux affaires européennes, qui refuse "d'ostraciser Laurent Fabius", tend également la main aux réformateurs "qui sont d'accord avec nous à 95%". "Je pense en particulier à Martine Aubry" souligne ce proche de Dominique Strauss-Kahn, qui pense avoir le "profil" pour devenir premier secrétaire du PS au congrès de Reims en novembre prochain.