Gérard Collomb était l'invité de Christophe Barbier ce mercredi matin sur LCI. L'occasion pour le maire de Lyon, tête de liste de la motion Royal, d'insister sur l'unité du PS. En prônant le rassemblement : "Il me semblerait naturel qu'entre Royal et Aubry, et aussi Delanoë, une alliance se forme. Mais aussi que la majorité s'ouvre à Benoît Hamon, qui a porté fortement l'idée de la rénovation".
Mais pour être leader du PS, Collomb défend Ségolène Royal. Alors que la Ligne claire, la contribution qu'il avait portée en juin avec notamment Jean-Noël Guérini, le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, ne voulait pas d'un présidentiable comme premier secrétaire du PS. D'où la fameuse déclaration de Royal qui avait mis sa candidature au "frigidaire". Mais pour le maire de Lyon, sa promesse ne tient plus aujourd'hui : "Si un autre présidentiable se déclare, elle sera déliée de son engagement". Et Collomb d'ajouter : "Alors nous la soutiendrons. Ce serait un énorme gâchis de former un front anti-Royal".