L'Arbresle reste à gauche
Le PS Pierre-Jean Zannettacci a remporté les municipales à l'Arbresle, avec 48,47% des voix, contre 38,78% au DVD Jean-Louis Mahuet et 12,75% à l'UMP Bernard Damon.
Lyon : la droite conserve le 2e et le 6e
La gauche est très largement en tête dans le 4e mais ne réussirait pas le grand chelem. En revanche elle rafles les 5 cantons qui étaient en jeu à Lyon.
Décines : le maire réélu
Le PS Pierre Credoz serait réélu avec 51% des voix, face à l'UMP Jean-Paul Repiquet.
Canton d'Ecully : l'UMP bat le Modem
La conseillère générale sortante Michèle Vullien est battue par l'UMP Eric Poncet, adjoint à la mairie d'Ecully, selon les premiers dépouillements.
Saint-Cyr au Mont d'Or : Marc Grivel élu
Arrivé largement en tête du premier tour des municipales, c'est sans surprise que le DVD Marc Grivel gagne à Saint-Cyr, avec 49,93% des voix, contre 28,31% au DVD Ducongé et 21,74% au PS Gilbert Rey.
Saint-Genis Laval : le maire réélu
Le maire Modem de Saint-Genis Laval Roland Crimier serait largement réélu avec 49,41% des voix, contre 26% à l'UMP Etienne Fillot et 24% à la PS Florence Wosniak. Il conserve donc sa mairie, qu'il avait conquise en 2001.
Canton de Tassin : l'UMP devant
L'UMP Pascal Charmot gagnerait à Tassin avec 54% des voix, contre le PS Maurice Guibert. Au premier tour, il était déjà en tête avec près de 30% des voix contre 26% à la gauche et 17,7% au Modem Jean-Baptiste Rio, qui avait refusé de donner des consignes de vote.
Canton de Limonest : Max Vincent réélu
Le conseil général sortant Modem et maire de Limonest Max Vincent l'emporterait avec environ 55% face à l'UMP et ex-maire de Saint-Didier Claudine Frieh et le socialiste Pierre Robin.
Saint-Fons : Demontès l'emporte pour 97 voix
La sénatrice PS Christiane Demontès a été élue avec 51,07% des voix, face au maire radical sortant Michel Denis, soutenu par l'UMP, qui a réalisé 48,93%. Soit une différence de 97 voix ! "La démagogie a gagné à Saint-Fons, car Demontès a présenté une liste hétéroclite, avec des Verts, des militants de Lutte ouvrière..." a réagi Michel Denis, en regrettant "la campagne de haine faite de rumeurs et de mensonges" réalisée par la sénatrice socialiste. Et Michel Denis d'ajouter qu'il ne "prendrait pas la tête de l'opposition", en préférant retourner "se consacrer pleinement à son entreprise". Christiane Demontès a donc réussi son pari de reconquérir Saint-Fons, qui avait été gagnée en 2001 par Michel Denis à la surprise générale.
Saint-Priest : Martine David réelue
La maire PS sortante a battu le député UMP Philippe Meunier.
Saint-Etienne : la gauche pourrait gagner
Selon les premiers dépouillements, le PS Maurice Vincent pourrait battre le maire sortant l'UMP Michel Thiollière.
Municipales : participation en légère baisse à Lyon
A 19h, la mobilisation électorale était en léger retrait par rapport au premier tour, avec un taux de participation en baisse de 4 points. Soit 49% dans le 2e contre 53,5% au premier tour, 52% contre 56% dans le 4e et 50,2% contre 54% dans le 6e.
Perben absent
Après avoir réalisé un score particulièrement décevant au premier tour des élections municipales à Lyon (30%) Dominique Perben a été pratiquement absent au cours de la campagne du deuxième tour. Pas d’intervention dans les médias, ni de meeting alors que son site internet n’est plus mis à jour. D’ailleurs le candidat UMP qui avait tenu une brève conférence de presse au soir du premier tour s’était alors contenté de quelques banalités en expliquant qu’il ne quitterait pas Lyon où il avait débarqué au cours de l’été 2003 pour lancer sa candidature. II avait même précisé qu’il assumerait ses mandats de député et de conseiller général. Mais sans donner plus de précision. Depuis il s’est montré très discret. D’autant plus que certains membres de son équipe n’ont pas hésité à le mettre en cause. Notamment Denis Broliquier le maire du 2e, tête de liste UMP dans le 2e arrondissement qui a déclaré mardi que “la génération des Perben-Chabert est en train de passer”. La rumeur a même couru qu’il avait quitté Lyon mais certains de ses proches affirment que c’est faux et qu’il a participé à plusieurs réunions aux cotés des candidats dans le 4e et le 6e arrondissement. En tout cas ses proches annoncent qu’il prendra la parole après le deuxième tour pour faire part de ses intentions.
Les enjeux du deuxième tour
Les quatre grands enjeux du deuxième tour des élections municipales à Lyon. Avec une question : la vague Collomb va-t-elle submerger totalement la ville, l’agglomération et le département ?
Une vague rose dans l'agglomération ?
Pas de doute là encore, Gérard Collomb sera réélu président de la communauté urbaine qui regroupe les 57 communes de l’agglomération. Car un certain nombre de grandes villes de l’agglomération lyonnaise comme Villeurbanne ne peuvent pas basculer à droite. Certains maires de gauche ont même été réélus dès le premier tour notamment à Bron, Vénissieux ou Givors. De plus, après le premier tour, les jeux sont faits dans la plupart des communes où la droite ou la gauche ont imposé une dynamique de victoire pour le second tour. C'est le cas à Vaulx-en-Velin, Grigny et Rillieux-la-Pape pour la gauche, Saint-Genis-Laval pour le Modem et à Tassin ou Craponne pour la droite En revanche, le duel va être serré dans plusieurs communes : Ecully, Sainte-Foy, Corbas, Saint Fons et Saint Priest. Bataille fratricide tout d’abord à Ecully où s’affronte le maire sortant Yves-Marie Uhlrich (37,47% au premier tour) et son premier adjoint Régis Blanc (38,90%). Le premier ayant opté pour l’étiquette “majorité présidentielle”, le second pour l’étiquette UMP. La candidate socialiste avec 18,86% étant incapable de s’interposer. Duel plus traditionnel à Saint-Fons avec un affrontement droite-gauche. Un fief socialiste remporté en 2001 par le radical Michel Denis qui a réuni 45% des suffrages au premier tour face à la sénatrice PS Christiane Demontès (39,74%) qui a fusionné sa liste avec les Verts (6,5%). et qui a reçu le soutien du Modem (4,6%) mais aussi d’un candidat sans étiquette. Ce qui met le maire sortant en difficulté. Car il ne peut compter que sur les abstentionnistes.
Mercier en difficulté au conseil général ?
C’est aussi un des grands enjeux de ce deuxième tour à Lyon, car le département est aujourd’hui la dernière des quatre grandes institutions lyonnaises à rester aux mains de la droite qui les dirigeait toutes, il y a encore 7 ans. Alors qu’au terme du deuxième tour, le département pourrait basculer à gauche. D’ailleurs Gérard Collomb a lancé un appel aux centristes pour leur proposer une alternative à l’union UMP-UDF qui a permis à Michel Mercier d’être réélu président du conseil général. Le maire de Lyon a même suggéré que la gauche pourrait soutenir un candidat modéré issu de la mouvance UDF. En fait, au cours de cette élection, 27 cantons sur 54 étaient à renouveler. Alors que l’UMP en tenait 11, l’UDF-Modem 20, la gauche 23. Sept conseillers généraux ont été élus dès le premier tour. Et les jeux sont pratiquement faits dans 14 cantons. Avec notamment les quatre cantons lyonnais qui devraient basculer à gauche sans trop de problème car les candidats des Verts et du Modem ont appelé à voter pour le PS. Et les deux candidats communistes de Vénissieux sont assurés d’être élus. Alors que la majorité des cantons ruraux ancrés à droite ou au centre-droit ont été remportés dès le premier tour par l’UMP ou le Modem. Pas des surprise à attendre également à Décines où Jérôme Sturla devrait l’emporter avec le soutien des Verts et des centristes. Comme Jean-Paul Delorme le conseiller général UMP sortant de Sainte-Foy. En revanche, le duel va être assez serré dans q
Quelles grandes villes de la région vont basculer à gauche ?
Duels serrés dans plusieurs grandes villes de la région, traditionnellement ancrées à droite où soit la gauche a réussi un bon score au premier tour soit le centre vient semer la perturbation. A Valence, le socialiste Alain Maurice a fusionné avec la liste écologiste de Michèle Rivasi, ce qui devrait leur permettre de battre le député-maire UMP Patrick Labaune. Même schéma à Roanne, le député-UMP sortant Yves Nicollin a été distancé au premier tour avec 45,31% des voix contre 49,45% pour la jeune socialiste Laure Deroche alors que FN plafonne à 5,24%. Enfin à Grenoble, la gauche confirme également sa domination avec 43% au premier tour pour le maire socialiste sortant Michel Destot allié au Modem mais aussi plus de 15% à la liste Verte qui se maintient au second tour alors que le candidat sarkozyste Fabien de Sans Nicolas ne dépasse pas les 27%. A Villefranche, le socialiste Jérôme Saddier peut créer la surprise même s’il a été distancé au premier tour par les deux adversaires de droite, le député UMP Bernard Perrut et le divers droite Pascal Ronzière qui a rejeté le soutien du FN. Enfin, à Saint-Etienne, le socialiste Maurice Vincent a réalisé un bon score (34,5%) à seulement 2,4 points du maire sortant UMP, Michel Thiollière. Mais il n’a pas réussi à conclure une alliance avec le Modem Gilles Artigues (23%). Du coup, ce sera difficile pour Vincent qui compte sur le soutien des écologistes et de l’extrême-gauche.
Collomb à Marseille
Le maire de Lyon est allé hier jeudi à Marseille pour soutenir le candidat socialiste Jean-Noël Guérini, face à l’UMP Jean-Claude Gaudin.
Collomb à Marseille
Gérard Collomb était hier jeudi à Marseille pour soutenir le candidat socialiste Jean-Noël Guérini, face à l’UMP Jean-Claude Gaudin.





