Un syndicaliste de SUD condamné en appel
La cour d'appel de Lyon a confirmé mercredi la condamnation à 1000 euros d'amende avec sursis pour «injure publique envers une administration publique» de Pierre Joanny. Il s'agit du secrétaire national de la fédération Sud Travail. On lui reproche d'avoir publié en 2009 un texte injurieux envers l'Institut national du Travail basé à Marcy-L'Etoile. Cette diatribe appelait à "brûler l'INT" qualifié par ailleurs de "furoncle hideux". L'intéressé a indiqué au Progrès qu'il envisageait de se pourvoir en cassation.
De la prison ferme pour les auteurs de courses-poursuites
Deux hommes ont été condamnés pour des faits qui s'étaient déroulés vendredi dernier dans l'agglomération. Le premier avait tenté de renverser un policier à Lyon et grillé un feu rouge pour échapper à un contrôle. Il roulait sans permis, sans assurance et il avait bu. Le second n'a pas hésité à monter sur le trottoir à Vénissieux, manquant là aussi de renverser un policier. Il a ensuite pris des rues à contresens et grillé plusieurs feux. Il est finalement rentré dans plusieurs voitures de police alors qu'il se trouvait coincé dans une impasse. Il roulait également sans permis. Quatre policiers ont été légèrement blessés dans ces courses-poursuites. Les deux chauffards ont été condamnés à deux ans de prison, dont neuf mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans.
Paru Vendu n'a pas trouvé de repreneur recevable
Le Groupe Hersant Média était à la recherche d'un repreneur pour son pôle de presse gratuite d'annonces (l'éditeur Comareg et son centre d'impression Hebdoprint) qui publie Paru Vendu.La liquidation judiciaire du pôle sera donc examinée jeudi prochain par le tribunal de commerce de Lyon, faute d'avoir reçu une offre solide. Trois marques d'intérêt ont été remises à l'administrateur judiciaire mais deux n'étaient pas recevables et la troisième s'est désistée. Le pôle avait été mis en redressement judiciaire au mois de novembre 2010, le tirage ayant notamment subi la concurrence des sites spécialisés sur Internet.En cas de liquidation, Comareg et Hebdoprint mettront au chômage près de 1650 salariés.Les activités du pôle pourront être reprises si des candidats se manifestent après la décision capitale du tribunal.
L'affaire Neyret s'exporte au Sénégal
Selon Paris Match, début janvier 2011, le numéro 2 de la PJ de Lyon aurait rencontré à Dakar trois grands criminels impliqués dans des affaires de drogue. Il s'agit de l'un des cerveaux de l'affaire des 111kg de cocaïne saisis à Neuilly en 2010, d'un narcotrafiquant colombien et d'Albert Bénichou. Ce dernier est un escroc lyonnais en cavale. Son frère Gilles Benichou a été mis en examen dans cette affaire de corruption qui a fait tomber Michel Neyret.
4 ans de prison et 20 000 euros d'amende pour les pionniers du go-fast
Ces peines ont été prononcées mardi par le tribunal correctionnel de Lyon à l'encontre de trois hommes, dix ans après les faits. A l'époque ils avaient importé de la drogue venant d'Espagne. Cette affaire est aussi liée au vol de plusieurs voitures, dont celle du tennisman Marc Rosset, connu pour avoir disputé à plusieurs reprises Roland Garros. Le go-fast consiste à acheminer de la drogue dans des voitures lancées à toute vitesse sur autoroute.
Jour J pour le nouveau patron de la DIPJ de Lyon
C'est ce lundi matin que Francis Choukroun prend ses fonctions. Il est en charge de reprendre en main la police judiciaire de Lyon, secouée par l'affaire Neyret. Et qui a eu pour conséquence la mutation du directeur de la PJ de Lyon. Sur place, Francis Choukroun va retrouver Nathalie Tallevast qui succède à Michel Neyret au poste de directrice adjointe. Michel Neyret, mis en examen, est toujours incarcéré.
Les suites de l'affaire Neyret
Selon le Progrès, les enquêteurs ont réclamé des photos de deux hommes soupçonnés d'être en liens avec le milieu marseillais. Il s'agit de deux gérants de sociétés soupçonnés, entre autres, de blanchiment dans l'affaire Guérini. Ces photos seront soumises à des protagonistes de l'affaire. A noter qu'après Michel Neyret, d'autres magistrats pourraient être concernés par cette enquête.
Le retraité de la SNCF mis en examen
Cet ancien cadre commercial est soupçonné d'avoir saboté du matériel sur la ligne Chambéry-Bourg-Saint-Maurice en Savoie en février dernier. En début de semaine, il s'est rendu à la police et avoué les faits. Il avait alors été placé en garde. L'homme vient d'être mis en examen pour destruction volontaire de biens d'utilité publique et entrave à la circulation. Il encourt trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. Il a expliqué qu'il voulait montrer les failles de la compagnie ferroviaire.
Il viole sa compagne
Un jeune Villeurbannais de 23 ans est présenté au parquet mercredi pour viol. Il a été interpellé lundi matin par les policiers. Il est soupçonné d'avoir violé et frappé sa concubine à plusieurs reprises depuis le début du mois. Il nie les faits.
Du sursis pour les trois frères qui avaient enlevé leur soeur
Ils écopent aussi de deux ans de mise à l'épreuve, et d'une interdiction de voir leur soeur de 18 ans, selon le jugement prononcé mardi soir à Lyon. Il y a un mois, les 3 frères d'origine tunisienne avaient enlevé leur soeur en pleine rue, avant de la séquestrer et de la frapper. Ils auraient voulu la marier de force en Tunisie. Ils ont affirmé qu'ils voulaient la ramener sur demande de leur famille. Selon pour la procureure, il s'agit d'une peine « significative, dissuasive et protectrice ».
Trois frères jugés mardi à Lyon pour enlèvement
Âgés de 19, 25 et 26 ans, ils comparaissent cet après-midi devant le tribunal de grande instance pour un rapt. Le 14 septembre dernier, ils auraient enlevé leur soeur en pleine rue, l'auraient séquestrée et frappée. La victime a expliqué que ses frères n'étaient pas d'accord avec sa manière de vivre, et qu'ils avaient pour elle un projet de mariage forcé en Tunisie. Les trois prévenus n'ont aucun antécédent judiciaire.
Michel Neyret maintenu en détention
La cour d'appel de Paris a rejeté vendredi soir la demande de remise en liberté du numéro 2 de la PJ lyonnaise. Les réquisitions du parquet général ont donc été suivies. Son placement en détention provisoire est confirmé, Michel Neyret se trouve derrière les barreaux de la Santé depuis le 3 octobre dernier. Selon ses avocats, le "super-flic' admet certains faits qui lui sont reprochés, notamment l'utilisation de drogue pour rémunérer des indics. Des pratiques qui se sont faites dans le cadre de son métier. Il réfute ainsi les accusations d'enrichissement personnel grâce au commerce de cette même drogue.
Prison ferme pour deux cambrioleurs
Deux hommes de 20 ans originaires de Bron ont été arrêtés en flagrant délit mercredi après-midi. Ils venaient de renter par effraction dans le pavillon d'une femme à Bron. Les deux hommes ont reconnu les faits,. Ils ont été présenté au parquet jeudi. L'un a été condamné à 18 mois de prison dont 9 avec sursis, l'autre à un an dont 4 mois ferme. Ils ont tous deux été écroués.
Affaire Neyret : ses avocats veulent « réagir » aux fuites dans la presse
Après la publication d'extraits d'auditions dans la presse, Gabriel Versini, l'un des avocats de Michel Neyret, l'ex-numéro 2 de la PJ de Lyon, estime que des règles de justice ont été bafouée Cette semaine, le quotidien Le Monde et l'hebdomadaire Le Point ont publié des extraits issus respectivement d'auditions de l'ex-commandant adjoint de la Police judiciaire de Grenoble, Gilles Guillotin, et du suspect lyonnais Stéphane Alzraa. Pour Gabriel Versini, ces retranscriptions constituent "une violation du secret de l'instruction et du secret professionnel." "Il y a des règles qui sont bafouées, on va réagir. Nous estimons que le code de procédure pénale doit être respecté", a également souligné Me Versini, sans plus de précisions, à l'AFP. Selon le défenseur de l'ex-super flic, Michel Neyret reste "confiant et combatif", à la veille d'un premier examen d'une première demande de remise en liberté par la Cour d'Appel de Lyon, et après 10 jours passés en détention provisoire.
Saint-Jean Industries: la cour d'appel déboute les salariés
En 2009, les 108 employés d'une fonderie de Vénissieux avaient été licenciés pour raison économique. Ces licenciements étaient intervenus après la mise en liquidation judiciaire du site par le tribunal de commerce de Villefranche-sur-Saône. Dans un premier temps, les Prud'hommes de Lyon avaient estimé que ces licenciements étaient "dépourvus de cause réelle et sérieuse. De quoi justifier le versement d'indemnités". La cours d'Appel vient de débouter les salariés dans leur démarche. La maire communiste de Vénissieux Michèle Picard s'indigne de cette décision dans un communiqué: "Cette nouvelle décision nie la réalité pour ne pas mettre en cause un dirigeant sans scrupule qui a sciemment organisé la liquidation de l'usine". Les salariés étudient la possibilité d'un pourvoi en cassation.
Un internaute condamné pour avoir injurié des policiers sur Facebook
Le tribunal de Bourgoin-Jallieu a condamné le jeune homme de 24 ans à 15 mois de prison pour avoir injurié des policiers sur internet. Selon le Dauphiné Libéré, il avait ouvert un compte Facebook au nom d'un officier de police judiciaire de Bourgoin. L'internaute était également jugé pour une affaire de stupéfiants.
Une ancienne assistante maternelle condamnée à 5 ans de prison
Le verdict a été prononcé mercredi par la cour d'assises du Rhône. En 2008, elle avait poignardé son mari de 56 ans, qu'elle soupçonnait d'infidélité. Le meurtre avait eu lieu dans leur appartement du 3e arrondissement de Lyon. L'avocat de l'accusée avait plaidé la légitime défense, affirmant qu'elle avait "voulu le repousser, peut-être lui faire mal, mais en aucun cas le tuer". De son coté l'avocate générale, qui avait requis de 5 à 7 ans de prison, a qualifié son geste d'impulsif, sans risque de récidive.
Michel Neyret demande sa libération
L'ancien n°2 de la PJ de Lyon, sera entendu vendredi par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Il y a quelques jours, ses avocats avaient formulé une demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire. Par ailleurs selon Paris Match, Michel Neyret aurait reconnu avoir effectué un voyage dans un riad de luxe de Marrakech, offert par Gilles Bénichou. C'est une figure de la nuit lyonnaise qui serait lié au grand banditisme. Le commissaire Neyret est en détention depuis le 3 octobre, il est notamment poursuivi pour corruption et trafic d'influence.
Affaire Neyret : la publication des premières auditions
Le site internet du Point s'est procuré la retranscription des procès-verbaux d'audition de Stéphane Alzraa, un proche de l'ancien n°2 de la PJ de Lyon. On y apprend entre autre que l'escroc, mis en examen dans cette affaire, aurait ouvert un compte en Suisse au nom de l'épouse du commissaire Neyret. Il aurait également soutiré des informations "sur les objectifs de la PJ dans certaines affaires de grand banditisme". Par ailleurs, Stéphane Alzraa aurait indiqué qu'il avait plusieurs fois invité le couple Neyret dans une luxueuse villa des hauteurs cannoises et prêté des voitures de luxe. Dans cette affaire, Michel Neyret a été mis en examen et écroué pour corruption, association de malfaiteurs et détournement de stupéfiants.
Les premières auditions de l'affaire Neyret publiées
Le site internet du Point s'est procuré la retranscription des procès-verbaux d'audition de Stéphane Alzraa, un proche de l'ancien numéro deux de la PJ de Lyon.