Albert Levy : "Une véritable insulte à la justice"
Le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke pourrait se voir infliger un blâme pour son rôle dans l’affaire Clearstream. Réaction du Lyonnais Albert Levy, du Syndicat de la magistrature.
Incendie à Gerland : 5 ados arrêtés
Ils se sont fait prendre à cause de la vidéo de leurs exploits diffusée sur Internet. Mercredi 24 octobre, quatre adolescents du 7e arrondissement âgés de 15 à 18 ans ont été placés sous contrôle judiciaire pour avoir mis le feu à 500 sièges du stade Gerland le 8 avril dernier. La police les a identifiés grâce à une vidéo sur internet, où deux jeunes se filmaient en train d'incendier quelques sièges de la tribune Jean-Jaurès, le 1er avril. La semaine d'après, ils avaient récidivé avec des amis. Au cours de leur garde à vue, ces ados ont également reconnu des vols de puces de téléphones portables dans les loges du stade ainsi qu'un autre incendie, survenu le 24 février dans l'entrée d'un immeuble des Trois-Pierres (7e), qui avait provoqué l'évacuation des résidents.
Fermeture des Prud'hommes de Givors : le maire interpelle Rachida Dati
Avec moins de 200 affaires jugées en 2006, le tribunal des Prud’hommes de Givors est dans la ligne de mire de la refonte de la carte judiciaire. Dans un courrier daté du 17 octobre, le maire communiste Martial Passi interpelle la ministre de la Justice Rachida Dati. Dans toute la France, 87 conseils de Prud’hommes sont menacés de fermeture avec la mise en place de la nouvelle carte judiciaire voulue par la ministre de la justice, Rachida Dati. Dont le tribunal de Givors, qui a traité moins de 200 affaires en 2006. Pour Martial Passi, “les performances du conseil givordin parlent d’elles-mêmes : 7,5 mois de traitement (contre 14 mois à Lyon), un taux d’appel de 13 % (contre 45% à Lyon), un taux d’infirmation de seulement 4 %.” Mais dans sa lettre, le maire communiste de Givors fait également référence au fort développement démographique et économique de la ville, “rendu possible notamment par la présence de nombreux services publics de qualité dont le conseil des prud’hommes fait partie.” Et de conclure : “La fermeture du conseil des prud’hommes entraînera à coup sûr une justice locale moins efficace, plus lente et beaucoup plus contraignante, compte tenu des distances que salariés et employeurs du sud du département rhodanien devront effectuer pour se rendre à Lyon.” La réforme de la carte judiciaire doit se faire, d’après Rachida Dati, “de manière progressive à partir du 1er janvier 2008".
Manifestation à Lyon contre l'expulsion d'une famille albanaise avec 2 bébés
Une quarantaine de personnes selon la police, une cinquantaine selon les organisateurs, se sont rassemblées mercredi 24 octobre devant la préfecture à Lyon pour s'opposer à l'expulsion d'une famille albanaise. C’est la probable expulsion d’une famille d’Albanais, placée en centre de rétention à Lyon avec deux enfants de 3 ans et 18 mois, qui est à l’origine du rassemblement d’une cinquantaine de manifestants, mercredi 24 octobre, devant la préfecture. Au centre de rétention, "la chambre de la cellule est minuscule, sale et mal chauffée et vous avez là-bas deux enfants de bas âge, Sara et Léa, qui est née en France", s’indigne Isabelle Gautier, du comité de soutien de la famille Ali qui est sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français. "Ils sont constamment menacés en Albanie. Là-bas, le père, garde du corps, a été blessé dans un attentat alors qu'il accompagnait un député socialiste, et la grand-mère des enfants a été récemment agressée", a expliqué Marie Voisin, de RESF 69. Une nouvelle demande de réexamen de dossier a été déposée par la famille Ali depuis son placement en centre de rétention. Un rassemblement de soutien est prévu tous les soirs à l'école maternelle de Fontaine-Saint-Martin où la petite Sara, 3 ans et demi, était scolarisée.
Violences urbaines : vers un "centre d'entraînement commun" police-gendarmerie
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a évoqué, lundi 22 octobre à Lyon, la réalisation d'un "centre d'entraînement commun" police-gendarmerie pour lutter contre les violences urbaines. La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie inaugurait, lundi 22 octobre, le nouvel hôtel de police de Montluc à Lyon. MAM en a profité pour avancer le projet "d'un centre d'entraînement commun à la lutte contre les violences urbaines”. Cela, a-t-elle dit aussi, "dans l'optique du développement des standards européens". Selon son entourage interrogé sur ce point précis, il s'agit "d'essayer de faire en sorte que le savoir-faire français, dans ce domaine, et dans celui du maintien de l'ordre, soient repris en compte dans d'autres pays". La ministre a également souhaité "un rapprochement des formations" police-gendarmerie. "La formation des personnels de soutien (administratifs, techniciens) sera mutualisée", a-t-elle indiqué. Concernant la future Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), devant regrouper à terme DST (contre-espionnage) et Renseignements généraux, la ministre a précisé que "certaines missions qui étaient assurées" auparavant par les RG le "seront (...) par d'autres directions" de la police, telle celle de la Sécurité publique "pour l'information locale, le renseignement de terrain en matière de délinquance, les violences urbaines, les phénomènes de bandes ou les manifestations".
Le pédophile de la Tête d'Or condamné à 15 ans de prison
Arezki Maiouch, 33 ans, a été condamné vendredi 19 octobre à une peine de 15 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Rhône. Il était jugé depuis mercredi 17 octobre pour sept agressions commises sur des enfants de 5 à 11 ans lors des faits, entre 2004 et 2005. "Vous avez affaire à quelqu'un qui a une parfaite conscience du mal fait aux enfants, ce qui ne l'empêche pas de passer à l'acte", a indiqué l'avocat général, Christian Ponsard, dont les réquisitions ont été suivies par les jurés. L'enquête avait débuté le 20 mars 2005 après la disparition au Parc de la Tête d'Or, à Lyon, d'une fillette de cinq ans que Maiouch avait séquestrée chez lui à Saint-Genis-Laval, en banlieue lyonnaise, pour l'agresser sexuellement par des attouchements et la photographier nue. Il l'avait abandonnée le lendemain dans une zone pavillonnaire près de son domicile. Arrêté le 18 mai, il reconnaissait les faits et six autres agressions pédophiles commises entre novembre 2004 et mai 2005. A lire également : Des enfants racontent leur calvaire Le pédophile de la Tête d'Or face à la justice
Un réseau de faux permis de conduire démantelé à Lyon
Un fonctionnaire de la Préfecture du Rhône était au cœur de ce réseau pour falsifier des documents officiels. 35 personnes ont été interpellées.
Procès du pédophile de la Tête d'Or : des enfants racontent leur calvaire
Jugé jusqu'à demain par la cour d'assises du Rhône pour des agressions pédophiles en 2004 et 2005, Arezki Maiouch, 33 ans, a été confronté hier au témoignage de sept garçons et filles, âgés de 5 à 11 ans au moment des faits. "J'ai dit à ma mère: je me suis fait violer et elle a pleuré", a déclaré Matias qui avait été agressé à 11 ans dans le hall de l'immeuble où il habitait, le 1er janvier 2005, à Lyon. "Il m'a attrapé par l'épaule et m'a dit +tu fais ce que je te dis ou je te pète la gueule+", a ajouté Matias qui assure avoir été forcé de pratiquer une fellation à son agresseur. Dévisageant longuement l'accusé, qui a alors baissé les yeux, Matias a ensuite déclaré qu'il voulait que Maiouch soit "puni" et a avoué "avoir de la haine et l'envie de le tuer". Arezki Maiouch avait créé une véritable psychose à Lyon il y a deux ans. Le 20 mars 2005, il avait enlevé une fillette de cinq ans au parc de la Tête d'or. L'accusé l'avait conduit à son domicile de Saint-Genis-Laval. Il l'avait déshabillée, douchée et fait manger devant un dessin animé puis un film porno, avant de se livrer à des attouchements. La jeune victime avait été abandonnée le lendemain dans un lotissement de Saint-Genis-Laval. Arezki Maiouch avait été arrêté deux mois plus tard. Inconnu des services de police, il avait alors reconnu avoir agressé six autres enfants. Et avait affirmé être « responsable » de ses actes. A lire également : L'e
Mort de Robert Boulin : le parquet refuse de rouvrir l'enquête
Le procureur de la République de Paris a refusé de rouvrir l’enquête sur la mort de Robert Boulin. Ministre du travail sous Raymond Barre, Robert Boulin avait été retrouvé noyé dans un étang de Rambouillet en région parisienne le 30 octobre 1979. La justice avait conclu à un suicide. Mais sa fille, Fabienne Boulin-Burgeat, soutient au contraire que son père a été assassiné. Elle s’appuie notamment sur un témoignage affirmant que Raymond Barre, Premier ministre à l’époque, avait appris le décès de son ministre avant que le corps ne soit découvert. Ce témoignage a été publié dans un livre enquête de Benoît Collombat paru en avril, “Un homme à abattre : Contre-enquête sur la mort de Robert Boulin”.
Crash du Mont Saint-Odile : début du procès en appel
Le 20 janvier 1992, le crash de l'A320 Lyon -Strasbourg avait fait 87 morts. Six prévenus comparaissent devant la cour d'appel de Colmar pour homicides et blessures involontaires.
Le pédophile de la Tête d'Or face à la justice
Arezki Maiouch, 34 ans, est jugé du 17 au 19 octobre par la cour d’assises de Lyon pour avoir agressé sept enfants.
Carte judiciaire : "Une réforme nécessaire"
L’avocat lyonnais François Saint-Pierre défend la réforme de la carte judiciaire annoncée par la nouvelle garde des sceaux Rachida Dati.
7 à 13 ans requis contre le gang de la souris verte
Le procès du "gang de la souris verte" s'est terminé jeudi 11 octobre. Le procureur de la République Christophe Barret a requis des peines allant de 7 à 13 ans de prison contre les 15 prévenus, en résumant les cinq caractéristiques de cette bande : "le professionnalisme" dans le choix des équipes, "l'expérience" des cerveaux de l'opération, "l'efficacité" du gang et "la persévérance dans le temps", mais aussi "les erreurs de débutants" qui ont permis l'arrestation de ces 15 prévenus. Le jugement a été mis en délibéré. Lire l'enquête publiée en juillet 2006 dans Lyon Mag
"L'Airbus n'était pas au top de la sécurité"
En mai 2006, au moment du procès du crash de l’Airbus Lyon-Strasbourg devant le tribunal correctionnel de Colmar, Lyon Mag avait Interviewé Me Diego Spinella, qui défend la famille d’une victime.
L'ETA derrière un vol de produits chimiques à Saint-Etienne
Quatre personnes masquées et armées, soupçonnées d'appartenir à l'ETA, ont dérobé mercredi 10 octobre des produits chimiques pouvant entrer dans la composition d'explosifs, dans une usine à Lorette, près de Saint-Etienne. "Le mode opératoire est conforme à celui utilisé par les membres de l'ETA", l'organisation indépendantiste basque armée, a indiqué jeudi 11 octobre une source judiciaire. Une déclaration qui fait suite au vol, mercredi soir dans l'usine Labema, une entreprise qui fabrique des produits chimiques à Lorette, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Etienne, de plusieurs centaines de litres d'un produit pouvant entrer dans la composition d'explosifs, ainsi que des ordinateurs contenant leurs formules chimiques. L'enquête a été confiée à la section antiterroriste du parquet de Paris et à la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lyon. Jeudi, les accès à l’usine étaient bouclés par une dizaine de policiers. Située dans une rue en cul-de-sac, l'usine est coincée entre l'autoroute A47, qui relie Lyon à Saint-Etienne, et la voie ferrée. Radicalisation Selon les premiers éléments de l'enquête, deux femmes se sont présentées mercredi vers 17h45 dans l'usine, où elles ont braqué le directeur qui était seul à ce moment-là. Avec l'aide de deux hommes, elles l'ont ligoté. Les braqueurs ont chargé 400 bidons de cinq litres de nitro-méthane dilué, beaucoup moins efficace pour fabriquer des explosifs que sa version pure, avant de prendre la fuite à bord de deux véhicules de la société. Selon le mai
Insolite : Il vole 450 bouteilles de champagne pour ses fiançailles
Un homme de 20 ans a été arrêté dans la région lyonnaise après avoir volé 74 cartons de bouteilles de champagne qu'il entendait ouvrir pour ses fiançailles en décembre. Décrit comme sans histoire et issu "d'une bonne famille" par les policiers, il avait profité de son emploi de chauffeur-livreur pour "détourner" le chargement à son profit.
Revue négationniste : Glize encourt de la prison ferme
Jugé mardi 9 octobre pour provocation à la haine raciale, Richard Glize qui avait distribué une revue antisémite à l’Université Lyon 3, risque une peine de prison ferme. Richard Glize, 54 ans, ne s’est une nouvelle fois pas présenté devant le tribunel correctionnel de Lyon qui le jugeait aujourd’hui pour avoir distribué une revue antisémite dans l’enceinte de l’Université Lyon 3 en décembre 2004. Cet ancien instituteur originaire de Pau avait distribué une vingtaine d’exemplaires de sa revue “Livre de philosophie culturelle”, peu de temps après l’affaire Gollnisch. Cette affaire avait été révélée suite à la plainte déposée par l’association de lutte contre le négationnisme Hippocampe en mai 2005. Le procureur, qui a considéré son statut d’ancien instituteur comme une circonstance aggravante, a requis de la prison ferme. L’avocat Me Alain Jakubowicz, qui représentait la Licra, l’Uejf et Hippocampe, a lui réclamé 5 000 euros de dommages et intérêts par partie civile. L’Université Lyon 3 qui s’est également portée partie civile, a réclamé 1 euro symbolique. Le jugement sera rendu le 4 décembre.
Le "gang de la souris verte" devant la justice
Arrêtés en mars 2006, des braqueurs avaient trouvé une formule miracle pour éviter que les billets volés soient couverts d’encre après le déclenchement du système de sécurité des valises de transport. 15 prévenus sont jugés jusqu'à demain par le tribunal correctionnel de Lyon. Lire l'enquête de Lyon Mag
Le gang de la souris verte
30 mars 2006, 8 h 15. Jean et son collègue Mathieu, tous deux convoyeurs de fonds chez Securitas, garent leur Renault Master banalisé devant l’agence Banque populaire de Villefontaine, près de Bourgoin-Jallieu. Pour cette mission, ils utilisent des mallettes spéciales qui aspergent les billets volés d’une encre indélébile si on tente de les ouvrir de force. Après avoir vérifié les abords de la banque, Jean récupère les mallettes à l’intérieur de la banque avant de rejoindre son fourgon. Mais quand il ouvre la porte du véhicule, il se retrouve nez à nez avec à un malfaiteur cagoulé qui a pris en otage son collègue. Le braqueur saute sur le trottoir pour forcer Jean à monter dans le fourgon. Mais il glisse, car il vient de pleuvoir ! Jean en profite pour s’échapper. Un second braqueur, déguisé en plombier, tente de le rattraper, en vain. Du coup, il saute dans le fourgon, qui part en trombe avec à son bord son collègue Mathieu. Le convoyeur fonce jusqu’à une boulangerie où il prévient les gendarmes. Dans les minutes qui suivent, le plan “Milan” est déclenché. Des dizaines de gendarmes sont mobilisés alors qu’un hélicoptère décolle de Lyon. Rapidement, le Renault Master blanc est retrouvé abandonné dans une forêt, à Bonnefamille à 5 km de Villefontaine. Et Mathieu, le convoyeur de fonds qui a réussi à s’échapper, s’est réfugié dans une villa isolée dans les prés. Une patrouille de gendarmes appelée en renfort sur les lieux croise une Peugeot 807 rouge qui, à leur vue, fait demi-tour et accélère tout à coup. Ce qui leur semble suspect. S’en
Hôpital fermé : "Ne pas être pervers avec les pervers"
Nicolas Sarkozy a annoncé l’ouverture à Lyon d’un hôpital fermé pour pédophiles en 2009. Les précisions du Dr Lamothe, chef du service médico-psychologique régional de Lyon.


