L’expérimentation, menée depuis octobre 2024 dans le cadre du programme de restauration du Rhône à Miribel-Jonage, montre le retour rapide de milieux naturels et d’espèces après plusieurs décennies d’assèchement.
Pensé dès les années 1990 et engagé sur le terrain depuis 2016, le projet a permis d’ajuster les débits, de mieux comprendre le fonctionnement de la nappe alluviale et de suivre la remise en eau saison après saison. Le débit moyen retenu, autour de 35 litres/seconde, a permis de créer un ruisseau se jetant dans un plan d’eau, tout en observant les phénomènes de colmatage habituels dans ce type de milieu. Ces informations doivent permettre d’adapter la gestion du site sur le long terme.
La remise en eau a fait réapparaître une mosaïque d’habitats : eaux courantes et stagnantes, berges contrastées, clairières et zones ombragées, roselières. En un an, 15 espèces végétales aquatiques, dont l’Œnanthe de Lachenal, ont été recensées. Deux espèces d’amphibiens, 20 espèces de libellules et 21 espèces de poissons ont également été observées.
Le suivi hydrologique confirme que la mise en eau ne présente aucun impact sur le captage d’eau potable des Vernes, situé en amont. Aucun mélange entre les eaux infiltrées et celles du captage n’a été détecté.
Plusieurs associations locales ont participé aux suivis, notamment les Naturalistes Rhodaniens, qui ont identifié plus de 300 espèces de papillons de nuit, ou encore la LPO. Plus de 400 visiteurs ont découvert le site lors de visites guidées.
Le Symalim envisage désormais d’étendre le projet, avec de petits aménagements en bois pour diversifier les habitats et la connexion d’un bras annexe. Les élus doivent se prononcer sur la pérennisation officielle du dispositif le 11 décembre.
"Une belle réussite", résume Catherine Creuze, présidente du Symalim, tandis que les responsables du programme saluent un « projet exemplaire » et un "socle technique solide" pour la suite.
Allez, instruis-nous, explique nous en détail pourquoi c’est du pognon balancé en l'air.
Signaler RépondreC'est mieux que l'éléphant du PS de Sturla , situé au niveau du gué. Un bloc de béton qui à coûté 600.000€.
Signaler RépondreC'est encore du fric foutu en l'air
Signaler RépondreTu fais bien de pas sortir de chez toi , la vie dehors est horrible
Signaler RépondreC'est bien ce que dit l'article : "Pensé dès les années 1990 et ENGAGE SUR LE TERRAIN DEPUIS 2016, "
Signaler Répondrel'expérimentation avait commencé bien avant pourquoi vouloir gommer cette partie
Signaler RépondreEn France tout le monde est respectueux de le nature vous le savez bien !
Signaler RépondreLes entreprises vont pouvoir aller déverser dedans leurs déchets toxiques incognito, cooool ;-)
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