Le chiffre d’affaires atteint 266,8 millions d'euros, en hausse de +9,5%, tandis que l’entreprise retrouve un résultat d’exploitation positif de 4,4 millions d'euros, après plusieurs exercices déficitaires. Le résultat net ressort à +1,5 million d'euros, contre –7,3 millions d'euros un an plus tôt.
Le directeur général, Olivier de la Clergerie, souligne que le groupe est "profitable dès le premier semestre", un fait inédit depuis trois exercices, et met en avant "la solidité du modèle économique" et la pertinence des actions engagées, notamment l’acquisition de Rue du Commerce et la stratégie marketing renforcée.
Une croissance portée par le BtoC et l’intégration de Rue du Commerce
Les ventes aux particuliers progressent de +14,7%, portées par la croissance du online (+19,7%) et le dynamisme des boutiques (+7%), dont la nouvelle implantation LDLC Paris Madeleine ouverte en août 2025. Les activités BtoB, en léger recul annuel (-1,7%), repassent en croissance au deuxième trimestre (+0,6%).
La marge brute s’établit à 22,5%, en hausse de 1,4 point grâce à un mix de ventes favorable et à la contribution de Rue du Commerce. L’excédent brut d’exploitation bondit à 8,5 millions d'euros, soit +10,9 millions d'euros sur un an. Les charges d’exploitation reculent de 5,4%, notamment via le plan d’adaptation mis en œuvre depuis juillet 2025, qui réduit les charges de personnel de 11,5%.
La trésorerie a été sollicitée au cours du semestre, avec une consommation nette de 20 millions d'euros, liée principalement à l’augmentation du besoin en fonds de roulement. La dette nette atteint 24,4 millions d'euros au 30 septembre (contre 6,3 millions d'euros fin mars), pour des capitaux propres de 91,7 millions d'euros, soit un gearing de 26,6%.
Le groupe aborde le second semestre "avec confiance" : une saisonnalité favorable, l’effet complet du plan d’adaptation et un marché jugé bien orienté laissent entrevoir une amélioration supplémentaire de la profitabilité. LDLC estime être en position de "surperformer le marché" et évoque la possibilité de réaliser "un de [ses] meilleurs exercices hors période Covid".
Le prochain chiffre d’affaires trimestriel sera publié le 29 janvier 2026.
C’est indigne de gagner autant de fric. Il faut tout prendre pour redistribuer aux cassocs.
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