Gérard Collomb, depuis quelques mois, se fait le chantre de la gauche réformiste, dont il aimerait être le marchepied pour Dominique Strauss-Kahn vers la Présidentielle de 2012. C’est à ce titre que le maire de Lyon multiplie les sorties ouvertement polémiques contre le bureau national du PS. La victoire des Régionales ? «On la doit surtout aux candidats dans les régions plutôt qu'à Martine Aubry !» Le programme socialiste pour l’échéance présidentielle ? «Il faudrait déjà commencer à réfléchir à un projet. Ce serait pas mal». Depuis plusieurs mois, il ne loupe pas une occasion de se répandre sur l’incohérence préjugée des instances nationales. L’homme, qui souhaite que Strauss-Kahn se pose rapidement en rassembleur pour 2012, aura-t-il la patience d’attendre son candidat, ou profitera-t-il du bureau national pour lever le voile sur ses ambitions personnelles ? Rien n’est moins sur, mais la question est légitime, quand on voit comme le maire de Lyon exhorte Strauss-Kahn à sortir du bois, et qu’à plusieurs reprises, il a fixé sa deadline à très court terme. Alors ira, ira pas ? La question ne sera sans doute pas tranchée cet après-midi, mais sans certitude. Quand on sait que le maire de Lyon a failli annoncer sa candidature aux Primaires socialistes le 21 Avril, au soir du second tour des Régionales, on se dit que la stratégie de Collomb peut encore réserver quelques belles surprises.
"il aimerait être le marchepied pour Dominique Strauss-Kahn vers la Présidentielle de 2012" entre le paillasson et la semelle de DSK se trouve gérard collomb.
Signaler RépondreGérard Collomb a de sérieux atouts pour défendre sa vision réformiste de la gauche. A Lyon, il a su concilier développement économique de l'agglomération, implantation d'entreprises, croissance et une belle, très belle ambition pour ce qu'on appelait il y a encore 10 ans les "banlieues", les "quartiers"...Et qui font aujourd'hui partie intégrante de Lyon. Il est tout naturel qu'il défende cette vision au sein du parti socialiste "national". Et il a toute sa place rue de Soférino. Courage à lui!
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