Le texte a été toutefois sévèrement retoqué. Retour donc au scrutin uninominal à deux tours, la dose de proportionnelle souhaitée par le Sénat pour l’élection du conseiller territorial ayant été passée à l’as. Même chose pour la répartition des compétences des futurs administrateurs des territoires. Le gouvernement ne laisse donc aucune marge de manoeuvre à l’opposition sur ce texte. « C'est un texte équilibré dans le droit fil de la décentralisation » insite Mercier. Pas sur que le sénateur Collomb et certains centristes, vent debout contre cette réforme, l’entende de cette oreille. Du côté des socialistes du Rhône, la décentralisation est un acquis républicain. Ils l’ont d’ailleurs rappelé lors de la Fête de la Rose ce week-end. Et toute tentative de recentralisation mettrait en péril, selon ces derniers, l’équilibre républicain.