Le Festival Sens Interdits revient cette année pour une 4e édition. A partir de mardi et jusqu’au 28 octobre, 15 spectacles et 42 représentations sont programmées avec toujours une volonté de faire réagir. Et toujours le même thème : Mémoires, Identités, Résistances. "Notre fil rouge, c’est l’exclusion, explique Patrick Penot. C’est la même à Bombay, Atlanta ou Santiago. Mais les artistes ne réagissent pas tous de la même façon".
Pas question pour autant de plomber l’ambiance, Patrick Penot reconnaît que ce thème "pourrait être une catastrophe" mais il s’est fixé comme but de ne pas "faire culpabiliser le spectateur. Mais maintenant qu’on connaîtra le sujet, il faudra s’y intéresser".
Dans ces périodes mouvementées où l’on parle de l’arrivée de milliers de migrants en France, le directeur artistique de Sens Interdits estime que "le théâtre est l’un des vecteurs les plus efficaces pour nous parler du monde actuel. Mais sans public, il est impuissant". C’est pour cela que des débats seront organisés sous la tente dressée sur la place des Célestins.
"Ce festival, c’est un kaléidoscope. On n’est pas là pour donner des leçons mais pour dire « regardez la diversité, prenez-la en compte". Ca doit nous rendre curieux. Et c’est bien la curiosité".
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Quelque soit le média du spectacle ce n'est pas le spectateur qui fait le casting, le rejet de la diversité elle se fait inside chez eux, pas chez nous, nous si le spectacle est bon on se déplace, sinon on y va pas c'est aussi simple que ça.
Signaler RépondreIls feraient mieux de regarder la poutre qui dans leur oeil, plutot que d'essayer de voir la paille au zoom satellite qui dans notre oeil.
Je suis peut être comme oui oui, mais je ne crois pas (je n'ai jamais cru) que la diversité, en tant que telle, soit un problème.
Signaler RépondreLe problème c'est quand cette diversité rime avec le refus d'intégration au point parfois de rejeter même la langue et les règles et lois du pays d'accueil.
Du coup, je prends assez mal les leçons qui nous sont données en la matière par qui que ce soit, y compris une compagnie de théâtre baba cool post 68 (pléonasme)