Braillard dénonce le silence des radicaux de gauche

Braillard dénonce le silence des radicaux de gauche

Les adhérents du Parti radical de gauche vont se réunir à Paris pour un congrès de trois jours, du 14 au 16 mai. Parmi les participants, Thierry Braillard, adjoint aux sports à la ville de Lyon.

L’objectif de ce congrès ?
Thierry Braillard : Ce congrès, qui a lieu tout les trois ans et qui se déroule cette année à Paris a pour objectif d’élire un nouveau président et de définir une nouvelle ligne stratégique pour les trois ans à venir. Avec 1 000 participants, ce congrès permettra surtout au PRG de se remettre en cause car notre parti est beaucoup trop silencieux depuis quelques années. En effet, on doit montrer qu’on existe en tant que parti indépendant pour pouvoir être reconnu et entendu aussi bien sur la scène politique que médiatique.
Mais vous n’êtes pas assez nombreux !
C’est vrai qu’on doit recruter de nouveaux militants car on est environ 8 700 aujourd’hui en France. D’ailleurs, on nous charrie souvent à ce sujet. Mais on compte quand même pas mal d’élus locaux notamment dans toutes les régions, deux présidences de Conseils généraux, en Haute-Corse et dans le Tarn-et-Garonne... De plus, ce n’est pas parce qu’on est peu nombreux qu’on ne peut pas se faire entendre. Exemple : les Verts qui n’ont que deux députés à l’Assemblée et qui sont plus médiatiques que le PRG alors que nous avons 8 députés.
Vous allez vous présenter au poste de président du PRG ?
Non, même si j’ai été pas mal sollicité. Si j’avais été élu député en juin, je me serais peut-être présenté mais là, ce n’est plus d’actualité. De plus, il y a Jean-Michel Baylet, le président sortant, qui est candidat à sa propre succession. Et pour l’instant, il n’y a que sa candidature qui a été officiellement déclarée.
Mais Baylet voulait être ministre de Sarkozy !
On a été très inquiets de cette annonce de Jean-Michel Baylet. Mais il a finalement déclaré la semaine dernière qu’il était clairement contre la politique de Nicolas Sarkozy. Surtout parce que la base du parti l’a poussé. Et notamment la fédération du Rhône qui a envoyé un texte aux militants pour réaffirmer qu’on était un parti de gauche et qu’on refusait toute alliance avec l’UMP. Du coup, Baylet a bien compris le besoin d’indépendance de notre mouvement.
La politique d’ouverture de Sarkozy divise le PRG ?
On est dans une opposition indiscutable par rapport à la politique de Sarkozy et de Fillon. Mais ce n’est pas une opposition sectaire et systématique. Car on ne veut pas tomber dans l’excès. C’est justement ça l’esprit de notre mouvement.

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