Chazay-D'Azergues : ivre, il commet quatre délits différents et écope de six mois fermes

Chazay-D'Azergues : ivre, il commet quatre délits différents et écope de six mois fermes

Ce vendredi, le tribunal correctionnel de Villefranche jugeait un homme qui avait engendré un grave accident de la route et menacé son ex-compagne.

C'était le 26 juillet dernier que l'individu avait provoqué un grave accident de la route à Chazay-D'Azergues. Peu de temps après, il avait reçu les policiers à son domicile, venus lui transmettre les résultats de son analyse témoignant de son taux d'alcoolémie, le jour de l'accident.
 

Mais à leur arrivée, les forces de l'ordre avaient trouvé une jeune femme inconsciente, blessée et nue, étendue sur le canapé. L'homme avait alors été immédiatement conduit en garde à vue pour des suspicions de violence.
Lors de celle-ci, les policiers avaient alors appris que la jeune n'était autre que sa compagne, avec qui il se livrait à l'ivresse. En état d'ébriété, elle aurait simplement chuté dans les escaliers.
 

L’enquête se poursuivit et fit apparaître un autre point sombre dans le dossier du prévenu. Ce dernier, n'aurait eu de cesse de harceler et de menacer son ex-compagne et mère de ses enfants, par SMS.
 

Le mis en cause devait donc répondre, ce vendredi, de quatre chefs d'accusations différents devant le tribunal correctionnel de Villefranche. Concernant l'accident, il comparaissait pour "blessures involontaires", "excès de vitesse" et "conduite en état d'ébriété".
 

Pour le quatrième chef d’accusation, il a dû être entendu sur les propos malveillants et menaçant qu’il avait tenu, au travers de 59 SMS entre mai et juin 2017, à son ex-compagne.
Selon le Progrès, le jour de l'audience, le prévenu avait reconnu ces propos et son harcèlement mais s'était justifié en citant "une période difficile. Une vraie descente aux enfers". Il avait aussi ajouté qu'il n'était pas "lucide à cause de l'alcool".

Sa victime avait confirmé cette version expliquant qu'elle avait dû subir, durant 2 ans, le calvaire d'un mari mélangeant alcool et médicament de sevrage. Elle avait également déclaré ne plus reconnaître l'homme avec qui elle avait vécu et être parti pour protéger ses enfants.
 

Pour l’accident, l’homme s’était rabattu sur la même excuse que pour les chefs d’accusations précédents : l’alcool. Il avait en effet expliqué, toujours selon le Progrès, ne pas très bien se souvenir de la soirée de l’accident. Un discours cohérent puisqu’il s’est avéré qu’il avait 1,19 gramme d’alcool par litre de sang ce soir-là.
 

Il avait pris sa voiture pour acheter de l’alcool et c’est en manipulant son poste de radio qu’il aurait perdu le contrôle du véhicule dans un virage. Sa voiture se serait alors déportée sur la file de gauche et aurait percuté un autre véhicule. Des témoins avaient alors expliqué que l’homme avait eu un comportement étrange et que ses clefs avaient dû lui être confisquées pour l’empêcher de reprendre sa voiture.
 

Il était actuellement en cure pour se soigner de son alcoolisme. C’était d’ailleurs là-bas qu’il avait rencontré sa compagne actuelle. Mais le petit duo, qui pensait s’entraider, se tirait vers le bas.
 

L’usager du second véhicule a subit d’importantes blessures et a frôlé la paraplégie. Des expertises auront lieu pour déterminer le montant des indemnités que devra reverser le prévenu à la victime.
 

Finalement, le président du tribunal, qui a jugé la situation du prévenu « encore fragile », a requis six mois de prison fermes et douze avec sursis. Il devra aussi répondre d’une mise à l’épreuve de deux ans avec obligation de soins et d’indemnisations de la partie civile, ainsi qu’une interdiction d’entrer en contact avec son ex-compagne. Enfin son permis lui a été suspendu, il ne pourra le repasser que dans un an, et il devra régler 200 euros d’amende.

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