Immobilier : le krach des demandes

Immobilier : le krach des demandes

Si la baisse des prix est légère dans l'agglomération, les demandes d'achats sont en chute spectaculaire : -50 % sur certains secteurs. Alors que les mises en chantier sont de plus en plus rares. Les premières conséquences de la crise financière.

Meyzieu
Tendance : Les prix résistent à la baisse. Mais les acheteurs se font rares.
Caractéristiques : Un secteur qui attire aujourd’hui autant les familles qu’une clientèle aisée, séduites par la qualité de vie mais aussi par le bon réseau de transport. Seulement 30 % d’appartements pour 70 % de villas individuelles. Beaucoup de programmes neufs à signaler. Compter 2 800 ou  2 900 euros le m2.
Quartiers : C’est au Grand Large que les prix sont les plus élevés. Une villa de 170 m2 avec 700 m2 de terrain a été vendue 421 000 euros. Mais pour une vue sur le lac, il faut compter 600 000 euros minimum. Pour les appartements, la fourchette est large. Compter 1 800 euros le m2 dans le quartier populaire et peu coté des Plantés.
Transaction : Une maison récente de 92 m2 avec  340 m2 de terrain s’est vendue 259 000 euros. Soit 2 800 euros le m2.
Diagnostic : “Des acquéreurs potentiels qui ont  envie et qui ont les moyens d’acheter ne passent pas à l’acte. Car, avec la crise financière, ils ont peur de perdre leur emploi”, selon Christophe Four, le directeur de l’agence Immobilière et Défiscalisation.

Genas-Chassieu
Tendance : “Les gros budgets sont plus difficiles à attirer, alors que les particuliers veulent mois investir”, souligne un responsable de Lafôret. De plus, le neuf, qui reste très cher à Genas, ne se vend pas très bien.
Caractéristiques : Une vraie qualité de vie à Genas. De nombreuses maisons et villas, notamment demandées par des cadres supérieurs, dont certains travaillent en région parisienne, et qui profitent de la proximité de l’aéroport Saint-Exupéry.
Quartiers : A Chassieu, les prix sont inférieurs de 10 % à ceux de Genas. Particularité du marché : des maisons des années 1960, avec une salle de séjour à l’étage, ce qui ne correspond pas aux demandes actuelles en maisons de plain-pied.
Transaction : 250 000 euros avec 40 000 euros de travaux pour une petite maison excentrée de 90 m2 sur un terrain de 600 m2. Mais la moyenne se situe plutôt entre 270 et 300 000 euros pour 100 m2 habitables avec 400 à 600 m2 de terrain.
Diagnostic : “Les vendeurs doivent baisser leurs prix de 5 à 8 %. Ce qui devrait permettre à terme un retour des acheteurs”, selon un professionnel de l’immobilier.

Bron
Tendance : “La demande a diminué de 50 % en quelques semaines”, affirme Christian Luminet, directeur de l’agence Lafôret Immobilier à Bron. D’où des baisses de prix de 8 à 15 %.
Caractéristiques : L’ouverture du nouvel hôpital Mère-enfant et le renforcement de l’Ecole de santé des armées attirent une nouvelle clientèle aisée. Plusieurs programmes neufs à signaler : Kaufman&Broad propose par exemple un T2 de 42 m2 à plus de 170 000 euros route de Genas. Alors que Nexity George V va lancer un programme de 85 appartements face à l’hippodrome du parc de Parilly.
Quartiers : Les secteurs les plus cotés restent ceux de la mairie et de l’église alors que les quartiers comme Terraillon se vendent toujours plus difficilement. Du coup, on trouve des appartements à moins de 2 000 euros du m2.
Transaction : Il faut compter entre 260 000 et 300 000 euros pour 70 à 115 m2, avec 300 à 600 m2 de terrain. Mais on trouve aussi des biens d’exception : une villa de 8 pièces pour 180 m2 habitables sur 600 m2 de terrain, située à côté du Vinatier, a été vendue 557 000 euros à un couple de médecins.
Diagnostic : Si les prix résistent dans ce secteur, il existe de vraies opportunités quand les vendeurs ont contracté des prêts-relais.



Vaulx-en-Velin
Tendance : Les prix sont en baisse, mais la baisse est limitée à 5 %. D'autant plus que les prix sont déjà bas : avec un maximum de 1 700 euros le m2 dans l'ancien.
Caractéristiques : Avec le tramway, l'image de cette ville de banlieue longtemps dénigrée commence à évoluer. Elle attire de plus en plus de jeunes couples qui achètent pour la première fois. Beaucoup de programmes neufs. Avec une gamme de prix assez large : de 2 100 euros à 2 600 le m2.
Quartiers : Le secteur le plus demandé reste le village où les prix se situent en moyenne autour de 1 500 euros le m2. Alors que dans le secteur de l'ancienne Zup, le m2 se négocie à 1 300-1 400 euros le m2.
Une transaction : La résidence Cap Vert propose un T4 de 80 m2 à 174 000 euros avec de très belles prestations.
Diagnostic : Le projet du Carré de Soie avec son cinéma multiplex et ses commerces devrait encore améliorer la qualité de vie. "Il faut acheter maintenant, car dans cinq ans l'image de Vaulx aura vraiment changé. Les prix aussi", affirme Huseyn Yazar, commercial à Century 21.

Décines
Tendance : "Les prix ont chuté à Décines. Un appartement qu'on vendait 150 000 euros il y a un an ne dépasse plus les 135 000 euros aujourd'hui", affirme Gregory Jamgotchian, gérant de l'agence Orpy Corneille Saint-Marc.
Caractéristiques : Un secteur porteur avec le tram qui a amené une nouvelle clientèle venue de Lyon et de Villeurbanne. On trouve quelques maisons à Décines. Mais rien à moins de 200 000-220 000 euros. De nombreux programmes neufs. Mais c'est cher, compter de 2 800 à 3 300 euros du m2
Quartiers : Ce sont les secteurs de l'église, le nouveau centre du côté de l'avenue Jean Jaures et plus généralement tous les quartiers proches du tram qui sont les plus demandés. Compter de 2 500 à 2 700 euros le m2.
Transaction : Un T2 au 5e étage dans un immeuble récent de la rue de la République s'est vendu 135 000 euros.
Diagnostic : Attention au secteur où le futur stade de l'Olympique lyonnais doit être construit, car les prix sont en chute, les habitants redoutant les nuisances liées au bruit et à la circulation.

Oullins - Pierre-Bénite
Tendance : En moins d'un an, les prix de l'immobilier ont baissé de 10 à 15% dans ce secteur. Mais les prix à la location ont augmenté de près de 10%. "Comme les gens n'ont plus les moyens d'acheter, ils se rabattent sur la location", estime un expert immobilier.
Caractéristiques : Oullins reste une zone très recherchée, à seulement dix minutes de Lyon.
Quartiers : Une demande importante dans le quartier résidentiel de Pierre-Bénite, entre le boulevard de l'Europe et l'hôpital. Mais une baisse de plus de 30% à Pierre-Bénite, côté Rhône, une zone qui a encore mauvaise réputation, à cause de la proximité de l'autoroute et de la présence de nombreux immeubles HLM délabrés.
Transaction : Un F4 de 80m2, dans un bel immeuble des années 1970, en plein cÅ“ur d'Oullins, s'est vendu récemment 149 000 euros alors qu'il aurait pu partir à 180 000 euros l'année dernière. Soit 31 000 euros de moins !
Diagnostic : "Les prix devraient encore probablement baisser de 10% en 2009", annonce Steeve Di Rezze, directeur commercial de l'agence Carla.

Sud-Ouest
Tendance : Les prix ont connu un légère baisse, de 2 à 5%. Par contre, il y a de plus en plus de demandes de location dans le Sud-Ouest lyonnais, mais peu de biens. Résultat, les transactions s'effectuent généralement en deux jours.
Caractéristiques : Le Sud-Ouest lyonnais, moins cher que les monts du Lyonnais, reste une zone très recherchée, notamment par les cadres.
Quartiers : Charly est la commune la plus demandée, notamment pour ses villas et ses maisons bourgeoises. Alors qu'à Solaize et Vernaison, plus éloignées de Lyon, les prix sont plus abordables.
Transaction : Une maison de type provençal, située en plein cÅ“ur de Charly, avec 140m2 habitables et 1 300 m2 de terrain avec piscine, s'est vendue 470 000 euros alors que son prix de départ était de 540 000 euros.
Diagnostic : Pour Lionel Aubertin, de l'agence Orpi : "Les prix sont aujourd'hui plus raisonnables et plus proches de la réalité."

Vénissieux - Saint-Fons
Tendance : La demande a chuté de près de 50% et les prix de 10 %. "On touche une population qui achète pour la première fois et qui n'a pas d'apport conséquent. Du coup, elle est donc directement touchée par la crise", explique Sylvie Lapointe, responsable d'une agence immobilière à Saint-Fons.
Caractéristiques : Le quartier des Minguettes souffre de moins en moins de sa mauvaise réputation car de nombreux efforts ont été faits pour attirer de nouveaux habitants : renforcement de la sécurité, logements sociaux de meilleure qualité...
Quartiers : Moulin à Vent, Parilly et le centre-ville de Vénissieux restent les zones les plus demandées, car proches de Lyon. Les prix peuvent dépasser les 2 000 euros le m2. Alors qu'à Saint-Fons, on assiste à un ralentissement des transactions avec une baisse des prix de 15 %.
Transaction : Une maison des années 1930, de 100m2, en plein cÅ“ur de Vénissieux, s'est vendue 215 000 euros.
Diagnostic : Le passage du tram prévu pour 2009 devrait encore améliorer l'image des Minguettes. Mais pour l'instant, les prix restent beaucoup plus faibles que dans le reste de l'agglo, aux alentours de 1 200 euros le m2.

Feyzin
Tendance : A Feyzin, les prix ont baissé de 10 à 20%. Et la demande est carrément en chute libre. Par contre, la location se porte plutôt bien, avec des prix stables, autour de 9 euros le m2.
Caractéristiques : Feyzin attire majoritairement des ouvriers de la raffinerie, car cette commune souffre encore de son image de zone polluée et dangereuse.
Quartiers : Des écarts importants entre Feyzin le haut, où on trouve de belles maisons anciennes dans un environnement relativement préservé, et Feyzin le bas, proche de la raffinerie, de l'autoroute et de la voie ferrée. Des écarts qui peuvent aller jusqu'à 30 000 euros.
Transaction : Une maison de 140m2 avec 600 m2 de terrain s'est vendue 255 000 euros à Feyzin le bas. Alors que pour 275 000 euros, soit 25 000 euros de plus, on a juste une maison mitoyenne de 85 m5 dans le haut de Feyzin.
Diagnostic : "On est à peine six rendez-vous par semaine, alors qu'avant on tournait en moyenne à 20", regrette Didier Guillard, responsable de l'agence Feyzin Immobilier.

Val de Saône
Tendance : "La crise, on est en plein dedans avec des prix qui ont baissé de 15 %", annonce Karine Cochet de Karine Immo.
Caractéristiques : Le Val de Saône, c'est-à-dire les communes qui bordent la Saône au nord de Lyon (Cailloux-sur-Fontaines, Albigny, Fontaines-sur-Saône, Neuville...), reste un secteur recherché par une clientèle jeune et active qui travaille souvent à Lyon et qui, grâce au train, est à dix minutes à peine de la Part-Dieu. Des biens très différents dans ce secteur : appartements et maisons mais aussi fermes et terr



Tassin, Francheville, Sainte-Foy-lès-Lyon
Tendance : Les prix ont baissé en moyenne de 10 % à 15 %.
Caractéristiques : Ces communes urbanisées et très proches de Lyon sont surtout recherchées pour leurs maisons de ville.
Quartiers : Le secteur de l'Horloge à Tassin est en pleine rénovation avec une dizaine de programmes neufs. Du côté de Tassin le Bourg, on trouve des maisons recherchées pour leur calme.
Transaction : Une maison de 170 m2 avec un terrain de 640 m2, située au sud de Sainte-Foy, près d'Oullins, dans une impasse très tranquille, s'est négociée à 449 000 euros.
Diagnostic : "Les acheteurs sont déçus, car ils s'attendaient à une baisse des prix plus importante", explique Isabelle Laubier de l'agence Le Home.

Ecully-Charbonnières
Tendance : Malgré la baisse des prix, il est pratiquement impossible de trouver une maison à Charbonnières à moins de 300 000 euros. A Ecully, le marché est calme depuis l'été et les prix ont baissé de 5 à 10 %.
Caractéristiques : Ces deux communes de l'Ouest sont parmi les plus demandées de l'agglomération lyonnaise. Mais en centre-ville, on trouve encore des appartements assez bon marché comme ce T4 bien placé de 84 m2 à 200 000 euros. Deux nouveaux programmes dans le centre d'Ecully en 2008 : l'Ecrin dont la vingtaine d'appartements est déjà vendue et la Villa Auguste, près de la place du marché, dont les travaux n'ont pas encore débuté.
Quartiers : Charbonnières propose des maisons pour des couples ou des familles aisées alors qu'Ecully dispose des résidences de luxe qui ciblent des retraités.
Transaction : Une villa des années 1970, située derrière le château du Vivier, avec 200 m2 habitables et 1 300 m2 de terrain, s'est vendue 580 000 euros. Avec des travaux à faire.
Diagnostic : "Les propriétaires sont trop exigeants", souligne un expert en expliquant : "ils fixent des prix beaucoup trop élevés, et du coup, ils n'arrivent pas à vendre."



Monts d'Or
Tendance : Les belles villas trouvent encore preneurs
Caractéristiques : Les monts d'Or restent la zone la plus cotée de l'agglomération lyonnaise même si la crise financière fait réfléchir les acheteurs. Les clients, qui ont en moyenne 40 ans, sont bien sûr aisés. Mais les monts d'Or sont aussi recherchés par les retraités qui ont vendu leur maison de l'Ouest lyonnais et s'installent dans des résidences de luxe.
Quartiers : Les maisons les plus chères sont à Saint-Didier et Saint-Cyr, tandis que les plus abordables sont sur Poleymieux et Champagne.
Transaction : Une belle maison des années 1970 à Saint-Cyr, avec 200 m2 et 2 800 m2 de terrain, s'est négociée 750 000 euros.
Diagnostic : Même si l'immobilier de luxe se porte mieux que la moyenne, les acheteurs fortunés négocient de plus en plus.

Caluire-Rilleux
Tendance : Depuis deux ans, les transactions se font de plus en rares à Caluire. Le marché est difficile pour les T3 ou T4, nombreux sur le marché. Seuls les produits d'exception, achetés sur un coup de cÅ“ur, semblent résister.
Caractéristiques : Caluire est recherchée par les familles aisées, attirées par la qualité de vie et la proximité avec Lyon. A signaler : plusieurs programmes neufs à Rilleux. Comme l'Actuel, situé au cÅ“ur de la ville, qui propose des T3 de 60 m2 à 144 000 euros.
Quartiers : Les quartiers les plus recherchés sont ceux situés à proximité de la Croix-Rousse et notamment du métro. Ou ceux disposant d'une jolie vue sur Lyon ou les monts d'Or. Compter entre 200 et 300 euros de plus le m2. En revanche, de bonnes affaires dans le quartier de Saint-Clair qui, malgré sa réhabilitation, n'a toujours pas la cote. Et du coté de Rilleux, les prix sont plus accessibles. Même si on observe de grands écarts entre les quartiers. Exemple : les prix s'envolent à Crépieux, un quartier résidentiel avec belle vue sur Lyon, où on trouve surtout des maisons des années 1920 et 1930.
Transaction : Un très beau T6 de 137 m2 avec une terrasse de 55 m2 dans le quartier résidentiel de Vernay à Caluire est parti à 420 000 euros.
Diagnostic : Les acheteurs potentiels hésitent à investir dans des villas ou des appartements dont le prix pourrait à nouveau baisser.

Dardilly
Tendance : Moins cotée qu'Ecully ou Tassin. Peut-être à cause de la présence de sa zone indutrielle et commerciale. Du coup, les prix sont plus raisonnables.
Caractéristiques : Cette commune de l'Ouest lyonnais, située près de l'A6 et très bien desservie par les transports en commun, attire ceux qui recherchent une maison à la campagne, tout en voulant rester assez proches de Lyon. Pas mal de neuf à Dardilly. Comme le domaine du bois de Serres, un lotissement haut de gamme avec 35 villas de 130 à 170 m2, situé près du bourg. A partir de 380 000 euros.
Quartiers : La commune est en fait divisée en deux : le Bourg et Barrio. Cette configuration atypique fait qu'il y a deux églises sur la commune. A noter qu'à cause de sa proximité avec l'autoroute, Dardilly est souvent considérée comme une cité-dortoir.
Transaction : Une maison de village de 120 m2 se négocie à 330 000 euros. Alors qu'un T2 de 57 m2 avec une terrasse de 41 m2, dans une résidence avec piscine et parc, s'est vendu à 179 000 euros.
Diagnostic : Dardilly n'attire plus autant les jeunes couples qui recherchaient auparavant une petite maison à la campagne. Ils préfèrent aujourd'hui acheter un appartement avec terrasse en ville.

Villeurbanne
Tendance : Malgré la crise, Villeurbanne reste toujours aussi attrayante pour tous ceux qui cherchent à devenir propriétaires à un prix raisonnable. Les prix ont tendance à baisser.
Caractéristiques : Cette ville commerçante et bien desservie en transports en commun est beaucoup moins chère que Lyon. A noter qu'on peut trouver des programmes neufs comme les Portes de Montchat du promoteur Nexcity, situé pas très loin de la place Ronde, où le T2 de 45 m2 est en vente à 170 000 euros. L'autre avantage de Villeurbanne : beaucoup de maisons, dans différents quartiers comme Château Gaillard, Fontanière, les Brosses, Carré de Soie...
Quartiers : L'axe Charpennes-République est très recherché pour ses rues commerçantes. Comme le quartier de Bon Coin, notamment les rues limitrophes avec Montchat, qui séduit avec son ambiance village.
Transaction : Un T3 de 93 m2, avec garage, dans une copropriété récente se négocie autour de 273 000 euros, soit tout de même 2 900 euros le m2.
Diagnostic : Pour faire de bonnes affaires, il faut aller au Carré de Soie, un quartier en plein développement desservi par le tramway, où les prix sont encore assez modérés.



Saint-Priest
Tendance : Cette commune de l'Est lyonnais reste recherchée par ceux qui souhaitent devenir propriétaires avec un budget assez modeste. Les prix ont tendance à baisser.
Caractéristiques : Pour ceux qui recherchent du neuf, Saint-Priest offre un large choix. Car depuis que le plan d'urbanisme a été modifié, de nombreux terrains ont été rendus constructibles. Du coup, les promoteurs ont lancé plusieurs programmes, comme
le Jardin d'Edouard à Manissieux qui propose 25 appartements, du T2 au T4. Ou le Nouveau Monde proche du centre-ville, dont la livraison est prévue en 2010.
Quartiers : Compter 1 800 à 2 300 euros le m2 dans certains quartiers comme Menival, qui souffre d'une mauvaise image à cause de ses grandes tours. Un peu plus cher, le centre de Saint-Priest est apprécié pour son côté village, avec ses petites places autour de l'église. Compter 3 000 euros le m2. Les familles qui veulent être proches du centre-ville se rabattent sur le petit lotissement de maisons individuelles, situé le long de la rue de la Croix-Rousse, un secteur est assez bruyant car proche de l'autoroute. Plus calmes et plus champêtres, les quartiers résidentiels de Renaison, Manissieux et la Fouillouse.
Transaction : Une maison de 90 m2 près de Renaison, avec un jardin de 776 m2, est proposée à 320 000 euros.
Diagnostic : La baisse du marché devrait encore attirer d'avantage les classes moyennes à la recherche d'un petit pavillon.

Mions-Corbas
Tendance : Les prix restent assez élevés à Mions.
Caractéristiques : Un commune très résidentielle, avec de nombreux lotissements construits dans les années 1990. Les appartements sont très chers, car plutôt rares sur la commune. A noter que plusieurs programmes neufs ont été lancés à Corbas pour répondre à une forte demande. Comme le Clos des Mésanges, dont la livraison est prévue en 2010 avec ses maisons de 5 pièces à partir de 265 000 euros.
Quartiers : A Corbas, les prix sont plus accessibles. Notamment le quartier des Balmes, où le m2 se négocie entre 2 000 et 2 200 euros. Mais ce quartier est moins coté que le centre-ville, beaucoup plus cher, où une maison de 80 m2 assez récente, avec 100 m2 de jardin, proche des commerces, se négocie autour de 295 000 euros.
Transaction : Une villa de 120 m2 sur un terrain de 700 m2 se négocie autour de 350 000 euros. Mais on peut monter jusqu'à 400 000 euros, avec une maison individuelle de 150 m2 et 700 m2 de terrain.
Diagnostic : Pour trouver moins cher, il faut se rabattre sur les maisons mitoyennes en lotissements de Corbas, où les prix tournent entre 2 500 et 2 700 euros le m2.

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