Du coup, Gérard Collomb et ses adjoints ont dû revoir à la baisse leurs investissements, qui passent de 109,8 millions d’euros à 90,5 millions d’euros. Mais les principaux projets prévus en début de mandat devraient être réalisés : réouverture du musée Gadagne, création de 30 places d’accueil dans des établissements petite enfance associatifs, renforcement des animations sportives dans les écoles, rénovation de plusieurs résidences pour personnes âgées...
La Ville prévoit également une hausse des impôts de 6% afin de pouvoir boucler le budget. Ce que dénonce l’opposition et notamment Michel Havard de l’UMP, qui accuse le maire de Lyon “d’ajouter de la crise à la crise”. Même son de cloche du côté du groupe Lyon Démocrate-Modem, puisque Christophe Geourjon estime “que cette hausse très significative de la fiscalité n’est pas une bonne chose pour les Lyonnais qui ont déjà de plus en plus de difficultés à boucler leurs fins de mois”.
L’opposition a également voté contre ce budget à cause d’une hausse trop importante de la masse salariale, qui représente 58% des dépenses de fonctionnement de la mairie. Gérard Collomb a tenu à expliquer que l’augmentation de cette masse salariale est nécessaire mais maîtrisée puisque pour 35 nouveaux postes créés en 2009, 52 seront supprimés.