Gérard Collomb bien entendu. Pour sa première conférence de presse à Lyon depuis son départ du ministère de l'Intérieur, le futur maire, qui sera élu par ses pairs le 5 novembre à 8h30, a pris les devants et s'est lancé dans la campagne sans que personne ne lui demande de le faire.
"On ne peut pas comprendre quels sont les liens qui attachent un maire à sa ville, c'est quelque chose de l'ordre de la passion", a d'abord entamé Gérard Collomb, avant d'évoquer les thèmes qu'il imagine essentiels pour les municipales et les métropolitaines de 2020 : social, santé, écologie, transports. Il s'est toutefois défendu ensuite d'être "en campagne". Ce n'est pourtant pas l'impression qu'a eu la majorité des journalistes présents.
A ses côtés, Georges Képénékian et David Kimelfeld se tournent les pouces. Encore les patrons des deux collectivités majeures de l'agglomération, ils n'ont eu qu'un temps de parole limité aux côtés de celui qui leur a tout offert politiquement.
Le maire de Lyon, jusqu'au 25 octobre, a tout de même révélé qu'il redeviendrait 1er adjoint, mais pas à la Culture. Il récupèrera une (encore nébuleuse) délégation chargée du développement de grands projets pour faire rayonner Lyon à l'international. Quant à l'adjoint qui perdra son écharpe, faute de place, son nom n'a pas encore fuité. Il deviendra toutefois conseiller délégué, histoire de ne pas perdre trop d'indemnités.
"Je vais être dans la bienveillance maximum", concluait Gérard Collomb, conscient que certains élus regrettent déjà la bonhommie de Georges Képénékian, bientôt troquée contre les colères légendaires de l'éphémère premier flic de France.
c'est vrai qu'il radote un peu le vieux monsieur à droite du maire...
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