Braquage à la Société Générale
Deux individus cagoulés et équipés d’une arme de poing ont fait irruption mardi après-midi dans les locaux de la Société Générale, situés rue du Président Herriot dans le 2ème arrondissement de Lyon. Ils se sont faits remettre le contenu du coffre avant d'enfermer le personnel dans le bureau. Un employé a été légèrement blessé. Les deux individus ont réussi à prendre la fuite avec leur butin : 8 000 euros.
Un mort dans le braquage d'une station-service dans l'Ain
Un agent de sécurité de 35 ans a été tué par balles samedi 15 novembre au cours d'un braquage visant une station-service d'un supermarché situé à Ferney-Voltaire dans l'Ain). Les faits se sont produits vers 19h40, alors que l'agent de sécurité, accompagné de son chien, venait de récupérer la caisse de la station. Il a été braqué par un homme masqué qui lui a réclamé la caisse et a aussitôt tiré sur lui et sur son chien à plusieurs reprises avec une arme de poing, les blessant mortellement. Le tireur a alors été rejoint par un complice, également masqué, et ils se sont emparés du sac contenant la caisse avant de prendre la fuite à pied vers le centre-ville de Ferney-Voltaire. Le plan Epervier a été mis en place vers 20h pour tenter de retrouver les malfaiteurs, qui étaient toujours en cavale dimanche soir.
Rebondissement dans l'affaire du braquage de Carrefour
L’enquête sur le braquage du Carrefour de Vaulx-en-Velin en juin 2006 a rebondi cet été. Car un des vigiles a avoué avoir été complice du hold-up. L’affaire avait fait beaucoup de bruit à l’époque car les policiers s’étaient lancé à la poursuite des deux braqueurs. Une course-poursuite qui s’était terminée par un échange de coups de feu place Grand Clément, au cœur de Villeurbanne. Avec un braqueur tué et un bébé légèrement blessé par une balle perdue.
Vol à main armé à Vaulx-en-Velin
Mardi en début d'après-midi, un homme muni d’une arme de poing a fait irruption dans un magasin d’alimentation. Il a menacé et frappé la caissière avant de se faire remettre la recette. Le malfaiteur a ensuite pris la fuite à pied, avec trois complices qui faisaient le guet.
Le duo des postiches condamné en Assises
Pendant un an, entre février 2004 et février 2005, ils ont terrorisé les bijoutiers lyonnais. Perruque sur la tête, pistolet au poing, Mourad Boulabnene et Ahmed Mezaache ont réalisé quatre hold-up dans des bijouteries à Lyon, Villeurbanne et Meyzieu, braquant et ligotant les commerçants pour ensuite vider les coffres tranquillement. Ils ont finalement été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à récidiver dans une bijouterie de la Presqu’île. Les policiers de la BRB, la brigade de répression du banditisme les avaient surnommé “le duo des postiches”, en référence au gang des postiches, ce groupe de malfaiteurs parisiens qui avait braqué plusieurs banques dans les années 80. Mercredi 7 mai, les deux hommes ont été condamnés à 13 et 15 ans de prison ferme par la cour d’assises du Rhône. Pourtant, pendant le procès, les deux prévenus ont clamé leur innocence. Et leurs avocats, Me Perret-Bessière et Me Debray, ont mis en valeur les incohérences du dossier, notamment le fait que Mourad Boulabnene et Ahmed Mezaache ont continué à mener une vie modeste pendant la vague de braquages. Chez eux, les policiers n’ont retrouvé ni bijoux, ni objets de valeur. Ce qui n’aura pas suffi à convaincre les jurés.
Braquage : un convoyeur de fonds écroué
Un convoyeur de fonds de l'entreprise Prosegur, qui est impliqué dans l'attaque d'un fourgon blindé en octobre 2006 à Saint-Etienne, a été mis en examen et écroué jeudi 22 novembre. Deux autres complices, dont l’épouse du convoyeur, ont été mis en examen pour complicité de vol avec armes en bande organisée, mais ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Six autres personnes en garde-à-vue dans différents locaux de la police judiciaire seront présentées vendredi à la juge lyonnaise Annick Corona, qui instruit l'enquête confiée à la Direction centrale de la police judiciaire. Parmi ces suspects figurent les deux chefs présumés du gang, déjà condamnés pour des faits de banditisme, qui avaient été interpellés en début de semaine, à Strasbourg et à Nice. Le 19 octobre 2006, quatre à cinq hommes lourdement armés avaient braqué un fourgon de transport de fonds de la société Prosegur sur le périphérique de Saint-Etienne, tirant à l'arme automatique sans faire de blessés. Une part importante du butin avait été retrouvée un peu plus tard en partie brûlée dans le coffre de la Mercedes abandonnée en feu par les fuyards à quelques kilomètres du braquage.